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 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.

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Tobias Blackheart
Tobias Blackheart
TOBY
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MessageSujet: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyMer 1 Fév - 15:57

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201050247745738

then you open up your eyes and you don't feel lonely
see it feels bad now but it's gonna get better someday


Toby fit un second tour de clé avant de pousser sur la poignée pour s’assurer que la porte était bien verrouillée. Ça faisait deux ans que la serrure fonctionnait de la même façon et s’était toujours montrée coopérative, pourtant il savait que chaque soir en quittant la galerie il vérifierait que c’était bien fermé. Lançant un regard dans la rue, il se rendit compte que le soleil était déjà couché. Surpris, il cligna des yeux comme s’il ne leur faisait pas confiance. Oui, la nuit était tout fraîchement tombée et les éclats de voix venant des terrasses des bars et restaurants à quelques pas en témoignaient si c’était encore nécessaire. Il ne s’était pas rendu compte qu’il était si tard. Aujourd’hui, la journée lui avait glissé entre les doigts sans qu’il la voie passer. Le jeune homme n’avait jamais été très à cheval sur l’heure et avait plutôt tendance à laisser le temps filer sans s’en rendre compte. Comme c’était sa propre galerie, il n’avait de compte à rendre à personne et donc aucun horaires fixes, ce qui pourtant ne l’empêchait pas de faire des heures supps presque tous les jours. Plus que jamais ces derniers mois. Il en connaissait la raison, ayant fini par se l’admettre à lui-même, et cet aveu qu’il s’était fait en son for intérieur n’avait pourtant rien changé à la situation. La raison, évidemment, c’était Aria.

Combien de temps est-ce que ça allait encore durer ? Il aurait aimé se dire qu’il était heureux comme ça, que la colocation avec la petite rousse n’était ni dur, ni précaire, et encore moins douloureux. Il aurait aimé pouvoir l’associer à des adjectifs légers, heureux, positifs, tout ce qu’ils étaient à leur rencontre, dans le train pour Prague. Tout ce qu’ils étaient avant qu’il décide de gâcher leur relation en lui en demandant trop. Il se sentait coupable d’avoir de telles pensées mais c’était le seul mot qui lui semblait apte à décrire la relation qu’il entretenait avec elle en ce moment : douloureux. Et si il s’enfermait pendant des heures dans la galerie, bossait comme un acharné, et passait bien plus de temps chez ses parents qu’il n’en avait l’habitude, c’était pour s’éviter ce trou dans la poitrine de la taille de la Russie quand il la voyait déambuler dans l’appartement en riant, étudier en mâchonnant un crayon, les cheveux lui cachant le visage, ou recroquevillée sur le canapé, endormie. Parce qu’il n’avait pas le droit de ressentir ça pour elle, il ne l’avait eu. Il devrait se contenter de l’avoir retrouvé, rien qu’entendre sa voix faisait revenir en vagues déferlantes ces souvenirs comptant comme les plus beaux de sa vie, ceux de tous les moments qu’ils avaient passé ensemble. Et malgré ça, comme un con incapable de tirer des leçons, il n’y arrivait pas. Ayant donc décidé d’agir comme il l’avait toujours fait, technique qui s’était montrée payante de nombreuses fois jusqu’ici, il avait décidé de l’éviter. Ces deux derniers mois, il était constamment en vadrouille. Il avait passé très peu de soirées chez lui de peur qu’elle y soit. Ce soir, par contre, pas de risque. Ce matin, ils s’étaient croisés au petit-déj, bien malgré lui d’ailleurs, et elle lui avait parlé, toute excitée, d’un concert qu’elle allait voir le soir-même. Aria lui avait proposé de l’accompagner mais Toby avait refusé, prétendant avoir des déjà des plans avec Siohban. Ce n’était pas un mensonge, pas tout à fait. Il n’avait aucun plan mais après que ça soit sorti de sa bouche il avait vraiment eu l’intention d’appeler Sio, ne serait-ce que pour se donner bonne conscience. Cela dit, une fois qu’il avait pris son portable et était sur le point de composer le numéro, il avait changé d’avis. Il n’avait pas la tête à ça. Pas la tête à elle.

Résultat des courses, il avait l’appart pour lui tout seul ce soir. C’était le moment ou jamais d’en profiter. Traversant la rue, il fit une petite centaine de mètres avant d’entrer dans une pizzeria où il fut accueilli comme le Messie. Tout le monde se connaissait dans le quartier. Il n’y resta que quelques minutes, venant chercher la pizza qu’il avait commandé par téléphone une vingtaine de minutes auparavant, et après avoir hésité l’espace d’une seconde, il passa par l’épicerie pour se chercher une bouteille de vodka. Au cas où. Il repartit en direction de la galerie et entra dans le hall situé contre, se bénissant pour vivre au-dessus de son boulot, et juste en face des magasins qu’il fréquentait le plus. Il aurait pu vivre heureux sans jamais dépasser un rayon de 100 mètres. Sifflotant no women no cry en grimpant les marches 4 à 4 – il se sentait coupable quand il prenait l’ascenseur pour trois petits étages seulement, et d’ailleurs il ne faisait pas confiance à la cabine en fer forgée plus vieille que lui – il arriva vite sur le seuil de son chez-lui. Poussant la porte de l’épaule, la bouteille dans une main le carton dans l’autre, il s’arrêta de chantonner quand il se rendit compte d’une chose absolument pas prévue dans son plan : une tête rousse, sur le canapé. Il fronça les sourcils, surpris. « Comment ça, t’es pas à ton concert, toi ? » Se rendant compte que sa réaction pouvait être vexante, il tenta de faire passer son ton pour de la déception pour elle, sans même penser qu’il ferait bien de se trouver une excuse pour sa présence à lui. Au fond, même si il aurait trouvé plus simple de se retrouver en tête à tête avec lui-même ce soir, à la façon dnt s'échappèrent ses cheveux de derrière son oreille quand elle leva le regard vers lui, il était incapable de lui en vouloir.



Dernière édition par Tobias Blackheart le Mer 1 Fév - 20:16, édité 3 fois
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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyMer 1 Fév - 18:00



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THE FIRST TIME EVERYTIME WHEN YOU TOUCH ME. YOU GIVE ME THE HUMMINGBEARD HEARTBEAT, SPREAD MY WINGS AND MAKE ME FLY.
~~

« Aria attend ! » La jolie londonienne haussa légèrement les sourcils en tournant la tête vers celui qui venait de prononcer son prénom. Elle était avachi au sol, bien calé contre le mur, elle ne voyait pas vraiment pourquoi il l’avait ainsi interpellé mais soit. Elle l’attendit donc tandis qu’il traversait le couloir empli d’étudiant. Cela faisait déjà vingt minutes qu’elle attendait son dernier professeur et avait plus ou moins perdu espoir qu’il arrive. En soupirant, elle regarda Esteban s’approchait, le souffle coupé. Il venait sans doute de courir, de peur qu’elle ne l’attende pas. Elle esquissa un sourire à cette pensée et se redressa alors qu’il arrivait à sa hauteur. « Salut. » Il s’arrêta devant elle en regardant avec attention le sol, comportement des plus suspects selon elle. Comme il n’ajoutait rien, Aria décida de lui répondre. « Salut. » Ils allaient loin comme ça, mettre deux bavards ensemble et ils ne s’arrêtent plus. « Ca va ? » Le fait qu’ils avaient déjeuné ensemble cinq heures auparavant rendait cette question un peu étrange mais elle n’y fit guère attention. « Mon prof vient de me poser un lapin, c’est dur, je pensais qu’on avait un truc spécial. » Elle battit des cils comme si elle était sur le point de pleurer et fit trembler ses lèvres pour ajouter un côté plus théâtral. Elle n’avait pas un humour tout à fait traditionnel mais tant qu’elle arrivait à suivre, ça lui allait. « Oh, je suis vraiment désolé. » Le brun se mit à rougir et Aria arrêta sa comédie, rassurant le garçon. « Eh, c’est pas grave, c’était pour rire. » Elle esquissa un léger sourire dans l’espoir de le rassurer et haussa les épaules. « Je le verrai la semaine prochaine, je pense être capable de me passer de td de français aujourd’hui, surtout que je le parle presque aussi bien que lui. » Elle n’était aucunement en train de se vanter, c’était la pure vérité. Elle y avait passé plus de temps que lui et, loin d’être à l’aise avec les étudiants, elle passait deux heures à griffonner sur le coin de sa feuille à penser à sa petite libraire dans le marais. « Non, je suis désolé parce que je dois annuler aussi. » Oh. La jeune femme resta quelques secondes sans rien dire en pensant aux conséquences que cela avait. « Je suis vraiment désolé, c’est juste qu’ils ont besoin d’un remplaçant au boulot et je ne peux vraiment pas me désister, j’ai besoin de cet argent. Mais tu peux y aller toute seule. » A cette perspective, Aria se rembrunit et elle secoua la tête. « Non c’est bon, ne t’inquiète pas, il faut que je termine un truc en anglais de toute façon. »

Ils se quittèrent cinq minutes après et Aria prit le chemin de son appartement. Enfin, celui de Tobias. Elle n’avait pas prévu de rentrer ce soir, et n’avait que très peu envie de passer la soirée seule. Ceci dit, c’était peut-être mieux que la perspective de la passer avec Toby. Depuis qu’elle était revenue, tout était étrange entre eux, il était étrange à vrai dire. Il n’était jamais là, quand il l’était c’était comme s’il était absent, il lui parlait à peine, la regardait rarement. Le savoir tout près et pourtant si éloigné était un vrai supplice, plus encore lorsque des milliers de kilomètres les séparaient. Heureusement, ou non d’ailleurs, il avait des plans avec cette fille qu’il fréquentait. C’était ridicule, ils n’allaient pas du tout ensemble et elle ne voyait pas ce qu’il pouvait lui trouver. Elle passa le trajet à ressasser de sombres pensées. S’arrêtant au restaurant chinois une rue avant l’appartement, elle prit quelques plats à emporter en prévision de sa soirée en solitaire. Quitte à déprimer, autant le faire en mangeant, et en bonne compagnie, c’est pourquoi elle s’arrêta aussi au video club pour louer PS i love you. Elle avait tellement aimé le livre qu’elle pleurait comme une madeleine à chaque fois qu’elle regardait le film.

