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 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.

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Ariana Perry
Ariana Perry
i've been lonely for so long.

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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 EmptyMer 8 Fév - 16:37



©TUMBLR SING FOR THE LION AND LAMB + PAT BENATAR
YOU'RE BEGIN' ME TO GO, YOU'RE MAKIN' ME STAY. WHY DO YOU HURT ME SO BAD? IT WOULD HELP ME TO KNOW. DO I STAND IN YOUR WAY
OR AM I THE BEST THING YOU'VE HAD? BELIEVE ME, BELIEVE ME
I CAN'T TELL YOU WHY. BUT I'M TRAPPED BY YOUR LOVE
AND I'M CHAINED TO YOUR SIDE.
~~

Il n’y croirait pas. C’était impossible, il ne la connaissait que trop bien, savait pertinemment qu’elle n’était pas capable d’autant de cruauté. Et pourtant, plus elle creusait sa tombe, plus elle sentait qu’il était dupe. Comment ? Comment pouvait-il réellement croire aux mots qui sortaient de sa bouche après tout ce qu’ils avaient vécus ensemble ? Et ça avait beau être la réaction qu’elle attendait, elle aurait donné n’importe quoi pour qu’il ne soit pas dupe et l’empêche de partir, l’enchaine aux barreaux de son lit ou l’enferme à clefs dans l’appartement. Et c’est ce qu’elle était en train de faire, d’une certaine façon. Elle lui avait donné son cœur, son âme et mettait la moindre parcelle de son énergie à le repousser pour qu’il soit heureux. Elle lui avait tout donné, et il le piétinait sans considération aucune. Lorsqu’il prit la parole pour lui annoncer qu’elle était libre de partir, elle sentit son masque impassible s’effriter. La surprise de l’entendre prononcer ses mots, la douleur intense qu’il représentait faillit la faire flancher mais finalement, elle récupéra ses traits froids et distants. Elle se répétait intérieurement qu’elle faisait ça pour lui, que c’était son dernier acte désintéressé. Après, elle pourrait se rouler en boule dans une chambre quelconque et passer le restant de sa vie à pleurer sur son sort si cela lui faisait plaisir mais ici, et maintenant, il n’était ni question de ses désirs ou de ses envies, seulement du bonheur de Toby. Et si elle avait cru pouvoir le lui apporter, en le regardant dans les yeux, elle comprit que c’était tout le contraire. Elle le rendait malheureux.

Ce constat avait beau être déchirant, elle ne pensait plus être à une révélation prêt. Encore une fois, elle se trompait. Elle était sur le point de faire demi-tour pour aller chercher ses valises lorsque ses paroles la transpercèrent de part en part. Chacun de ses mots semblaient avoir été fait pour la détruire. Leur venin glissait lentement dans ses veines, la laissant paralyser face à ses paroles insensibles. Aria arrêta de bouger, ne cilla pas même des yeux, le regard fixé sur lui sans vraiment le voir. Elle avait peur que son corps refuse de lui obéir pour le moment. Comment osait-il dire ça ? Elle s’était confiée à lui, il était le seul à connaitre son passé tortueux, ses déboires avec ses parents et le fait qu’elle pensait parfois qu’elle était destiné à devenir comme eux. C’était sa plus grande peur, ne jamais parvenir à aimer, rester indéfiniment cloitrée derrière ce mur qu’elle avait bâti en elle. Il était le seul à l’avoir fissuré, il avait été, pendant quelques temps, son plus grand espoir. Il était désormais son plus grand cauchemar. Aucune larme ne coula de ses yeux, elle était bien trop blessée pour cela, et en colère. Elle était furieuse. Il n’avait pas le droit d’utiliser ses faiblesses contre elle, de bafouer la confiance qu’elle avait mise en lui. Relevant les yeux pour les vriller dans les siens, elle fit un pas vers lui et sa main se leva inconsciemment pour venir gifler sa joue. Elle aurait aimé pouvoir le frapper jusqu’à ce qu’il retire ses paroles mais savait que cela ne calmerait pas le feu qui s’était allumé en elle. Son visage était désormais défiguré par la colère, mais plus encore par la trahison. « Je t’interdis de parler de mes parents. » Un léger silence s’était fait entendre entre chacun de ses mots pour qu’il mesure à quel point elle était sérieuse. Sa respiration était plus rapide qu’à l’accoutumée, elle n’arrivait pas à la réguler. « Tu ne les connais pas, et tu ne me connais pas. Oh non, tu ne me connais pas. Si tu me connaissais, tu m’aurais laissé le temps d’assimiler un potentiel nous avant de t’envoler pour Rio en me laissant derrière toi comme un vulgaire mouchoir que l’on jette après l’avoir utilisé. Si tu me connaissais, tu aurais comprit que si je n’ai jamais cessé de t’écrire c’est parce que je n’ai jamais cessé de penser à toi. Et si tu me connaissais, tu aurais comprit que j’étais revenue parce que j’étais prête à te laisser m’aimer. Et tu n’aurais jamais cru une seule seconde à cette mascarade stupide visant à t’épargner. Tu ne me connais pas Toby. » La haine furieuse qu’elle ressentait pour lui en cet instant précis avait écroulée toutes les barrières qu’elle avait érigées jusque là. Elle n’avait pas bougé d’un pouce, se tenait devant lui, ses bras le long du corps, ne manquant pas un cillement d’œil de sa part avec pour but de se délecter de ses émotions lorsqu’il comprendrait qu’il avait tout gâché.
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Tobias Blackheart
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TOBY
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 EmptyMer 8 Fév - 19:59

