You can have everything in life you want,
if you will just help other people get what they want.

Il avait peu dormi cette nuit. Pour plusieurs raisons à vrai dire. La première, une dispute bien qu’elle a été réglé après deux heures de cris, avait éclaté avec Neena. La seconde, Emha n’avait pas réussit à s’endormir, le seul hic c’est qu’elle n’arrêtait pas de pleurer, sans cesse. Il avait beau essayer de la bercer, de lui chanter une comptine, il était même parti faire un tour en voiture, mais non, rien ne la consolait. Pourtant, elle n’avait pas de fièvre et ne semblait pas malade. La dernière raison, la pire de tous c’était qu’il avait reçu une lettre des services sociaux lui expliquant qu’ils avaient ouvert une affaire pour savoir s’il était apte à élever sa fille. Sérieusement ? Lui, pas apte à élever sa fille ? Bon d’accord, il avait merdé à sa naissance, mais c’était compréhensible, il venait de perdre sa femme. Aujourd’hui, il était déterminé à la prendre en charge, quoi qu’il arrive ! Seulement, il était dans la merde. Là, il devait se l’avouer. Et une seule personne pouvait l’aider. La seule personne qu’il avait envoyé balader à nombreuses reprises. Qui l’eut cru ? Décidé à avouer qu’il avait besoin d’aide, surtout en ce qui concernait la garde d’Emha, il enfila son manteau. Il alla voir comment sa fille allait. Elle dormait (enfin) paisiblement. « Je reviens dans une heure à peu près…Merci Teresa » fit-il en souriant à la demoiselle. Elle était devenue la nounou officielle de sa fille, bien qu’il ne soit pas beaucoup d’argent pour la payer elle avait quand même accepté. Claquant la porte, il se mit en direction du centre-ville. Entrant dans le bâtiment qui l’intéressait, il arriva devant la réceptionniste « Mlle Cartwright, s’il vous plait. » « Deuxième étage, porte 201 » « Merci… » Il préféra monter à pied, pour prendre son courage à deux mains. Arrivant à l’étage, il parcouru le couloir avant d’apercevoir au loin la porte qu’il l’intéressait. Il se stoppa net, et soupira. Puis, soudain…il reparti en arrière. Non, il n’avait pas besoin d’aide ! De toute sa vie il n’avait jamais eu besoin d’aide ! Puis, il se remémora Jules. Elle l’avait aidé. Bordel, qu’est ce qu’elle lui manquait…mais il savait qu’elle n’aurait pas voulu ça. Il se retourna pour finalement avancer, cette fois ci déterminé. Il frappa à la porte, en attendant une réponse. Il était certes anxieux, mais au moins, il faisait ça non pas pour lui mais pour Emha.

Sometimes you can be an idiot but i'm always here to help you

La journée avait vraiment mal commencée pour Meadow. Tout d’abord son réveil n’avait pas sonné une chose dont avait horreur la jeune femme. Elle savait très bien que lorsque la journée commençait comme cela ça n’annoncé rien de beau. Pour continuer les catastrophes celle-ci se renversa son café sur son tailleur et sur des dossiers très importants qu’elle était en train de revoir avant d’aller au tribunal. C’était un cauchemar, c’est d’ailleurs quand elle vue ses dossiers plein de café qu’elle s’interrogea sur le fait d’aller au tribunal ou bien de retourner dans son lit mais cette interrogation fût de courte durée puisque son téléphone se mit à sonner. « Allô ? ». « Mead’ magnes toi ton affaire passe dans vingt minutes. ». La jeune femme ne répondit même pas à l’une de ses associées, elle lui raccrocha au nez pour se mettre à courir à travers l’appartement pour se changer. Un tailleur, les dossiers, son sac à main et direction le tribunal. Meadow arriva juste à temps pour faire son plaidoyer. La seule chose positive de la journée c’est qu’elle avait gagné cette affaire, une affaire simple, mais elle l’avait gagnée quand même c’est tout ce qui comptait pour elle, le résultat positif et le bien être de ses clients. Prête à partir pour son bureau, Meadow trouva un joli pv sur son parebrise. « Bordel ! » jura-t-elle avant de se mettre en route pour le cabinet. Une fois posée dans son bureau elle essaya de décompresser quelques minutes seulement elle n’était pas au travail pour décompresser et le fait que quelqu’un frappa à sa porte la ramena très vite sur terre. « Entrez ! ». Elle vit alors un jeune homme poussa la porte de son bureau. Tiens, Samuel, pourquoi cet homme si arrogant et imbu de lui-même pouvait se trouver ici ? Meadow s’empressa de demander. « Tiens-moi qui pensait ne jamais vous revoir puisque vous n’avez besoin d’aide comme vous dites… » Elle marqua une pause en lui faisant signe d’approcher pour s’asseoir en face d’elle. « Enfin…que faites-vous là ? » . Demanda la jeune femme sur un ton interrogateur. La jeune femme avait un principe, être neutre en toute circonstance, en effet lors de sa première rencontre avec Samuel, le courant n'était pas très bien passé et cela avait même comme on peut dire "clasher" seulement, elle était avocate et sauf cas extrême Meadow devait écouter chaque requête d'un potentiel client.