Une demi heure plus tard, bien installée devant son film, ses baguettes chinoises à la main, elle se hâta d’aspirer ses pâtes en entendant la porte d’entrée s’ouvrir. Elle tourna la tête et se figea en voyant Toby. Il n’avait pas prévu son arrivée avant le petit matin et encore moins avec une pizza et de la vodka. Le ton qu’il utilisa la vexa profondément mais elle n’en laissa rien paraitre. « Esteban a annulé. Mais si Siobhan arrive je peux partir, j’irai voir un film ou ciné ou comme ça. » Vodka et pizza, cela annonçait un rencard d’enfer mais elle se passa de commentaire. A la place, elle posa ses pâtes sur la table, mit le film sur pause et se leva prête à partir. Ce n’est qu’une fois debout qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait pour vêtement qu’un simple tee shirt, celui de Tobias qui plus est. « Euh. » Elle attrapa vivement un coussin et cacha le haut de ses jambes avec. Elle se sentit rougir et évita consciencieusement le regard du blond. « Et je peux rentrer demain matin, j’irai dormir à l’hotel ou comme ça. » Elle comprenait parfaitement qu’il puisse vouloir faire crac crac avec sa petite amie chez lui, même si la simple idée de les imaginer lui donnait envie de régurgiter ses pâtes.
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Tobias Blackheart
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyMer 1 Fév - 20:54

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100230946703 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100308715779

then you open up your eyes and you don't feel lonely
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La première pensée de Toby en la voyant, et prouvant un instinct masculin ancestral qui ne pensait que par l’estomac, fut que les nouilles d’Aria sentaient méchamment bon. De là où il était, il pouvait sans problème reconnaitre le logo sur le carton qu’elle avait en main. En fait, elle était allée chercher son festin juste à côté de la pizzeria où il s’était rendu. Ils auraient très bien pu se croiser. Par moments, il se disait qu’il faisait tant d’efforts à l’éviter qu’il avait développé un superpouvoir qui le faisait pour lui. Pouvoir qui était tombé en panne précisément le soir où il se ramenait une vodka à la main. S’il était avec Siohban, il aurait probablement eu le réflexe de la cacher derrière son dos et de prendre le sourire le plus niais qu’il avait en stock – ce qui n’est pas peu dire puisqu’il en avait une collection impressionnante – avant de trouver une excuse bidon. Mais c’était Aria. Elle le connaissait par cœur. Peut-être pas le Toby de Rio, celui qui bossait à longueur de journée et jouait les distants, mais elle connaissait bien le vrai Toby, celui de Prague, celui qu’il était quand il était tout seul. Elle l’avait déjà vu revenir avec des bouteilles de vodka par le passé, elle savait que si ça ne tenait qu’à lui, les pizzas constitueraient 90% de son alimentation, aussi il ne vit pas l’intérêt de tenter de nier. C’était ça qu’il avait toujours aimé dès le premier jour chez elle. Le fait qu’il n’avait pas à faire le moindre effort, et c’était réciproque. Il se demanda l’espace d’une seconde où était passé ce temps où tout était si simple et où passer 24h/24 ensemble leur paraissait totalement normal.

Elle mentionna un Esteban qui apparemment avait annulé leurs plans et un éclair de jouissance passa dans les yeux de Tobias, qui tenta comme il le pouvait de masquer son contentement. Il avait déjà entendu ce prénom dans la bouche d’Ariana et évidemment, alors qu’il n’avait aucune raison d’être jaloux, il avait immédiatement pris ce type qu’il n’avait jamais vu en grippe. Tant mieux. Savoir qu’elle passait une autre soirée avec lui n’aurait vraiment pas fait plaisir à Toby qui, il en était conscient, n’avait pourtant aucune raison ni aucun droit d’être content. Quand elle prononça le prénom de Siohban, la pièce ne tomba pas tout de suite dans le cerveau de Tobias. Ah oui, c’est vrai, il était censé être avec elle ce soir. Ce qui était sans doute la raison pour laquelle Aria mangeait des nouilles devant un film, vêtue, il s’en rendit compte quand elle se leva, d’un de ses t-shirt à lui, un vieux délavé du Hard Rock Café de Berlin, dont il ne pourrait jamais se résoudre à se séparer. A vrai dire, sur la petite rousse, ce t-shirt lui paraissait au sommet de sa gloire. Détournant les yeux rapidement, bien qu’à contrecœur, il essaya de ne pas laisser son regard s’attarder trop longtemps sur ses jambes nues. Bien qu’à son humble avis, c’était complètement la faute d’Aria. Fallait pas s’attendre à un autre réflexe de sa part à lui que d’en profiter furtivement.

Quand elle proposa de s’en aller, semblant même trouver cela naturel de sa part et être prête à partir, le cœur de Toby fit une légère chute dans sa poitrine. Il avait beau essayer de la voir un minimum, dès qu’il l’avait près de lui, s’en séparer relevait de la douleur physique. « Non ! » essaya-t-il de la retenir, par réflexe. Il se maudit mentalement. Prenant un air plus posé, il se rapprocha d’elle en ce qu’il essayait être une démarche amicale et, après avoir déposé ses achats sur la table basse, la prit par le poignet, contre le coussin qu’elle avait tenté d’utiliser comme couverture dans une démarche assez mignonne. « Aria, t’es ici chez toi ! Jamais t’iras dormir à l’hôtel, d’accord ? Et de toute façon, j’ai annulé avec Sio… Enfin, non, je lui ai même pas proposé qu’on se voie, en fait. » Ajouta-t-il précipitamment, poussé par un instinct dont il ignorait la cause, comme si lui mentir était criminel. Tout à coup conscient de la proximité entre elle et lui et de la petite tenue qu’elle avait sur le dos, il fit un pas en arrière, un peu confus. « Hum, ça t’embête si on regarde le film ensemble ? Enfin, peut-être que tu préférerais te couvrir avant. » continua-t-il, détournant les yeux, se grattant la nuque d’une main, ne sachant clairement plus où se mettre.


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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyMer 1 Fév - 22:29



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BLOTTIE CONTRE MA VIE TON RIRE RÉSONNE ET PUIS S'ENFUIT. JE CROIS QU'IL EST TROP TARD POUR TE DIRE QUE CA FAIT MAL.
MON CŒUR N'EST PLUS COMME AVANT CAR IL S'ENDORT
TOUT DOUCEMENT.
~~

Si elle n’était ni coiffée, ni maquillée, c’était de loin la dernière de ses considérations. Bien sur, elle aimait comme la plupart des filles se sentir belle mais elle pensait être seule ce soir. Il l’avait vu de nombreuses fois au réveil, avec des cheveux un peu trop gras ou un peu de sauce au coin des lèvres. Fut un temps où elle pensait qu’il la trouvait belle même lorsqu’elle ne l’était pas. Elle ne s’était jamais trouvé très attirante, n’y avait même jamais pensé avant de le rencontrer mais il avait cette façon de la regarder qui lui faisait penser qu’elle était la plus belle femme sur cette terre. Du moins à Pragues. A Rio, c’était Siobhan qu’il devait regarder comme ça, c’était elle qui devait se sentir belle. Elle aurait aimé lui en vouloir, de s’être finalement trouvé quelqu’un avec qui il est bien mais elle ne pouvait pas, c’était trop difficile. La seule personne qu’elle pouvait détester était elle-même, après tout elle était responsable de la situation, tout aurait été différent si elle l’avait suivit, si elle avait été prête au bon moment. Et aujourd’hui qu’elle était enfin décidée, c’était lui qui n’était pas intéressé. Si Aria croyait en une puissance supérieure, elle aurait sans doute pensé que c’était un signe du destin, la preuve suprême qu’ils ne pouvaient être ensemble. Mais elle croyait seulement en l’être humain alors s’il le fallait, elle attendrait, bien sagement dans son coin, elle l’attendrait. C’était une décision qui s’était imposée d’elle-même, sans qu’elle n’y réfléchisse plus que ça, c’était la décision qu’elle avait prise en venant.

Et ici, devant lui, dans son appartement à moitié dévêtue, on avait beau lui indiquer que ce n’était pas sa place, elle ne s’était jamais sentie autant chez elle qu’ici. Si elle n’avait pas encore défait ses valises c’était simplement parce qu’elle pensait qu’il ne voulait pas d’elle ici et qu’il allait falloir qu’elle parte assez vite. Elle était encore là mais cet incident par exemple démontrait clairement que la cohabitation ne marchait pas très bien. Pourtant, lorsqu’elle proposa de laisser l’appartement aux tourtereaux, sa réponse fut immédiate et catégorique. Elle sursauta légèrement, non parce qu’il avait crié mais simplement car ce n’était pas la réponse qu’elle s’attendait à recevoir, et surtout pas avec autant de ferveur. Elle resta stoïque, tordant légèrement ses lèvres en le regardant, ne sachant pas bien comment réagir. Est-ce qu’il désirait la torturer pendant qu’il dinerait avec sa petite amie ? Elle eut rapidement sa réponse lorsqu’il s’approcha d’elle. Elle faillit reculer pour lui laisser un peu d’espace mais une envie irrépressible de le sentir près d’elle la fit rester sur place. Un léger frisson parcourut son bras lorsqu’il posa sa main sur son poignet délicat. Du regard, elle suivit la courbe de son bras tout en l’écoutant, pour finir par plonger dans ses yeux. Il était si près d’elle qu’elle pouvait presque sentir son souffle sur son visage. Elle n’arriva à se concentrer sur ses paroles qu’en se rendant compte qu’elle le dévorait des yeux. Honteuse, elle tourna légèrement la tête tout en essayant de cacher ses joues en feu. Contente d’avoir entendu ses derniers mots, elle fronça tout de même les sourcils en comprenant ce que cela impliquait. Elle avait beau en chercher la raison, elle n’en trouva aucune de cohérente. « D’accord. » Elle fit de son mieux pour ne pas sourire mais ses lèvres se relevèrent malgré elle. Il ne l’avait pas appelé, peu importait la raison au final, il ne l’avait pas appelé. Ce simple fait avait le don de la mettre de bonne humeur. Aria, 1, Siobhan, 0, et ce même s’il n’avait pas prévu de passer la soirée avec elle en compensation.