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 120205055648420596 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 120205055751235436

oh but that night was more than just right
I didn't leave you 'cause I was all through, oh I was overwhelmed
and frankly scared as hell because I really fell for you


Il aurait dû regretter ses mots. Il aurait dû s’en vouloir. Dès qu’il vit le visage d’Aria changer lentement, Toby mesura à quel point il avait frappé fort, profondément, dans un cœur qu’il n’avait jamais eu avant aujourd’hui l’intention ni l’envie de blesser. Elle lui avait toujours paru si fragile… Elle avait beau être indépendante, tête brûlée, forte, pour lui elle resterait toujours la petite Aria qui s’était confiée à lui un soir sur un banc, la tête sur son épaule. Elle déclenchait chez lui des instincts protecteurs qu’il n’était jamais parvenu à maîtriser. Il aurait dû regretter de l’avoir blessée comme ça, il aurait dû reprendre ses mots, s’excuser, mais il ne parvint pas à s’en vouloir. Car au fond, un Toby égoïste et manipulateur qu’il ne se connaissait pas était soulagé que ça la fasse réagir. Que son masque de cire se fissure et qu’il la retrouve enfin. Il avait eu peur de l’avoir perdue mais la douleur sur son visage prouvait qu’elle était aussi sur le fil que lui. Qu’il n’était pas le seul à en baver. Il vit la colère monter dans sa poitrine et se répandre sur son visage, devenant probablement un bon reflet du sien en ce moment. Par contre, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le gifle et le sifflement sur sa joue le prit de court. Elle y avait mis toute sa force, prouvant qu’il était réellement allé trop loin, et il sentit le sang affluer dans sa joue, formant une douleur contenue à laquelle il ne prêta aucune attention. Il était bien trop occupé à se remettre du choc qu’il avait réussi à la fâcher autant. Eux qui, ils le savaient tous les deux, étaient en parfaite harmonie quand ils le désiraient, en étaient arrivés aux mains. C’était logique, au fond, que ceux qui nous connaissent le mieux soient ceux qui nous fassent le plus mal. Tout ce qu’il avait fait, c’était lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle avait touché à ce qu’il avait de plus précieux, son amour pour elle. Elle l’avait détruit en prétendant se ficher de lui, alors il avait voulu en faire autant. Jamais elle ne se douterait de à quel point il s’était senti s’éteindre quand il avait vu ses valises l’attendre derrière elle. Alors, non, il ne regretterait définitivement pas d’avoir été le pire des connards avec elle. Il ne voulait pas être le seul à souffrir. Et tous les moyens étaient bons pour essayer de la garder près de lui un peu plus, même si elle le haïssait, même si il lui avait fait le coup le plus bas du monde, la sensation de sa main frappant sa joue prenait des airs de caresse par rapport au sentiment de vide absolu qu’il ressentirait si elle s’en allait. Il pouvait tellement bien imaginer ce vide. Il l’avait déjà vécu.

