SNOW ☆ bref, on a enterré croquette

Citation :: TUMBLR

« brightside, snow elijah »
“ Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible : c'est la peur d'échouer. ”

Make this dream

nom ▲ Brightside, patronyme d'origine américaine comme moi. Je le tiens de mon père comme la plupart des enfants. prénom(s) ▲ Snow Elijah, deux prénoms très originaux ; le premier parce que je suis née un jour de neige et le second parce que je me suis révêlée être une fille alors que mes parents avaient choisi ce prénom parce qu'ils croyaient attendre un deuxième petit garçon. âge ▲ 26 ans. date et lieu de naissance ▲ 08 janvier 1986 à Independence (Iowa, USA). nationalité ▲ Américaine. études/métier ▲ Journaliste et écrivain. situation familiale ▲ célibataire. groupe ▲ The bitch is dead. avatar ▲ Keira Knightley.

The best i've ever known

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si je te dis " bitchy cupid ", tu me réponds ?
hum que c'est une pétasse ça vous suffit ? qu'elle doit avoir ses raisons après tout, on réagit comme ça pour une raison. que tant qu'elle ne s'attaque pas à moi, tout va bien : mais dès qu'elle s'approche un peu trop, attention, je mords.
si je te dis " rio de janeiro ", tu me réponds ?
la ville du rêve, du bonheur, et de tout ce qui va avec. que je suis arrivé ici par pur hasard, mais que finalement, j'aime plutôt l'endroit. la ville de la décadence, où faire la fête et draguer sont maîtres : ce qui n'est pas si mal.
si je te dis " agissements de bitchy cupid ", tu me réponds ?
que je n'ai jamais été touché par elle ; pour l'instant, elle me laisse en paix, mais pour encore combien de temps ? qu'elle doit me lâcher une bonne fois pour toute, je commence vraiment à en avoir assez. qu'elle m'a sûrement dans son collimateur, et que je l'attends au tournant cette pétasse.

Take me down like i'm a domino

pseudo/prénom ▲ Lullaby/Laura. âge ▲ 16 ans. région ▲ Belgique, un bled nommé Wanze à 30min en voiture de Liège. comment as-tu trouvé WFL ? ▲ Bazzart. et sinon, t'en penses quoi ? ▲ Si je vous dis superbe, magnfique et qu'en bref, je l'adore, vous me répondez quoi ? dernier mot ? ▲ UN JOUR, JE SERAIS LE MEILLEUR DRESSEUR

Dirty dancing in the moonlight

SNOW ☆ bref, on a enterré croquette Tumblr_lyi1zgainV1qdt7mbo1_500

Cher Jaxhuem,

Il y a dix ans quand tu es mort, on m’a conseillé de t’écrire une lettre pour te faire part de ma tristesse. Peut-être serait-ce un moyen de l’évacuer qu’avait dit la psychologue. Je ne l’avais pas fait parce qu’à l’époque, je n’éprouvais pas le besoin de te faire part de ma tristesse. Pas que je n’en avais pas, loin de là, mais simplement parce que je trouvais que ça ne servait à rien. Pourquoi écrire à quelqu’un qui ne reviendra jamais ? C’est inutile et absurde. Pourtant, aujourd’hui, je ressens ce besoin de t’écrire. J’ai l’impression que si je ne le fais pas, je mourrais même si je sais pertinemment que ça n’arrivera pas. Oh Jax, qu’est-ce que j’aimerais que tu sois auprès de moi pour m’aider à recoller les morceaux de ma vie brisée ! Tu étais le seul à savoir comment me remonter le moral, comment me faire rire. On connaissait tout l’un de l’autre, mais en une fraction de seconde a suffi pour t’arracher à moi et t’emmener plus loin que les étoiles. Ces étoiles que nous regardions enfants, couchés dans l’herbe du jardin alors que Maman nous suppliait de rentrer pour ne pas attraper froid, tu te souviens ? Nous étions si bien allongés sur le gazon à observer le ciel. Tu n’arrêtais jamais de m’expliquer qui était chaque étoile, comme elle s’était formée et puis un jour, tu m’as dit d’en choisir une. Je l’ai fait et ensuite, tu m’as dit que cette étoile serait mon porte-bonheur, qu’il ne m’arriverait jamais rien si je croyais en elle, qu’elle serait toujours là pour moi. Depuis ce jour, j’ai une étoile. Après ton décès, je me suis dit que tu étais partie la rejoindre. Après tout, ta mission est de veiller sur moi. Mon grand frère, tu me manques tellement. J’aimerais te rejoindre, me coucher sur mon étoile et n’être plus qu’une poussière dans l’univers, mais je ne peux pas. Je fais partis des 7 021 872 144 qui peuplent la planète Terre. Je suis une inconnue parmi tous ces gens, un grain de sable alors si je venais te rejoindre, quelle différence cela ferait-il ? Un être de plus ou de moins, ce n’est pas la mer à boire, si ? Pourtant, je ne peux pas. Apparemment, mon heure n’est pas encore venue. Pourtant, je suis morte à l’intérieur, l’amour est mon ennemi. Tu te demandes sûrement pourquoi est-ce que je dis une chose pareille ? C’est simple, parce que j’ai goûté à ce sentiment merveilleux, mais il m’a bien baisé par la suite.

Impatient comme tu es, je suis sûre que tu trépignes d’impatience à l’idée de savoir ce qu’il m’est arrivé. Et bien qu’il en soit ainsi, je vais tout te raconter comme je le faisais adolescente lors de mes premières peines de cœur. Il s’appelait – enfin, il s’appelle toujours, mais ça s’est un détail – Alban. Je l’ai rencontré ici, à Rio De Janeiro où je suis depuis deux ans. Oui, j’ai quitté les Etats-Unis après avoir travaillé quelques mois dans un journal new-yorkais, je me suis dit que les bureaux, c’était pas pour moi, alors j’ai tenté l’aventure et j’ai posé mes valises à Rio au Brésil, je me plait ici, c’est beau, c’est frais même si au départ, c’était pas vraiment là que je voulais posé mes valises, mais bien en Nouvelle-Zélande, mais comme Maman nous le répétait souvent : « on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie ». Enfin, revenons à nos moutons. Il s’appelle donc Alban et ensemble, nous avons vécu une histoire d’amour passionnée, le genre d’amour qu’on voit que dans les films ou qu’on peut lire que dans ces livres romantiques que j’ai toujours détesté. Je l’aimais vraiment et puis, il a dû repartir, enfin c’est ce qu’il m’a dit. J’ai appris plus tard– par Bitchy Cupid, une petite conne qui s’amuse à détruire la vie des autres – qu’en fait, il avait une femme et des enfants en France, son pays d’origine et qu’il était acteur. Pour lui, je n’avais été qu’un pion dans cette ville où il ne remettrait sûrement plus jamais les pieds. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j’ai crié, j’ai mis mon appartement en bazar dans l’espoir fou que ça allait peut-être le faire revenir. Il comptait tellement pour moi, j’étais tellement heureuse à ses côtés, mais ce ne fut pas le cas. Il n’est jamais revenu et ne reviendra jamais. Jaxhuem, dis-moi que ça va s’arranger, dis-moi que je vais aller de mieux en mieux parce que là, j’ai mal, j’ai très mal ! C’est comme un venin dans mon corps, comme une blessure qui n’arrête pas de saigner. Ça fait 6 mois, mais je ne m’en suis toujours pas remise. Certes, je souris, je continue de vivre, mais ce n’est plus comme avant.

Jaxhuem, je t’en prie si tu reçois ma lettre, envois-moi un signe pour me dire que tout ira bien. Je t’aime…

Snow