Du moins s’il ne l’avait pas prévu, c’était ce qui allait se passer. Elle remarqua qu’il recula d’un coup comme gêné par son contact. Se sentir vexée ne lui vint même pas à l’esprit étant donné qu’ils allaient passer la soirée ensemble. Peut-être leur première depuis très longtemps, depuis Pragues sans doute. « Pas du tout. Je reviens. » Elle lui adressa un léger sourire et alla passa son short de pijama qu’elle trouva sur son lit. Avant de repasser au salon, elle fit un détour par la cuisine et c’est les bras chargé qu’elle débarqua de nouveau. Elle déposa le tout sur la table en poussant ses livres qui tombèrent au sol. « Je me suis dit que tu voudrais des pates alors je t’ai prit des couverts et une assiette. Et des verres et du jus d’orange pour la vodka. » Un sourire aux lèvres, elle contourna la petite table et s’assit en tailleur sur le canapé. « Pour le film on pourrait peut-être changer, c’est Ps I Love You, je ne suis pas certaine que ce soit ton genre. Et puis je pleure à peu près toutes les dix minutes alors ce n’est pas vraiment beau à voir ! » Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait mais elle n’arrivait pas à s’arrêter de parler, comme si elle retenait son flot de paroles depuis trop longtemps. Elle tourna ensuite la tête vers lui pour continuer. « J’espère que t’as prit une pizza sans olive, pas que ce soit vraiment important au final mais je suis certaine que ça se marie plutôt bien avec les pâtes. » Elle reprit sa respiration et repartit de plus belle. « Pour la vodka, je consens à t’en laisser l’exclusivité, je ne tiens vraiment pas l’alcool et les toilettes sont un peu trop loin canapé à mon goût, ce serait bête d’abimer ton tee-shirt. » Elle rougit légèrement en se souvenant qu’elle le lui avait emprunté sans lui demander la permission et s’excusa immédiatement. « Pardon pour le tee-shirt d’ailleurs. Et le discours. » Elle s’en voulait maintenant d’avoir parlé à tors et à travers sans lui laisser le temps d’en placer une. « Enfin bref, tu veux manger ? » Elle se pencha pour attraper les pâtes et les lui proposa, un léger sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyJeu 2 Fév - 18:11

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201050247745738

then you open up your eyes and you don't feel lonely
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Aria disparut dans le couloir et sans l’avoir vraiment choisi, il la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle ferme la porte du salon derrière elle. Secouant la tête pour chasser cette vision, il essaya d’invoquer l’image de Siohban et de se raisonner. Il avait une petite amie. Il n’était pas censé penser à Ariana comme ça. Elle était supposée être sa meilleure amie ou du moins faire office de meilleure amie à défaut d’un terme plus approprié pour définir leur relation actuelle. Il ne pouvait pas se permettre de laisser son cœur battre plus fort quand il la voyait et ses joues devenir rouges quand elle se baladait dans des tenues pareilles. Le fait que ce n’était pas délibéré et qu’elle ait été aussi gênée que lui la rendait encore plus mignonne à ses yeux, fait qu’il aurait cru impossible. Non, pas mignonne. Il ne devait pas penser à elle en tant que mignonne. Adorable, plutôt. Il devait remplacer dans son cerveau le mot mignonne par adorable, qui avait une connotation plus neutre. Il sourit doucement à cette pensée. Evidemment qu’il n’en serait pas capable. Bon dieu ce qu’elle était belle.

Alors qu’elle était partie, il s’assit sur le canapé à son emplacement habituel qui heureusement n’était pas celui sur lequel elle s’était installée, avant de faire glisser le carton de pizza vers lui. Quand il l’ouvrit, il se rendit subitement compte de la faim de loup qu’il avait. Tant qu’il avait été occupé par sa surprise de la trouver ici, il n’y avait pas pensé mais maintenant, Toby se sentait prête à l’engloutir sans même reprendre sa respiration. Jetant un coup d’œil à la télé, il fut amusé par l’image gelée à l’écran, une actrice qui devait probablement être Hilary Swank, bien qu’Aria l’ayant coupé au beau milieu d’une réplique apparemment, son visage était complètement déformé par le mouvement. Se reconcentrant sur sa pizza, il en saisit un morceau. Alors que le triangle de pâte dégoulinante de fromage était à mi-chemin de sa bouche, sa colocataire, puisque c’est ainsi qu’il devait la qualifier, maintenant revint et s’installa près de lui, les bras chargés. Ne pouvant pas résister, il mordit dans sa précieuse pizza et s’occupa à la mâcher en regardant Aria s’affairer autour de lui. Elle lui parla successivement du film, d’olives, de t-shirt et de la vodka, dans un ordre qui lui était tout à fait personnels et il l’écouta religieusement, les yeux fixés sur la courbe de sa mâchoire, à l’endroit où son oreille rencontrait sa joue. Elle le faisait rire et entendre cette voix sans jamais s’interrompre ne l’aurait pas dérangé. Cela dit, elle finit par une question, il fut donc obligé de se concentrer à nouveau, arracher son regard de la joue d’Aria et avaler le bout de pizza qu’il avait en bouche. « Je veux bien de tes pâtes, elles sentent trop bon. Tu sais que je résiste pas aux nouilles. » ou à n’importe quoi qui est comestible, ajouta-t-il pour lui-même. En attrapant les pâtes qu’elle lui tendait, il entreprit de répondre à tous les sujets qu’elle avait abordés. « Pas d’olives sur la pizza. Elle est délicieuse d’ailleurs, à ta place j’en prendrais un bout. » Il avala une fourchetée de nouilles et laissa échapper un son de contentement. Que la bouffe chinoise soit si délicieuse au Brésil, ça faisait partie des choses qu’il avait toujours admirées. « Et fillette, tu t’en sortiras pas comme ça pour la vodka. De toute façon, ce t-shirt je te l’offre. Il te va bien mieux qu’à moi. Me faire boire et profiter de mon innocence, pas question. » plaisanta-t-il en prenant un faux air de vierge effarouchée. Il songea à tous ces bars de Prague qu’ils avaient testés ensemble, constamment amusés par la façon dont la faune changeait complètement d’un comptoir à l’autre. « Mais d’abord, le film. Je l’ai jamais vu et il me tente bien. Tu me racontes le début ? Qu’est-ce que j’ai raté ? » Elle eut l’air interdite, comme si elle n’était pas certaine que le regarder ensemble était une bonne idée. « Allez fais pas cette tête, je te réconforterais ! » Il ajouta à cela le regard le plus innocent qu’il savait faire et mordit à nouveau dans sa pizza, avant de s'installer confortablement au fond du canapé, pour bien confirmer le fait qu'il était prêt pour le film et qu'il ne changerait pas d'avis.



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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyJeu 2 Fév - 20:05



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ARE YOU LONESOME TONIGHT, DO YOU MISS ME, TONIGHT? ARE YOU SORRY WE DRIFTED APART? DOES YOUR MEMORY STRAY TO A BRIGHTER
SUNNY DAY WHEN I KISSED YOU AND
CALLED YOU SWEETHEART?
~~

Aria n’avait rien fait pour l’encourager à passer la soirée ici. Elle ne lui avait pas demandé de décommander son présumé rendez-vous avec Siobhan même si ce n’était pas l’envie qui manquait. Elle n’avait pas prévue de se retrouver en petite tenue devant lui, ni de l’inviter à sa soirée télévision. Elle n’avait rien pernicieusement préparé et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable. Si ça avait été n’importe qui d’autre, elle aurait sans doute pensé que ce n’était qu’une soirée en ami mais il fallait être réaliste, ce n’était pas n’importe qui. C’était Toby, son premier amour, son seul amour. Elle avait tout fait pour l’oublier pendant deux ans et aujourd’hui elle était là, chez lui, tranquillement installée sur son canapé à lui parler de tout et de rien. Elle se faisait violence pour ne pas se rapprocher de lui, ne pas le regarder trop attentivement, ne rien faire qui puisse porter à confusion. Ce soir, c’était la première fois qu’elle l’avait pour elle toute seule pendant plus de dix minutes, il fallait qu’elle fasse les choses bien, il ne fallait pas qu’il s’enfuit. Elle souriait bêtement ceci dit, ça, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Quelques fois, elle aurait aimé être une peu plus sure d’elle, pouvoir faire tomber un homme sous son charme en moins de temps qu’il ne faut pour le dire mais elle était plus le genre de fille qui rougit sans le vouloir et bégaie un peu trop souvent. Elle ne savait pas comment s’y prendre pour séduire quelqu’un mais un jour il était tombé amoureux d’elle, simplement, sans qu’elle n’ait eu besoin de faire des efforts. Alors en restant elle-même une nouvelle fois, peut-être qu’il pourrait se laisser envouter, une deuxième fois. Elle n’avait pas vraiment d’espoir, son optimisme semblait s’envoler dès qu’il était histoire de garçon mais elle était persuadée que l’amour, ou du moins les sentiments provoqués lors d’une histoire ou d’un rapprochement ne pouvait s’en aller, jamais. Même s’il restait tapi quelque part, hors de portée, il y avait toujours un moyen de les faire remonter à la surface. Il fallait qu’elle le sauve de la noyade. Elle aurait donné tout ce qu’elle possédait pour que cela arrive. Mais il était en couple, et pas avec elle.