Le ton d’Aria était plus féroce qu’il ne l’avait jamais entendu, bien que retenu. Il voyait bien sur son visage qu’elle se faisait violence pour ne pas le frapper à nouveau, fondre en sanglots sans doute aussi, à l’humidité dont ses yeux s’étaient pourvus en quelques secondes. La rendre furieuse, il pouvait vivre avec. Mais pleurer, il n’arriverait décidément jamais à s’y faire. Toby, instinctivement, voulut l’attirer contre lui, la laisser enfouir son visage sur son épaule et la consoler mais se retint de justesse. Avant de s’attirer une nouvelle baffe, ou pire, une nouvelle tentative d’évasion. Quand Aria ouvrit la bouche, il se prépara à ses foudres. A entendre les pires choses qu’elle pouvait lui dire, mais il ne craignait rien de particulier car rien ne pouvait le blesser plus que l’indifférence dont elle avait usé précédemment. Quoi qu’il arrive, il la préférait en rage que distante. Le début de sa tirade s’annonça comme il s’y attendait, bien que les mots s’insinuant en lui comme un venin le firent sourciller. S’il resta stoïque au début, la suite par contre rendit ses genoux faibles et sa gorge rauque. Il avait l’impression qu’elle lui passait le cœur au mixer sans même paraître s’en apercevoir. Il ne savait pas s’il devait la croire ou si c’était encore une suite de mots sans fond destinés à lui mettre l’âme en pièces. Toby resta interdit un moment avant de se rendre compte que certains signes ne trompent pas. Elle essayait de le frapper avec la vérité d’une façon que les mensonges ne parviendraient jamais à atteindre. Il voyait cette fureur glaciale en elle, pouvait la lire sur son visage. Elle savait le mal qu’elle lui faisait et en semblait ravie. Il ne pouvait pas la laisser faire ça, la laisser le déchiqueter de sang-froid. Une satisfaction cruelle modifia presque imperceptiblement les traits d’Aria et il savait que ce moment marquait un changement permanent dans leur relation. Ils étaient en train de montrer un visage d’eux-mêmes que l’autre n’avait jamais vu. Qu’ils n’avaient probablement jamais vu eux-mêmes. Cette capacité destructrice, ce pouvoir de connaitre leur influence sur l’autre et la facilité avec laquelle ils pouvaient se briser l’un l’autre, le grisait et l’effrayait en même temps. Alors, comme une évidence, Toby fit la seule chose qu’il lui restait à faire. La seule façon de rendre cette situation encore pire qu’elle ne l’était déjà. Il s’en fichait royalement car il savait qu’il s’agissait d’un acte qu’il ne pourrait jamais regretter. Alors, entre la rage et l’embrasement, il l’attira à lui et l’embrassa. Il sentit sa nuque raide sous des doigts, ses lèvres dures contre les siennes. Il la sentait se débattre intérieurement, toujours sous le contrecoup de la haine toute neuve qu’ils s’étaient découverte l’un pour l’autre mais certaines choses n’ont aucun moyen d’être empêchés. Ce baiser, aussi délicieux qu’il avait été attendu, fit à Toby l’effet d’une bouffée d’air après une trop longue apnée. Il l’avait tellement rêvé ce baiser… Il le fit durer encore un peu avant de la relâcher à contre cœur, prenant leur recul, se jaugeant, le souffle court. « Tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas continuer à jouer avec moi comme ça. Ne me menace plus jamais de t’en aller, tu m’entends ? » Sa voix était froide, cependant démentie par ses poings fermés, ses joues rouges, son cœur battant bien trop vite. Tout son corps se tendait vers elle, réclamant un contact qui lui manquait déjà.

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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 EmptySam 11 Fév - 14:07



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I CAN'T HIDE THE WAY I FEEL ABOUT YOU ANYMORE, I CAN'T HOLD THE HURT INSIDE, KEEP THE PAIN OUT OF MY EYES ANYMORE. MY TEARS
NO LONGER WAITING, MY RESISTANCE AIN'T THAT STRONG. MY
MIND KEEPS RECREATING A LIFE WITHOUT YOU ALONE. AND
I'M TIRED OF PRETENDING THAT I DON'T LOVE YOU
ANYMORE.
~~

Il se serait passé dix ans entre la soirée de la veille et ce matin que c’eut été parfaitement plausible. C’était comme s’ils s’étaient transformés en deux personnes totalement différentes pendant la nuit et s’étaient ouvertement déclarés la guerre. C’était à celui qui serait le plus perfide, le plus retorse. Et se connaissant mieux que personne, ils auraient pu y jouer des heures, le dernier debout étant consacré gagnant. Bien qu’au fond, il ne pouvait y avoir de gagnant, seulement deux perdants au bord du gouffre. Ils s’étaient donné le pouvoir de s’aimer mais avec ce dernier, ils avaient aussi gagné celui de détruire. Elle ne voulait pas le détruire, elle avait fait cela pour lui, pour qu’il reste avec Siobhan et l’oublie une bonne fois pour toute. Lui n’avait aucune autre arrière pensée que celle de lui faire mal. Purement et simplement, il voulait la regarder souffrir. Et elle espérait qu’il ait bien mémorisé cette image puisque plus jamais il ne pourrait la blesser ainsi, elle se le promit. Elle avait beau être très peu colérique, elle avait des limites clairement établies qu’il ne fallait pas franchir. Ses parents en était une. Elle ne s’en voulait pas le moins du monde de l’avoir giflé. C’était une réaction démesurée peut-être mais pas pour elle. Si elle avait été violente elle se serait jetée sur lui sans l’ombre d’un doute.

L’effet escompté de son petit discours lui prodigua certes un certain plaisir sadique mais pas assez pour la satisfaire. Quelque part, elle sentait qu’elle allait trop loin, que c’était Toby, son Toby et qu’elle n’avait jamais voulu le faire souffrir. Une petite voix lui rappelait qu’elle l’aimait de tout son cœur et que c’était aussi pour ça que ses paroles lui avaient tant glacé le sang. En voyant ses traits se figer, elle avait comprit qu’elle avait fait mouche et que ce qu’elle venait de dire était au final aussi cruel que ce qu’il lui avait fait subir. Elle ne comprenait pas pourquoi, après tout, c’était la vérité et cela ne le concernait pas, il était tranquillement installé dans sa vie qui n’avait pas de place pour elle. Si elle n’avait pas défait ses bagages c’est parce qu’elle ne se sentait tout simplement pas à sa place dans la vie de Toby désormais. Il s’était construit son petit nid mais n’avait jamais prévu d’y inclure Aria. Elle était une variable, une variable parmi d’autre qu’il n’avait pas prit en compte. Alors si c’était le cas, pourquoi cette vérité semblait lui faire autant d’effet ? Tout se bousculait dans sa tête et avant qu’elle n’ait pu faire le tri, il viola ses lèvres d’un baiser. Tout son corps lui suppliait de s’abandonner dans cette étreinte qu’elle attendait depuis si longtemps mais son cœur lui clamait de rester de marbre. Il l’avait fait souffrir comme jamais auparavant, et de manière parfaitement calculée. Pour autant, sentir le corps de Toby épouser ses courbes suffit à détruire toute résistance et elle ouvrit délicatement les lèvres à peine deux secondes avant qu’il ne se recule. Elle resta interdite un long moment, cherchant comment tout ceci était arrivé, comment elle pouvait être aussi frustrée de ne plus le sentir contre elle et de lui en vouloir autant. Ce savant mélange à l’équité parfaite rendait folle Aria, qui ne savait plus comment réagir. « Tu n’as pas à me dire ce que je peux ou non faire ! » Elle était tout à fait capable de se gérer toute seule sans qu’il n’ait son mot à dire. Il n’était ni son petit ami, ni son père. Elle aurait aimé qu’il ne soit personne, simplement pour ne plus avoir à souffrir constamment de ne pas pouvoir le toucher librement. Elle leva les yeux vers lui et n’y tenant plus, s’avança vers lui, le poussa légèrement contre le mur et posa de nouveau ses lèvres sur les siennes. Ce n’était pas un baiser innocent, loin de là. C’était un baiser qu’elle retenait depuis si longtemps, trop longtemps. Elle passa délicatement sa langue entre ses lèvres pour les écarter tandis que ses mains se glissèrent derrière sa nuque. Son corps, irrémédiablement attiré finit par se coller au sien. Ils n’arrivaient pas à parler mais ils n’avaient aucun problème à être en phase de ce côté-là, aucun problème du tout. Pour reprendre son souffle, Aria fit un léger pas en arrière. Ses yeux ne quittèrent pas ceux de Toby et si elle avait du mal à lire en lui, il n’aurait aucune difficulté à saisir l’étincelle qui brillait dans les siens. Elle avait assez réfléchi pour les six prochains mois, elle se contenta donc d’écouter ses désirs et retira rapidement son tee shirt. Elle avait terriblement envie de lui et ils étaient si proches … Elle n’en était pas moins en colère contre lui, elle n’oubliait rien de ce qu’il avait dit et n’oublierait surement jamais mais elle pouvait atténuer la douleur, juste un peu. « Toby ? » Bien que résolue, sa voix avait quelques accents de doutes. Elle avait rapidement comprit qu’il la désirait aussi au moment où leurs lèvres s’étaient unies. Un doute subsistait cependant dans son esprit, il pouvait la rejeter. C’était possible. Elle s’approcha de nouveau, passant sa main sous le tee shirt du jeune homme, sa langue jouant avec un point sensible de son cou. Elle le ferait craquer, quoi qu’il arrive, elle en avait bien trop envie.
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Tobias Blackheart
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 EmptyDim 12 Fév - 12:08