Elle lui passa les pâtes sachant pertinemment qu’il en voudrait et lui adressa un léger sourire. « Je n’ai pas oublié. » Sa phrase avait un léger goût d’amertume et englobait un peu plus que son amour des pâtes pour elle mais rien n’y laissait paraitre. Pas d’olives sur la pizza, parfait. Elle se pencha pour en attraper, s’accouda sur le genou du jeune homme et posa une part dans une assiette. Le plus simple contact comme son bras sur son genou avait pour effet de la faire rougir. « Des pâtes et de la pizza, repas cinq étoiles ce soir ! » Elle se repositionna confortablement en riant. Il savait qu’elle faisait de l’humour. Loin d’être une grande cuisinière, elle avait un faible pour tous les restaurants qui livraient. La nourriture ici n’était pas toujours parfaite mais il fallait juste trouver les bons endroits, comme ce petit restaurant chinois qui en apparence ne payait pas de mine. Elle faillit avaler de travers quand il l’appela fillette mais fit passer le tout avec de l’eau. C’est vrai qu’elle ne faisait pas toujours attention à ce qu’elle buvait mais ce soir elle avait peur de ce qui pouvait malencontreusement sortir de ses lèvres, où se poser dessus… Mais ne pouvant s’en sortir sans avoir l’air suspect, elle lui sourit tout en hochant la tête. « Va pour la vodka. Et merci, pour le tee-shirt. » Au départ, elle l’avait surtout emprunté parce qu’il portait son odeur, ou du moins parce que c’était le sien. Ce n’était clairement pas un accident mais un geste délibéré et légèrement pathétique de sa part de se rapprocher de lui. Elle posa son assiette sur la table pour se les servir donc. Deux vodkas orange puisque c’était le seul jus présent dans le réfrigérateur. Se tournant ensuite vers lui lorsqu’il affirme vouloir regarder le film, elle chercha le moindre indice prouvant qu’il se fichait d’elle mais ce n’était pas le cas. « D’accord. » Elle cherchait l’embrouille mais n’en trouvant pas, elle attrapa la télécommande d’une main, son verre de l’autre et résuma le début du film rapidement. « Et bien Holly et Gerry sont ensemble depuis super longtemps, ils se sont rencontrés quand ils avaient dix-huit ans et il vient de mourir d’une tumeur du cerveau ou un truc moche comme ça. Et là elle fait son deuil toute seule chez elle. » Le film n’était pas encore très avancé et les bases venaient à peine d’être posées, il n’avait pas vraiment raté grand-chose. « A notre soirée film alors. » Elle appuya sur lecture et leva sa vodka vers lui pour trinquer. « Je te préviens, je suis une vraie fontaine. Je crois que je n’ai jamais autant pleuré qu’en lisant ce livre, du coup ça se répercute sur le film. Et puis Hilary Swank est une superbe actrice alors… » Elle parlait devant le film mais ça ne l’avait jamais vraiment dérangé, surtout qu’elle l’avait déjà vu. La première gorgée de son cocktail la fit grimacer mais elle se hâta d’en boire une deuxième pour faire passer le tout. « En Russie une fois ils m’ont forcé à boire cinq shots cul sec, ils ont dit que c’était la tradition, je te dis pas comment j’ai passé le reste de la soirée ! Je crois qu’ils ont encore une photo de moi en train de danser sur le bar ! » Cette soirée avait été mémorable et s’en souvenir la fit rire. Elle se rappelle avoir écrit une lettre à Toby ce soir là, ou du moins en avait la preuve avec son brouillon, elle n’avait jamais vraiment su ce qu’elle lui avait réellement envoyé, ou s’il l’avait même reçu. « Je t’avais écrit une lettre, ce soir là même. » Elle amena discrètement le sujet, peut-être allait-elle enfin avoir des réponses.

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Tobias Blackheart
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TOBY
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyVen 3 Fév - 18:16

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100230946703 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100308715779

then you open up your eyes and you don't feel lonely
see it feels bad now but it's gonna get better someday

Toby ne pouvait s’empêcher de se dire que la soirée prenait un tournant beaucoup plus intéressant que celle qu’il avait eu en tête en se levant ce matin. Il se sentait coupable de redouter être avec Siohban, mais alors que c’était simple entre eux avant, depuis qu’Aria était là, elle contrastait tellement avec sa petite copine que, maintenant, les mal fonctions de leur couple lui sautaient aux yeux. Aria était tellement… Tellement plus raccord avec lui. Il y avait des évènements partagés qu’on n’oublie pas et il avait un peu l’impression de la voir partout car peu importe la direction dans laquelle il tournait la tête, il y avait quelque chose qui se rattachait à elle d’une façon ou d’une autre. Alors qu’il mordit dans ses pâtes – se rendant compte que c’était pas super sain, une bouchée de pâtes, une de pizza, et il s’en fichait complètement – elle lui sourit, et ce fut la première fois qu’il se sentait totalement à sa place dans son propre appartement. Peut-être que c’était vrai, cet argument dont ses parents avaient usé pour le faire venir à Rio : être chez soi n’est pas une nation de où ? mais bien une notion de qui ? Elle se pencha sur lui, s’accoudant délibérément sur son genou, sans pourtant paraitre y porter une grande attention et Toby se mordit l’intérieur de la joue. C’était sans doute car il n’avait plus l’habitude de la moindre proximité avec elle, mais il se dit qu’il devrait vraiment faire gaffe ce soir. Il avait une copine bon sang, et de toute façon il s’était déjà fait briser le cœur une fois par Aria. Pas la peine de retenter l’expérience, il l’avait fort peu appréciée la première fois. Fut un temps où le contact physique paraissait normal entre eux, presque naturel. Désormais, il était bien trop conscient de sa présence près de lui et savait très bien qu’il ne s’en débarrasserait comme ça. Il lui avait bien confié ses sentiments auparavant, non ? Très bien, c’était peut-être il y a deux ans mais des souvenirs pareils ne s’en vont tout simplement pas, elle aurait dû se douter de l’effet qu’elle lui faisait.

Il hocha la tête par petites intervalles en faisant des sons compréhensifs lorsqu’elle lui expliqua en deux phrases ce qui venait de se passer dans le film. Jusqu’ici, c’était ce à quoi il s’attendait, un film de fille. Programme qu’il acceptait totalement puisque c’était même lui qui avait insisté pour qu’elle ne change pas. Si Aria aimait tant ce film, c’est qu’il devait avoir quelque chose d’intéressant. Ou peut-être était-ce que Toby avait envie de lui faire plaisir, de se rapprocher un peu d’elle. Elle lui manquait beaucoup trop, même en étant là. Elle lui passa un verre de vodka et ils trinquèrent. L’alcool glissa entre ses lèvres, mettant sa bouche en feu, et il savoura la sensation. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus bu quoi que ce soit, n’étant habituellement pas du genre à boire tout seul, ce soir avait été une exception. Quand ça arrivait, c’était toujours avec des potes et il est vrai qu’en ce moment, s’étant jeté corps et âme dans son boulot, il les avait un peu négligés. La vodka lui rappelait l’Europe de l’est, les voyages, les différentes marques qu’il avait goûté et comparé dans chaque ville, se prenant pour un connaisseur. Parfois, il se disait que ce serait si simple de tout plaquer et d’y retourner… Il prendrait Aria avec lui et ils rembarqueraient ensemble. C’était ce en quoi ils étaient le plus doués : oublier de réfléchir, fonctionner à l’instinct. Peut-être qu’il l’emmènerait bien à Prague pour son anniversaire… Une semaine, à deux, dans l’auberge de jeunesse tombant en ruines mais si amusante dans laquelle ils étaient restés. Cela paraissait tellement simple à organiser, tellement parfait, mais tellement irréalisable. Cela ne se faisait plus. Ils étaient censés être des adultes maintenant, arrêter les décisions impulsives. Alors il reprit une gorgée et laissa tomber l’idée aussi rapidement qu’elle était venue. Elle était en train de lui parler d’une anecdote en Russie qui le fit rire discrètement. Il aurait tant aimé voir ça. Ou plutôt, il aurait tant aimé y être avec elle. Aria ivre était, il était bien placé pour le savoir, inoubliable. Après une soirée un peu trop arrosée dans le quartier des artistes, elle lui avait appris à valser sur le pont Charles tandis qu’il chantonnait ce qui était, dans sa tête à lui, un air d’accordéon. Les souvenirs faisaient moins mal qu’il l’aurait imaginé. « Je sais. Je l’ai là, avec toutes tes autres lettres. » répondit Toby en désignant une des armoires dans le salon, derrière eux, d’un signe de tête. Se rendant compte du ton presque implorant qu’il avait utilisé, toujours déconcentré par ses souvenirs de Prague, il s’éclaircit la gorge avant de reprendre, d’un ton qu’il voulait détaché « Enfin, je suppose qu’elles doivent être là, dans un tiroir. » T’es con. Putain qu’est-ce que t’es con. Toutes les lettres étaient là, dans une boîte aux bords écornés tant elle avait été ouverte. Il n’y pouvait rien s'il voulait le lui cacher, il avait peur d’Aria, peur de ce qu’elle allait en faire si jamais il se retrouvait à remettre son cœur dans ses mains. Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il n’avait pas tourné la page, qu’il était toujours bloqué dans le passé et qu’il la voyait elle imprimée sur sa rétine chaque fois qu’il fermait les yeux. Et tant pis si c’était vrai.

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Ariana Perry
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MAY HAVE FAILED BUT I LOVED YOU FROM THE START.
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Ca n’aurait pas du lui faire cet effet. Elle le savait, s’en voulait presque mais la joie était plus forte. Un sourire étira ses lèvres et ses yeux suivirent les siens vers l’étagère en question. Il avait gardé ses lettres. Ce n’était peut-être rien, il n’avait pas eu le cœur de les jeter ou voulait les garder pour une future biographie. Ca n’avait peut-être aucune valeur à ses yeux, mais pour elle, c’était quelque chose d’énorme. Il ne lui avait pas non plus avoué s’être séparé de la brune mais s’il les avait gardés, cela voulait aussi dire qu’elles avaient comptés pour lui. Qu’elle n’avait pas rêvé les merveilleux moments qu’ils avaient passés ensemble, ce qu’elle avait parfois tendance à croire. C’était bien réel. Elle leva le regard vers lui, ce dernier était légèrement embué du principalement aux nombreux films qu’elle venait de se faire mais aussi à l’époque heureuse où ils étaient réunis. « C’est vrai, tu les as gardé ? » Son ton était emprunt d’un espoir non dissimulé. Elle était réellement heureuse. Posant assiette et verre sur la table, elle déplia ses jambes pour se lever et alla ouvrir l’armoire. Depuis le début c’était là, juste sous ses yeux. Son regard se posa sur la boite et sans vraiment savoir comment, elle su que c’était là qu’il les avait gardé. Avec une ferveur presque religieuse, elle l’attrapa et revint s’assoir avec sur le canapé. Elle lui jeta un léger coup d’œil pour essayer de lire sur son visage mais se concentra rapidement de nouveau vers la boite. Elle en ouvrit précautionneusement le couvercle et découvrit toutes les lettres et cartes postales qu’elle lui avait envoyé. A son départ, elle lui avait énormément écrit. Certaines qu’elle avait expédiées, d’autre non de peur de leur répercutions. Il y avait eu ensuite un long moment de flottement, celui où lui écrire lui était devenu trop douloureux, le savoir loin d’elle, avec d’autres filles. La rupture était trop récentes, ses sentiments trop confus. Et finalement elle avait réussi à mettre tout ça de côté et avait de temps en temps donné de ses nouvelles. Ses mains à l’intérieur de la boite, elle fit passer les lettres, regarda les en tête, les premières phrases. Elle se rappelait de presque toutes, certaines la fit sourire et d’autres au contraire, tomber dans une certaine nostalgie du moment. Elle ne pouvait pas dire que cette vie lui manquait, les voyages, les rencontres mais elle avait décidé de se poser. Il lui fallait faire quelque chose de sa vie, elle ne pouvait la passer à fuir comme elle l’avait fait. Il lui fallait prendre certaines responsabilités, il lui fallait grandir. « J’ai tout gardé aussi. »

Elle venait de reposer toutes les lettres à l’intérieur de la boite et la posa entre eux deux avant d’aller chercher quelque chose dans sa chambre. Lorsqu’elle réapparut, il y avait dans ses mains une boite qu’il n’avait sans doute jamais vu. C’était la seule chose qu’elle cachait précieusement, elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux. La sienne était en bien meilleur état, elle ne se permettrait pas de l’abimer, avait trop peur d’émousser ses souvenirs si c’était le cas. Elle hésita quelques secondes, jetant alternativement un regard sur lui, puis sur la boite avant de la lui tendre. Après tout ce n’était rien qu’il n’ait jamais aperçu. A l’intérieur, il y avait sa correspondance, relié par un joli ruban rose et un nœud parfaitement exécuté. Mais c’était loin d’être la seule chose qui s’y trouvait. Il y avait notamment son carnet de voyage, sorte de journal intime qu’elle tenait lorsqu’ils étaient ensemble à Prague et bien après, des tickets de cinéma pour des films qu’ils ne comprenaient guère, de nombreuses photos d’eux. En les regardant attentivement, on pourrait ne pas les reconnaitre tant leur relation avait changé depuis ce temps. A l’époque, ils étaient souvent collés l’un à l’autre, n’ayant absolument pas peur de se frôler la main, bien au contraire. Aujourd’hui, ils s’efforçaient de garder une distance entre eux, presque comme des étrangers. « Je ne pouvais pas partir avec toi tu sais, je n’étais pas prête. Je n’ai surement pas évolué au même rythme que toi mais … Tu m’as manqué. Chaque heure de chaque jour. Au début, dès que j’avais une réplique drôle à lancé, je me retournais pour t’en faire part, je te cherchais du regard dans la foule, je savais que tu n’y étais pas mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je ne regrette pas d’avoir prit cette décision parce que ce n’était pas encore l’heure pour moi mais je regrette tout le reste. Le fait que tu m’ai détesté à un moment de ta vie, la distance qu’il y a entre nous aujourd’hui, tout ces non dits, je me déteste chaque jour pour ça. » C’était la première fois qu’elle lui donnait une réelle explication, à cœur ouvert, sans filtrer ses pensées. C’était douloureux, de sortir ces pensées qui lui faisaient tant de peine. Mais il le fallait, s’ils avaient une chance de repartir à zéro, il fallait pouvoir tout effacer, passer l’éponge. « Tu semblais tellement fait pour moi que j’avais parfois l’impression que nous avions été propulsés dans un film à l’eau de rose où les deux héros se passionnent l’un pour l’autre. Je pouvais tout te dire et tout entendre, tu étais le seul à réellement comprendre. Et je t’aimais pour ça. » Elle faillit ajouter qu’elle l’aimait toujours pour les mêmes raisons mais se retint de justesse en serrant les lèvres. Des larmes perlèrent aux coins de ses yeux avant d’entamer une descente le long de ses joues pour atterrir silencieusement sur le tee shirt de Toby. « Si tu savais comme je m’en veux Toby. » Elle ne l’avait pas une seule fois regardé pendant son discours, fixant le pied de la table basse mais pour cette dernière phrase, elle l’avait regardé droit dans ses yeux, pour qu’il comprenne qu’elle était plus que jamais sincère.
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyVen 3 Fév - 22:22

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then you open up your eyes and you don't feel lonely
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Quand il vit le visage d’Aria changer lorsqu’il lui avoua avoir gardé ses lettres, malgré la nonchalance forcée qu’il avait bien vainement essayé de se donner, Toby fut pris de panique. Il venait de faire une gaffe, dévoilant un tout petit fait qui en révélait trop long : il n’avait pas oublié. Ni leurs quelques mois ensemble, ni les années suivantes, comme le prouvaient les lettres. Qu’il avait sa boîte à souvenirs et qu’il la considérait précieuse était un aveu gigantesque, du moins c’est comme ça qu’il le voyait. Une bouffée de peur lui monta dans la gorge, persuadé d’avoir fait peur à Aria. Après tout, l’histoire était toujours amenée à se répéter. Une fois de plus, il la prenait de court, elle allait vouloir partir en courant. Quel crétin il avait été, ça le frappait de plein fouet maintenant. Pendant deux ans il s’était morfondu sur l’absence de la première personne à laquelle il se sentait vraiment irrémédiablement attaché, et maintenant qu’ils étaient réunis, il avait tout mis en œuvre pour la voir un minimum. Elle allait partir et il n’aurait même pas eu le temps de profiter de l’avoir près de lui. Quand elle se leva, il eut un réflexe stupide, celui de l’empêcher d’aller chercher dans cette armoire. « Non Aria, tu… » dit-il, sans beaucoup de conviction, en se levant à moitié du canapé, mais c’était trop tard, elle avait déjà saisi la boite. Il se rassit, les mâchoires serrées, pas tout à fait sûr de ce qu’il fallait dire ou faire là, à l’instant. Comment se sauvait-on de ce genre de situation ? La réponse s’imposa d’elle-même : on ne se sauvait pas. On se raclait la gorge et on attendait. Il le fit donc, déposant son assiette sur la table et se redressant pour se donner plus de contenance. Il l’avait toujours su que ce sujet allait refaire surface tôt ou tard. C’était sans doute pour le mieux. Il était parti. Il avait eu le cœur brisé et n’avait pas eu le courage de rester et de l’assumer, malgré ses belles promesses de le faire. Il avait fait ce que tout le monde aurait fait à sa place : il avait abandonné et s’était résigné. Et il l’aimait toujours, il l’avait toujours aimé, parce qu’elle ne lui avait jamais laissé le choix. Sans s’en rendre compte, elle n’avait jamais laissé Toby l’oublier, redémarrer à zéro. Même à Rio, à l’autre bout du monde, elle restait tapie dans ses pensées, jamais loin. Ses lettres avaient été la seule chose qui le rattachait encore à elle. Evidemment qu’ils les avaient gardées. Il l’aimait, comme un fou. Elle le savait, il ne s’en était pas caché, ayant pensé l’espace d’un instant que ça pouvait être réciproque. Alors comment avait-elle pu croire le contraire ? Ces lettres, c’était la seule preuve qu’il avait compté pour elle au moins moitié autant qu’elle comptait, elle, pour lui. Et alors qu’elle était là, ses mèches rousses tombant sur son visage alors qu’elle les passait en revue, il crut voir qu’il avait peut-être eu raison d’y croire.

Il ne dit rien. Il la regarda, hypnotisé, ne sachant pas par où commencer. Y avait-il encore la moindre chose à ajouter ou cette fenêtre sur leur passé en disait-elle assez long ? Il resta silencieux lorsqu’elle en lit quelques-unes, quand elle mit la boite sur le côté et quand elle se leva. Il ne dit pas un mot non plus quand elle revint et lui montra la sienne. Il se contenta de sourire, déchiré par les souvenirs qui s’étalaient devant ses yeux. Il tendit la main et saisit une photo d’eux deux. Il n’en avait eu aucune, puisqu’elles avaient toutes été prisés par l’appareil d’Aria et qu’elle les avait fait développer après qu’il soit parti. Il n’avait pas vu son visage pendant deux ans et pourtant son cerveau s’était refusé à en oublier le moindre trait, la moindre tâche de rousseur. Il examina le cliché qu’il avait en main, eux deux, pliés par un fou rire dont il avait oublié le déclencheur, assis sur des escaliers de marbre au pied d’un monument. Ils avaient si peu changés. Leurs visages étaient restés les mêmes. Au final, leurs caractères aussi. Ça ne tenait vraiment qu’à eux de retrouver leur lien d’avant. Peut-être même que ça ne tenait qu’à lui. Toby déposa la photo dans la boite qu’elle tenait entre les mains et fixa les yeux sur le visage parfait d’Aria alors qu’elle lui donnait des explications dont il ne s’était même pas rendu compte avoir besoin auparavant mais qui lui paraissaient soudainement vitales.

Voir des larmes couler le long des joues de la jeune fille lui fendit le cœur et il ne put s’empêcher de se rapprocher d’elle. Il ne pouvait plus laisser cette distance presque douloureuse entre eux, pas alors qu’ils avaient été si proches. Il voulait tellement retrouver ça, cette nuit féérique qu’ils avaient passé ensemble, les quelques heures où il avait vraiment cru pouvoir être heureux avec elle, sans la moindre retenue. Lorsqu’elle se tut, résolument évitant son regard, il n’eut pas d’autre choix que de combler l’espace entre eux. La voir si triste le tuait et il ne voulait certainement pas en être la cause. Si l’inverse se produisait, il le lui pardonnerait toujours, mais à la voir si vulnérable, il fut incapable de résister. Avançant vers elle, il la prit par la taille, la faisant tourner pour l’avoir face à lui. Ses doigts s’enroulèrent dans la matière familière du t-shirt et il observa les cheveux cuivrés d’Aria voler lorsqu’il expira. « Jamais je ne t’ai détesté. Tu m’en as jamais laissé l’occasion. C’était ma faute, ça l’a toujours été. » Ses yeux se baissèrent, croisant son propre regard dans les photos posées à l’intérieur de la boite. « J’en attendais trop de toi. Tu ne peux pas t’en vouloir, pour quoi que ce soit. C’est ma faute si on a pris de la distance, mais regarde, le fait que tu sois ici, maintenant, c’est la preuve qu’on peut surmonter ça, non ? C’est la preuve que rien ne peut nous séparer. Si tu ne veux pas d’un film à l’eau de rose, alors on sera un drame, une comédie, peu importe ! On sera ce que tu veux, mais, reste. Je ne supporterais pas de te perdre une deuxième fois.» Il leva une main vers la joue d’Aria et sécha du coin du pouce les larmes qui y étaient restées. Tout, mais pas la voir pleurer. La faire pleurer était peut-être la chose dont il se sentirait le plus coupable à jamais. « Je sais que j’ai été le dernier des cons depuis que t’es là, et je m’en veux, mais je sais pas quoi faire Aria, tu m’aides vraiment pas. Juste quand j’essaie de me caser, de passer à autre chose, tu débarques. Mais je te promets, je vais faire un effort. Que les choses redeviennent comme avant. Quand on était amis. Avant que je foute tout en l’air en en voulant plus. » Il laissa sa main sur sa joue, tandis que l’autre serrait encore un peu plus fort sa hanche. Là, à cet instant, ils n’avaient pas grand-chose d’amis. Il savait que leur posture était trop intime pour être celle d’amis. Il savait qu’il l’aimait toujours et qu’elle ne pourrait rien y changer. Mais surtout, il savait qu’elle l’avait éconduit une première fois et qu’il ne supporterait pas une seconde. C’était bien la raison pour laquelle il avait une petite amie, un alibi, car il était sûr qu’Aria le voyait comme un ami et pas plus. Et qu’il était sûr que si jamais un jour elle l’avait aimé, c’était le fantôme de lui, le Toby de Prague, et que les sentiments n’étaient plus d’actualité pour elle.