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 120205022834380678 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 120205023011546576

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Le deuxième baiser fut plus franc, plus passionné que le premier et prit Toby par surprise. Il ne s’attendait absolument pas à ce qu’elle lui rende la monnaie de sa pièce de cette façon. Il avait beau avoir lui-même amorcé cette toute nouvelle promiscuité entre eux, jamais il n’aurait imaginé qu’elle en fasse autant. Il pensait que ce geste de sa part la ferait enrager et l’avait fait donc par pur égoïsme, simplement car il ne tenait plus, et pour un moment, il avait cru qu’elle ne le lui pardonnerait pas. Qu’il était allé, cette fois, trop loin. Plus loin que les pires mots qu’il avait été capable de lui dire. Quand il avait finalement daigné la relâcher, il avait bien cru qu’il était parvenu à se rendre encore plus haïssable aux yeux d’Aria qu’il ne l’était déjà. Maintenant, tout semblant d’amitié était fichue, ils en étaient tous les deux conscients, il le lisait imprimé partout sur le visage d’Aria. A dire vrai, ils n’en avaient jamais eu que faire de cette simulation de camaraderie qui venait de s’effriter entre leurs mains. Plus rien ne pouvait réparer ce qui avait été brisé à ce moment précis, ils le savaient tous deux. Aussi, peut-être que la réaction de la jeune fille était justifiée. Puisque retourner en arrière ne leur était plus permis, alors autant foncer tête baissée. Il eut un mouvement de recul quand elle s’avança vers lui, la partie raisonnable de son cerveau voulant le protéger de ce qui était potentiellement une deuxième gifle. Un son de surprise chassa l’air de ses poumons lorsque les délicates mains avançant vers son visage se verrouillèrent dans sa nuque. Son corps comprit plus vite que son cerveau et réagit instantanément en conséquence, attiré magnétiquement par la présence d’Aria, alors que sa tête avait encore du mal à réaliser. Sans même s’en rendre compte, il l’entoura de ses bras et lui rendit son baiser avec toute la force qu’il n’avait pas encore pu mettre dans ses paroles.