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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyVen 3 Fév - 23:21



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BACK INTO YOUR ARMS. I DON'T WANNA FALL TO PIECES.
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Aria n’était pas de ces filles qui pleurent pour un rien. Elle se plaignait rarement et ne versait qu’occasionnellement quelques larmes. Elle n’en faisait pas pour autant un drame. Toby la connaissait mieux que personne, il savait qu’elle était sincère et que ses larmes n’étaient pas destinées à lui tendre un piège ou à le radoucir. La distance entre eux se réduisit, il venait d’avancer vers elle. Comme le coup des photos, ce n’était en soit pas grand-chose, quelques mots volés ou un léger déplacement mais cela signifiait tellement plus. Elle ne s’était rendue compte qu’après s’être tue que son discours n’était peut-être pas le bienvenue, qu’elle aurait mieux fait d’y réfléchir à deux fois avant d’avouer une partie de ses sentiments les plus enfouis. Mais il était resté, il n’avait pas fuit, ne semblait pas avoir envie de fuir en courant. Plus que jamais, elle fixait le sol avec une grande attention mais il remédia à cela aussi, la faisant pivoter vers lui. Sentir ses doigts sur ses hanches lui rappela immédiatement la seule nuit qu’ils avaient passé ensemble, celle qui avait tout changé. Elle s’en rappelait chaque détail, les fossettes un peu rougies de Toby lorsqu’il s’était allongé sur elle après l’avoir poussé sur le lit. La façon dont il l’avait regardé après qu’elle fut déshabillée, comme s’il n’avait jamais rien vu d’aussi beau. Ses baisers, nombreux, inestimables, envoutants. Ses doigts qu’il passait le long de ses bras, la faisant frissonner d’attente et de plaisir. Ce simple contact venait de faire resurgir des souvenirs si plaisants qu’elle eut du mal à garder la tête froide pendant quelques instants. L’entendre dire qu’il ne l’avait jamais détesté lui enleva un poids qu’elle n’était pas consciente de posséder. Comme si le fait qu’il puisse lui en vouloir lui avait oppressé le cœur. Elle aurait voulu pouvoir l’enregistrer et se le passer encore et encore, bien que sa mémoire n’était pas prête d’oublier ces propos, ni ceux qui suivirent. Il pensait que tout était de sa faute, ainsi tout deux s’affublaient d’un crime qu’ils n’avaient pas réellement commit. Ils étaient sans doute tous deux coupables, aussi bien l’un que l’autre. Elle voulut le lui dire mais il ne l’avait pas interrompu une seule fois et décida de faire de même par respect pour lui. Un léger sourire fit une percée à travers ses larmes lorsqu’il évoqua le genre de film qu’ils pouvaient être. Il n’en savait rien mais elle la voulait sa comédie romantique. Elle voulait qu’ils retournent à Prague, dans cette auberge dans laquelle ils avaient séjournés. Elle désirait ardemment qu’il lui fasse l’amour comme la première fois, qu’il lui avoue qu’il n’avait jamais cessé de l’aimer. Elle voulait simplement une fin heureuse, sa fin heureuse. Mais il n’était pas dans un film bien qu’ils nageaient en plein mélodrame ce soir. « Tu ne me perdras pas, jamais. » Comme en témoigna la phrase qu’elle ajouta après qu’il ait terminé sa phrase. Quoi qu’il advienne, elle savait qu’elle ne pouvait se passer de lui. Même s’il lui fallait supporter ses nombreuses petites amies jusqu’à la fin de sa vie pour le savoir heureux alors elle le ferait sans rechigner. Elle ne voulait que son bonheur.

Elle hocha négativement la tête lorsqu’il affirma n’avoir pas eu un comportement respectable ces derniers temps. Il avait tord, elle s’était imposée ici, c’était entièrement sa faute, il ne pouvait pas prendre tous les tords pour lui. Ses dernières paroles lui firent un plaisir monstre tout en lui déchirant le cœur. Sans qu’elle n’y puisse rien faire, ses larmes redoublèrent et sa vision se troubla un peu plus. Elle ne voulait pas être son amie, elle ne voulait pas que les choses redeviennent comme avant, il n’avait rien gâchée, c’était elle, c’était sa faute et maintenant il pensait qu’elle avait tourné la page. « Je suis désolée. » Elle n’aurait jamais du débarquer comme ça, du jour au lendemain, c’était une erreur, sans doute la deuxième pire de sa vie mais elle ne pouvait se résoudre à partir de toute façon, elle ne pouvait que subir. Et comme dans un rêve où elle flotterait au dessus de son propre corps, elle s’entendit lui dire. « On peut y arriver, on peut faire que tout redevienne comme avant. » Sa voix lui paraissait étrangement calme alors qu’elle avait l’impression que quelque chose venait de se déchirer en elle. Son cœur, sans l’ombre d’un doute. Alors qu’elle mourrait d’envie de lui avouer ses sentiments, elle venait de lui assurer qu’ils pouvaient être copain copine. L’air ne semblait plus vouloir approvisionner ses poumons, elle sentait battre son cœur à tout rompre dans sa poitrine tandis qu’elle releva les yeux vers lui. Son cœur eut un raté et repartit de plus belle. Il était si proche, sa main sur sa joue était d’un tel réconfort qu’elle voulait pouvoir rester ainsi des heures. Le simple contact de sa main sur sa joue, ses doigts effleurant sa hanche de l’autre côté pouvait lui suffire pendant quelques heures, elle pouvait s’en satisfaire.

Mais la proximité venait aussi avec ses problèmes, notamment ses lèvres. Elle savait d’expérience qu’il n’y avait rien de mieux que de l’embrasser, que c’était un bonheur simple, pur comme il en existe peu. Elle n’avait qu’à avancer d’à peine quelques centimètres, à peine un mouvement en avant et se laisser aller, corps et âme. Elle se sentit s’approcher et corrigea son erreur au dernier moment. Alors que leurs nez se touchaient presque, dans un effort surhumain, elle parvint à détourner les têtes et se jeter dans ses bras pour faire diversion. Sa tête contre son épaule, elle le serra fort contre elle, comme si sa vie en dépendait. Les effluves de son odeur envahirent ses narines et pendant quelques secondes, elle se retrouva de nouveau dans cette chambre, dans ses bras, tout contre lui. Tout bascula de nouveau lorsqu’elle revint à la réalité. Elle s’écarta de lui en douceur et se leva tout en essuyant ses larmes, légèrement confuse. « Je suis vraiment désolée, j’ai bousillée ton tee shirt je crois. » Après toutes les révélations qu’ils venaient de subir, c’était surement la dernière des choses à laquelle il devait penser. Et sans attendre, elle éclata de rire. C’était un rire nerveux plus qu’autre chose, entrecoupé de reniflements peu glorieux mais elle évacuait comme elle pouvait la tension qui pesait sur ses épaules. « Je t’avais dit que je pleurais tout le temps devant ce film. » Elle parvint à articuler entre deux hoquets de rire et finit par se calmer. Ses joues essuyait et ses larmes endiguées, elle disposa les deux boites de souvenirs à terre et s’assit de nouveau sur le canapé, le plus loin possible de Tobias. Elle récupéra son verre et le but à une vitesse stupéfiante, surement pour se préparer à ce qui allait suivre, la dernière question qu’elle avait envie de poser et pourtant, celle qu’elle était obligée de prononcer, du fait de son nouveau statut d’amie. « Parle moi un peu de Siobhan, comment-est elle ? » Espérant sincèrement que le méprit qu’elle éprouvait pour cette fille n’ait pas transparut, elle esquissa un sourire en puisant dans ses réserves de gentillesse et leva la tête vers lui dans l’expectation d’une réponse.
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Tobias Blackheart
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TOBY
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptySam 4 Fév - 0:34

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100230946703 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100308715779

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Lorsqu’elle lui tomba dans les bras, Toby prit violemment conscience de la tournure qu’avait pris leur relation. Un virage dont il était censé se réjouir, officiellement c’était ce qu’il lui avait demandé après tout. Et pourtant, alors qu’ils scellaient leur amitié dans un câlin supposé anodin, il sentit distinctement une partie de son cœur se décrocher doucement et mourir. Elle venait de la tuer et le vide qui lui emplit la poitrine était la pire des sensations. Comment avaient-ils pu, en même pas une minute, en arriver là ? A s’emprisonner dans une amitié dont il n’avait clairement pas envie. Une amitié qui allait lui demander une quantité impressionnante d’efforts pour faire durer la mascarade. L’espace d’une seconde, alors qu’elle avait rapproché son visage du sien, il avait presque cru qu’elle allait l’embrasser. L’espace les séparant était devenu infime et il avait maudit cet espace, l’avait détesté de tout son être, la voulant contre elle, voulait la serrer si fort qu’ils ne sauraient plus où finit l’un et où commence l’autre. Il repensa à leur nuit à Prague, à leurs doigts entrelacés, aux cheveux défaits d’Aria sur l’oreiller, à la façon dont plus rien n’avait eu d’importance, dont il avait cru à une éternité ensemble, à un nous plus naturel que le soleil et la pluie. Aussi dure qu’avait été la chute le lendemain, pour rien au monde il ne regrettait cette nuit. Il aurait tout donné pour une autre, une deuxième chance avec elle, sans à priori, sans passé lourd qui les entravait constamment. Leurs nez se frôlaient, l’anticipation aurait presque pu tuer Toby. Il ne voulait pas la presser, il attendait qu’elle franchisse la dernière barrière. Pendant cette seconde qu’il avait savourée, il avait oublié tout sens de raison, il avait oublié sa toute fraiche résolution d’être son ami et de faire des efforts, seulement contrôlé par l’instinct de l’appel de ses lèvres sur celles d’Aria. Ne pouvant plus attendre, il s’apprêtait à combler les derniers millimètres quand elle détourna la tête et se blottit sur son épaule à la place. Il aurait dû être soulagé, il aurait dû reprendre ses esprits et tenter de se raisonner. Il savait que c’était la seule conduite normale et acceptable de sa part mais il en était incapable. En ce moment, il se détestait d’y avoir cru et il la détestait d’être si inconsciente. De jouer cruellement avec lui sans sembler s’en apercevoir. D’avoir les jambes nues et les cheveux lâchés. D’avoir une odeur de shampoing à la pomme délicieuse. D’être irrésistible avec des larmes au coin des yeux. Et d’être si belle dans son t-shirt. S’il ne l’aimait pas jusqu’à la folie, il l’aurait haïe.