Ce n’était pas un baiser de réconciliation. La façon frénétique dont leurs bouches ondulaient le clamait assez distinctement. C’était simplement une nouvelle manière de se faire la guerre, une façon enfin satisfaisante, car physique, de continuer à creuser un peu plus dans le cœur de l’autre jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à en puiser. C’était un baiser destructeur et ils s’y perdirent sans le moindre instinct de survie. La bouche d’Aria lui était à ce moment préférable à l’oxygène. Un son rauque de déception qu’il ne contrôla pas s’échappa de sa gorge lorsqu’elle descella leur étreinte. Il avait froid tout à coup, l’absence d’un corps contre le sien se faisant cruellement ressentir. La poitrine d’Aria se soulevait en sursauts alors qu’elle tentait de reprendre sa respiration et le son de leurs souffles courts emplit le couloir. Agréable remplacement aux cris qu’ils avaient échangés à peine une minute plus tôt. Son cœur battait à toute allure dans ses joues et il prit une grande inspiration, essayant de calmer les battements effrénés qui vibraient dans son torse. Il garda les yeux fixés dans ceux d’Aria, prêt à tout pour ne pas être le premier à baisser les yeux. La colère tangible entre eux n’avait pas disparu, n’avait pas été remplacée par quoi que ce soit, elle était toujours là et se reflétait partout dans les yeux et la posture de la jeune femme devant lui. Mais elle était accompagnée par une détermination vorace qui, il le savait, se reflétait dans ses traits à lui. Il se contentait de la fixer, essayant de réaliser et de comprendre ce qui venait de se passer, s’attendant à ce qu’elle dise quelque chose. Quoi qu’il arrive, il n’avait plus peur, car il savait à l’expression qu’elle portait que partir n’était plus dans ses projets immédiats. Il était content d’avoir le mur derrière lui pour le soutenir car il n’était plus sûr que ses jambes répondent aussi bien qu’il le désirerait à ses commandes. Il se faisait violence pour garder ses pensées sous contrôle quand elle brisa tout espoir d’y parvenir. Son t-shirt glissa au sol et toute tentative de la part de Toby de garder sa concentration fut abandonnée. Il échoua à garder les yeux rivés dans ceux d’Aria et les baissa instinctivement, caressant du regard ces hanches, cette poitrine qui le ramenaient à cette nuit inoubliable à Prague. Il pouvait encore la sentir frémir sous ses mains. Ses mains qu’il fut forcé de fermer en poings serrés pour les empêcher de saisir cette peau découverte qu’il entendait l’appeler. Son corps réclamait de retrouver cette intimité divine à laquelle il n’avait jamais cessé de penser et il dut se faire violence pour résister à ce besoin physique, sa peau tendue sur sa mâchoire serrée. Il savait qu’il la voulait, son corps le lui faisait suffisamment remarquer, mais un sentiment de culpabilité laissait des résidus sur sa langue. Siohban. Ce nom qui n’avait pas effleuré son esprit pendant que leurs bouches jouaient ensemble était lentement revenu dans son esprit, son inconscient sachant que c’était probablement la façon la plus efficace de lui rendre toutes ses défenses. Il s’accrocha à ça pour ne pas perdre pied mais Aria, soit perfide soit inconsciente de l’effet radical qu’elle avait sur lui, s’approcha et écrasa toutes ses défenses sans qu’il n’ait le temps d’offrir la moindre résistance. Au contact de sa main brûlante sur son torse, de sa bouche sur son cou, un frisson délicieux lui parcourut la colonne. Il avait l’impression de renouer avec son plaisir défendu. Alors qu’il abandonnait lentement l’idée de résister, il songea que sa petite Aria avait bien changé. Il ne l’avait pas connue si entreprenante par le passé et ce changement était aussi agréable qu’il était inattendu. Ce qu’il lui restait de volonté vola en éclats et ses mains, fermées le long de ses flancs, atteignirent fiévreusement la peau d’Aria, passant au peigne fin un corps dont il avait trop souvent rêvé. Ils étaient tous deux devenus brûlants, et Toby sentait son sang bouillonner dans ses veines tandis que ce sentiment d’insatisfaction insoutenable lui obstruait la gorge.

Toby souleva Aria par les cuisses, la laissant enrouler ses jambes autour de lui, et franchit les quelques mètres les séparant du lit de cette dernière, où il se laissa tomber, l’embrassant avidement. Ce besoin insatiable de l’avoir contre lui jouait avec sa patience, le faisant réagir au moindre frôlement de leurs peaux. Se redressant devant elle, il fit passer son t-shirt au-dessus de sa tête et l’envoya par terre. Leurs regards se rejoignirent, et elle n’avait jamais été plus désirable qu’à cette seconde, ses mèches rousses étalées sur les draps, ses lèvres rougies par l’afflux du sang. Ne voulant plus rien servant d’obstacle entre elle et lui, Toby passa une main sous le dos d’Aria et approcha ses doigts de l’agrafe de son soutien-gorge tandis que sa bouche traçait un sillon dans le creux de sa gorge. Il releva la tête, cherchant son accord dans son regard, et la respiration haletante qui lui répondit le lui donna. Son corps entier vibrait, il en voulait plus, et savait qu’arrêter maintenant était impossible, ils n’avaient plus le choix. Son soutien-gorge alla rapidement rejoindre le t-shirt de Toby au sol et il l’embrassa avec force, la pressant contre lui jusqu’à s’en étouffer.