Toby ne savait pas à quoi il s’attendait. C’était en partie sa faute, puisqu’il lui avait dit que c’était ce qu’il voulait. A peine cette phrase avait quitté ses lèvres, il s’en serait giflé. Pourtant, il le savait, il n’y avait pas d’autres issues. C’était ça, ou tout lui avouer et retourner case départ. Là où ils ignoraient quoi faire pour rester ensemble sans blesser l’un ou l’autre. C’était le seul compromis possible mais il se demandait déjà comment il allait tenir le coup. Cette créature vivait dans son appartement. Il allait la voir tous les jours. Prendre sur lui et regarder le film, prétendant passer une bonne soirée alors qu’il avait simplement envie de cogner dans un mur, ce ne serait pas suffisant. Même s’il y parvenait, il allait passer le restant de ses jours à lui sourire et manger des nouilles avec elle comme si de rien n’était. Tout à coup, les raisons pour lesquelles il l’avait tant évitée lui paraissaient logiques. C’était la seule solution viable pour lui. Elle rompit le contact et s’assit à ce qui semblait être des années lumières de lui, en comparaison de leur proximité toute récente. Il avait l’impression que l’air était devenu froid tout à coup à côté de lui. On aurait pu conduire un bus entre eux deux et il arracha son regard d’Aria, fixant de la façon la plus neutre possible l’écran de télévision, voyant défiler des images qui ne lui disaient rien, qui glissaient sur sa rétine sans s’y attacher. Il regardait mais il ne voyait rien. La question qu’elle posa ensuite lui glaça le sang. Siohban, vraiment ? C’était le moment de prononcer ce nom ? « Et toi, ton Esteban, comment-il est ? » cracha Toby, un peu plus durement qu’il ne l’avait prévu. Il ne voulait pas prononcer ça comme une insulte mais c’était sorti tout seul, sans que sa bouche ne consulte son cerveau. Il garda les yeux rivés sur la télé, ne voulant surtout pas croiser le regard d’Aria, tout sauf voir son expression. Avant qu’elle ait pu répondre, il soupira, tentant de se calmer. « Excuse-moi c’est juste que… » c’est juste que quoi ? Il décolla son dos du dossier du canapé et mit ses coudes sur ses genoux. Il fit un geste pour reprendre un bout de pizza mais à mi-chemin, se rendit compte qu’il n’avait plus aucun appétit. Alors il prit son verre et passa doucement son doigt sur la tranche, simplement pour avoir quelque chose à faire avec ses mains. « faut que je compartimente ma vie, tu sais ? T’en es une partie, Sio est une autre. Je suis pas sûr de vouloir… de vouloir mélanger. » Il prit une gorgée et la laissa stagner sur sa langue quelques secondes, le temps de sentir l’alcool lui brûler l’intérieur des joues, tout pour se débarrasser de ce goût de désespoir qui tachait son palais.

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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptySam 4 Fév - 16:09


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LET ME FALL IN LOVE WITH YOU AGAIN.
~~


Il y avait sans doute un million de choses qu’elle aurait préféré faire plutôt que de prononcer ici et maintenant le nom de Siobhan. Nager avec des requins affamés, escalader une montagne sans le moindre équipement, se faire arracher les ongles un par un faisait même parti de cette liste. Elle envisagea de continuer ces énumérations simplement pour pouvoir s’abandonner à des pensées positives quelques secondes supplémentaire mais toute sa concentration était nécessaire. Elle avait besoin de sourire et cela lui demandait beaucoup d’effort. Elle ne devait pas trembler et implorait ses muscles de lui laisser quelques minutes de répit. Pleurer de nouveau et s’abandonner au désespoir n’était pas non plus au programme pour le moment donc elle devait aussi chasser ses larmes. Elle n’était officiellement redevenue son amie que depuis quelques secondes et elle était déjà au bord du gouffre, prête à craquer d’une seconde à l’autre. Ce n’était ni plus, ni moins de la torture qu’elle s’était elle-même infligée. Respirer, ce geste si simple, si naturel et automatique semblait douloureux en sa présence. La réaction plus que violente de Toby face à sa question la tira de la léthargie qu’elle essayait d’adopter. Elle fronça les sourcils et tourna immédiatement la tête vers lui. Un espoir, infime certes, mais présent s’insinua en elle comme un poison violent. Il semblait jaloux, il en avait tout les symptômes. Il avait réagi violemment, sans prendre le temps de réfléchir, d’instinct. Il éviter consciencieusement son regard et se reprit assez rapidement. Il n’y avait aucune raison en soit pour qu’il soit jaloux. Lui-même avait une petite amie qu’elle se ferait une joie de sortir du paysage mais elle savait pourquoi. Non seulement il n’y avait absolument rien d’ambigüe avec Esteban, qu’elle soupçonnait d’être de l’autre bord, mais en plus c’est lui-même qui désirait être son ami. Observant ses mains qu’il ne semblait pas savoir qu’en faire, elle attendait une raison valable à ses agissements. Elle ne vint jamais. Il n’avait aucune explication à cet écart et venait sans doute de sortir la première chose qui lui était passé par l’esprit.

Au moment où cette pensée germa dans l’esprit d’Ariana, elle se détesta. Une haine farouche qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps refit surface et prit possession de son être. « D’accord. Mais Esteban va bien si tu veux savoir. On sort ensemble demain soir. » Nouvelle poussée de désespoir et de dégout. Ce n’était pas elle, ce n’était en rien la personne qu’elle aurait voulu être mais s’il y avait une chance, aussi mince soit-elle qu’il soit jaloux, il fallait qu’elle le sache. C’était ce fichu espoir qui la transformait en un monstre de cupidité. « Avec sa petite copine, ça doit être mon truc de jouer la troisième roue du carrosse. » Si la possibilité d’un avenir avec Toby avait quelque peu obscurci son jugement pendant quelques minutes, elle ne pouvait lui infliger ça, ou se l’infliger à elle-même. Si elle se trouvait déjà détestable de devoir passer du temps avec lui à faire semblant d’en apprécier chaque minute alors qu’elle ne rêvait que de le savoir à elle, manipuler, le manipuler n’était pas supportable. Ramenant ses jambes vers elle, Aria posa la tête sur ses genoux et se mordilla la peau pour ne pas céder aux larmes qui menaçaient de réapparaitre à tout moment. Elle ne savait plus que dire ni que faire, c’était une situation intenable et s’il avait prit l’habitude de l’éviter depuis qu’elle habitait ici, ce serait surement à son tour de faire de même, ne pouvant pas vivre ce genre de soirée plus d’une fois par semaine. Aria prit une grande inspiration avant de relever de nouveau la tête. Considérant ses options, elle décida que la vodka était peut-être la meilleure solution, avec un peu de chance son ventre vide ne la supporterait pas et elle pourrait aller se coucher dans peu de temps sans avoir l’air de vouloir quitter cette soirée à tout prix. Un sourire des plus forcé s’inscrivit sur ses lèvres et elle attrapa les deux shots qu’elle avait préalablement et les remplit de vodka. « Je pense qu’il est tant de sceller ce nouvel accord par un petit jeu. A chaque fois qu’Hilary prononce le mot amour ou le verbe aimer, peu importe la déclinaison, on boit. » Elle lui tendit son shot et justement, l’actrice parlait de combien elle avait aimé son Gerry. « A la tienne. » L’alcool lui brula la gorge et elle ne pu s’empêcher de faire un légère grimace. Dans moins de quinze minutes, elle serait hors jeu et pourrait aller se maudire pour l’éternité dans sa chambre.
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Tobias Blackheart
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptySam 4 Fév - 18:09

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Esteban avait une petite amie. Cette info était supposée rassurer Toby ? Parce que si oui, c’était clairement un échec. Lui, il en avait bien une aussi et ça ne l’avait pas empêché d’être à deux doigts de se jeter sur Aria. Il essaya un moment de l’imaginer avec quelqu’un, mais il n’y parvenait pas, dans un élan de possessivité qui ne se révélait que quand il était question d’elle, il lui était impossible de la voir avec quelqu’un qui n’était pas lui. Ils étaient trop parfaits l’un pour l’autre. Elle anglaise, lui canadien, leur rencontre n’avait pas été une coïncidence, ça avait été écrit quelque part, décidé par une entité plus grande qu’eux et il était prêt à défendre cette thèse bec et ongle. Mais puisqu’elle en avait décidé autrement, la partie la plus raisonnable de Toby, qui malheureusement était rarement celle qu’il écoutait, lui disait de faire preuve de respect et de ne pas insister. Pour une fois, il ferait mieux de s’y faire. Qu’il arrête ce masochisme qui le poussait à entretenir ses propres sentiments. Il avait toujours été persévérant en matière de fille, exclusivement par amour-propre, mené par le challenge que présentait un rejet mais Aria… En ce qui la concernait, il était foutu. Elle lui avait enfoncé un couteau dans le cœur jusqu’à la garde et d’une seconde à l’autre, ses décisions envers elle changeaient du tout au tout. Une minute il voulait l’avoir pour lui et rien que pour lui, à jamais, et l’autre il tentait de se raisonner, savourer une amitié envers laquelle il était censé être reconnaissant. Après tout, en deux ans d’absence, c’était tout ce qu’il avait désiré. De l’avoir près de lui, ne serait-ce que comme ami. C’était mieux que rien. Il ne retomberait pas une seconde fois dans le même piège et s’habituerait à garder ses sentiments sous contrôle, car l’avoir sur le même canapé que lui était une chance, un cadeau et il se sentait incroyablement crétin que de ne pas être foutu d’en profiter.