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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. - Page 2 EmptyMar 14 Fév - 20:56

Ariana Perry a écrit:


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CAUSE LATELY YOU MAKE ME WEAKER IN THE KNEES AND RACE THROUGH MY VEINS BABY EVERY TIME YOU CLOSE TO ME.
TAKE ME AWAY TO PLACES I AIN'T SEEN. THE SAY
YOU'VE GOT A HOLD ON ME' AND I WON'T
DISAGREE.
~~
La rousse avait des idées plutôt arrêtées sur l’adultère. Elle n’était pas toujours de grande vertu mais ne voulait pas, dans un aucun scénario, devenir la maitresse. Peu importe des histoires qu’il pouvait y avoir derrière, des sentiments ou de l’attirance chimique, c’était hors de question pour elle. Elle avait vu sa mère fricoter avec tant d’homme qu’elle s’était toujours promit de ne pas finir comme elle. Mais peut-être que Toby avait raison, qu’au final elle ne connaissait que ce schéma là et au lieu de s’en éloigner, le reproduisait. Et si elle avait pensé, ne serait-ce qu’une seule seconde à Siobhan, elle se serait arrêtée. Mais la brune était absente de ses pensées, entièrement tourné vers Tobias. Ses lèvres, ses mains, son souffle chaud sur sa peau nue. Elle ne pensait plus qu’à ça, son cerveau semblait s’être tout bonnement déconnecté. Son corps par contre répondait parfaitement à chaque mouvement de Toby, refusant de se séparer de lui. Très vite, plus aucun vêtement ne vint à les gêner. Ce n’était pas comme la première fois, ce n’était pas vraiment doux mais plutôt passionné, comme s’ils cherchaient à faire passer leur rancœur dans chacun de leurs baisers, de leurs va et vient. Mais lui seul réussissait faire monter le désir en elle d’une façon si indescriptible. Lui seul pouvait la faire combler ainsi.

Aria retomba sur son côté du lit, la tête sur l’oreiller, le souffle saccadé. Du haut de sa petite expérience, c’était sans aucun doute son meilleur coup comme ses amies auraient pu l’appeler. C’est en observant le plafond, sa respiration de nouveau régulière qu’elle prit pleinement conscience des conséquences de ses actes. Elle aurait aimé pouvoir profiter de cet instant encore un peu, ne serait-ce que quelques secondes de plus mais sa culpabilité réapparut aussi rapidement qu’elle s’était envolée. Ainsi que les sentiments contraires qu’elle éprouvait pour le blond. Elle ne s’était jamais sentie aussi bien que dans ses bras, comme si elle avait enfin trouvé sa place. Mais rien n’était résolu, il avait cassé quelque chose entre eux en parlant ainsi de ses parents, il était toujours avec Siobhan. « Oh mon Dieu. » Aria se redressa prestement, tirant un drap sur sa poitrine dénudée. Le bon souvenir de la brune venait de se rappeler à elle. « Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu. » Elle se répéta cela tout en essayant de garder une respiration aussi régulière que possible. Mais c’était peine perdue, elle était devenue l’autre femme. La maitresse, l’amante, la femme qui brise cette confiance si fragile entre un homme et une femme. Et elle se détestait pour cela. Sans attendre elle sortit du lit et essuya la larme qui coula le long de sa joue d’un geste absent. Récupérant ses vêtements, elle les enfila au fur et à mesure qu’elle mettait la main dessus. « Il ne s’est rien passé, rien du tout. » Elle essayait de se convaincre mais le mal était fait, ils avaient couchés ensemble, c’était le meilleur moment de toute sa vie et ils devaient effacer ça. « Il ne s’est rien passé Toby, je suis partie et c’est tout d’accord. Ne lui dis pas, surtout ne luis dis pas. Ça soulagerait ta conscience mais ça ferait plus de mal qu’autre chose. » Une fois habillée, elle se tourna vers lui, les larmes aux yeux. Ses cheveux étaient ébouriffés, ses lèvres légèrement rougies, il était encore plus beau qu’au naturel, si tant est que ce soit réellement possible. « Il faut que je m’en aille Toby, pour toi. » La vérité était à l’ordre du jour désormais, principalement parce qu’elle aurait été incapable de lui mentir en cet instant. « Et pour moi. Je ne peux pas rester là alors que tu es avec elle, c’est trop dur, je ne peux pas. » Elle détourna le regard pour ne pas croiser le sien. « Il faut que tu me laisses partir. » Elle n’avait pas la moindre envie de partir, mais c’était ce qui était juste, la bonne décision. Elle s’était déjà trop dispersé de ses bonnes résolutions.
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