Occupé à en vouloir à Aria, sans être sûr de la raison, il ne répondit pas à ses propos bien qu’il trouvait stupide qu’elle dise être la troisième roue du carrosse, ne comprenant pas comment avoir un pote qui est casé pouvait faire d’elle une habituée du concept. Bien sûr, Toby n’allait pas chercher plus loin qu’Esteban, préférant être littéral avec la petite rousse, de peur de lire entre les lignes des sous-entendus qui n’existaient même pas. Chacun de leur côté du canapé, lui et sa mine renfrognée, il avait du mal à comprendre toutefois comment en l’espace de quelques secondes ils étaient passé d’une étreinte si proche à une guerre froide. Il était le seul à se battre, il le savait, le fait qu’elle continue à lui parler d’un ton égal prouvait qu’elle ne lui en voulait pas pour le ton violent qu’il avait emprunté instinctivement. Il essaya de desserrer ses poings sur ses genoux mais ses muscles n’obéissaient pas, toujours sous le choc de l’avoir entendu parler de Siohban. Pourquoi lui en voulait-il tellement pour cela ? Peut-être parce qu’elle avait brisé ce moment presque sacré entre eux. Leur première conversation à cœurs ouverts en deux ans. Il avait fallu qu’elle la lui déchire sous les yeux en mentionnant un sujet qui n’était simplement pas le bienvenu quand ils étaient tous les deux. Dans une tentative efficace pour changer de sujet, Aria proposa un jeu de picole. Ce qui était, et cela avait été prouvé des tonnes de fois, encore le meilleur stratagème jamais trouvé par l’homme pour détendre l’atmosphère. Aussi Toby s’y prêta avec bon cœur. Il joua le jeu, riant lorsqu’Hilary enchainait avec le mot aimer plusieurs fois, leur donnant à peine le temps de remplir leurs verres. Il n’était pas dupe, il savait ce qu’elle essayait de faire par là : être frappée de plein fouet par la vodka au plus tôt et avoir une excuse béton pour aller se coucher. Puisqu’il savait parfaitement bien qu’elle tenait très mal l’alcool, c’était un alibi en or. Dommage pour elle, elle ne s’en sortirait pas si facilement. Lui aussi pouvait être pernicieux s’il le voulait et il était tout à fait prêt à retourner son petit jeu contre elle. Il ne la laisserait pas lui filer entre les doigts alors que l’occasion était si belle. Il allait la faire parler.

Ils laissèrent une vingtaine de minutes s’écouler, alternant les périodes creuses et les moments où les shots se suivaient de près, échangeant à l’occasion un commentaire sur tel ou tel point mais dans les grandes lignes gardant la discussion à un minimum. La vodka avait commencé à chauffer légèrement les joues de Toby, qui se sentait audacieux tout en ayant toujours complètement conscience de ses actes. Aria, comme prévu, tenait plus difficilement le rythme. Il la voyait du coin de l’œil commencer à être un peu moins stable, plus brouillon dans ses gestes. Elle n’allait pas tarder à lui fausser compagnie, il le sentait, et le niveau de la bouteille avait méchamment descendu. C’était maintenant ou jamais. Avançant vers elle sur le canapé, assez pour prouver qu’il voulait engager la conversation, pas assez pour lui faire peur, il lança un sujet en apparence anodin. « Au fait, c’était comment de danser sur les bars en Russie ? » Il était allé en Russie aussi dans son trajet, mais c’était avant de rencontrer Aria. « On a jamais parlé de ce que t’as fait après Prague, en fait. Dis-moi, tu dansais avec qui ? » Il posait enfin une question qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle était venue le rejoindre : par qui l'avait-elle remplacé ? Une fille comme elle, ça ne peut pas voyager seul pour longtemps, pas vrai ? Elle était drôle, sociable, discutait avec tout le monde et le fait qu'elle semble parler toutes les langes de la planète avait beaucoup aidé à faire des rencontres avec les autres voyageurs. D'ailleurs, à l'auberge où ils étaient ensemble à Prague, elle faisait la causette avec des personnes des quatre coins du monde pendant qu'il tentait tant bien que mal de se faire comprendre avec les mains. Il y avait bien quelqu'un qui avait pris sa place, non ? Qui avait trouvé en Aria ce que lui avait trouvé, une partenaire, une compagne de voyage, une âme-sœur dans le plus pur sens du mot.


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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptySam 4 Fév - 20:52



©TUMBLR SING FOR THE LION AND LAMB + DUSTY SPRINGFIELD
WHEN I SAID I NEEDED YOU, YOU SAID YOU WOULD ALWAYS STAY. IT WASN'T ME WHO CHANGED, BUT YOU, AND NOW YOU'VE GONE
AWAY. DON'T YOU SEE THAT NOW YOU'RE GONE AND I'M
LEFT HERE ON MY OWN, THEN I HAVE TO FOLLOW YOU.
~~

Si le premier verre eut quelques difficultés à passer, le deuxième, le troisième et tous les autres semblaient indolores, au contraire. Elle se mettait à apprécier l’arrière goût que la vodka laissait sur son palais. Si elle n’était pas certaine que cette alternative soit la bonne, elle conclue très vite que c’était exactement ce qu’elle devait faire. Elle n’avait jamais eu l’alcool mauvais, boire faisait ressortir son côté mauvaise fille, elle devenait plus audacieuse, encore plus libre. Elle comprenait pourquoi son père s’était réfugié derrière son travail mais surtout, derrière le whisky, ça vous libère de toutes vos obligations, de toutes les peines. Ça vous rend léger, euphorique. Elle se sentait déjà beaucoup mieux, ses problèmes étaient loin d’être réglés mais elle était là, et Toby juste à côté mais la peine s’était adoucie. Elle noyait son chagrin dans l’alcool et ça marchait tellement bien. Elle vida un nouveau shot et tourna la tête vers Tobias étant donné qu’il s’était approché d’elle. Un sourire niais s’afficha sur son visage lorsqu’elle leva les yeux vers lui. Il était tellement beau que c’en était indécent. Ses cheveux d’or lui seyaient si bien qu’il aurait très bien pu descendre d’un ange. Son visage était gracieux sans pour autant féminin, ses yeux un puits sans fond où elle aurait tant aimé pouvoir se perdre à nouveau, sans appréhension. Elle s’approcha de lui à son tour sans pour autant le toucher bien que la tentation était forte. Lorsqu’il évoqua les bars en Russie, son sourire se fit plus grand encore. Elle en gardait d’excellents souvenirs, ces gens là savaient boire, il n’y avait pas photo. Elle s’était fait traiter de mauviette tant de fois que c’en devenait une mode. C’était là qu’elle avait développé une plus grande résistance à la vodka mais ce temps là était désormais révolu et elle était redevenue une mauviette, comme ils aimaient tant l’appeler.

« Ah, la Russie. » Sans aucun doute son meilleur souvenir après Prague, bien qu’elle soit une fille du soleil. Si penser à cela la rendait heureuse, la question suivante de Toby en ôta toute trace sur son visage. Elle mit plusieurs secondes à comprendre ce qu’il voulait réellement dire, secondes au cours desquelles son sourire s’était évanoui, lentement fané. Son cerveau repartit immédiatement à cette époque, cette soirée là plus particulièrement où elle avait dansé sur le bar. Elle pouvait revoir les yeux d’un noir d’encre de Sven, ses cheveux d’ébène. Elle se voyait lui tomber dans les bras lorsqu’elle était descendue de ce bar, poser spontanément ses lèvres sur les siennes pour lui voler un baiser comme si c’était parfaitement naturel de le remercier ainsi. Ce soir là, elle l’avait comparé à Toby, aussi blond que Sven était brun. C’était aussi le premier soir où elle s’était autorisée à coucher avec quelqu’un d’autre. Secouant la tête comme pour stopper ce flot de souvenirs, elle se replace contre l’accoudoir et observe la télévision sans vraiment la voir. Ils avaient réussis à trouver une sorte de terrain d’entente, une sorte d’accord tacite qui impliquait qu’aucun d’eux ne parle de quelque chose d’important. Ça semblait plus tacite d’un côté que de l’autre. Alors qu’elle était sur le point d’abandonner et de tout lui avouer, qu’est ce que ça pouvait bien lui faire de toute façon, elle décida de faire les choses autrement. Elle se recomposa un sourire et se leva du canapé. Pendant quelques secondes, le monde tangua autour d’elle mais le sol de nouveau stable, elle se déplaça d’un pas bien mal assuré vers la chaine stéréo pour l’allumer. La dernière chanson à la mode de Lady Gaga couvrit immédiatement le film qui ne les intéressait plus depuis un petit moment.

« Avec qui je dansais, ça n’a pas d’importance. » Elle lui adressa un sourire après avoir haussé la voix pour se faire entendre. Rapidement, son corps se cala sur le rythme de la musique et elle se mit à danser tout en s’avançant vers lui. Elle adorait danser. Elle ne le faisait que rarement, mais c’était une activité qu’elle appréciait. Peu lui importait qu’on la regarde ou non, si Aria fréquentait les boites de nuit, c’était seulement pour son simple plaisir. Elle évita la pirouette, peu certaine de pouvoir rester debout mais se mit dos à lui et ondula jusqu’au sol avant de se relever et de se tourner vers lui, une main tendue. « Aujourd’hui, c’est avec toi que je danse. » Elle lui lança un sourire plein d’encouragement, récupéra sa main et continua à danser. Il se lèverait s’il en avait envie, elle était partie et s’amusait comme une petite folle. Il fallait avouer que ce n’était pas particulièrement le style de musique qu’elle appréciait mais on pouvait danser sur tout, elle en était persuadée. Lorsqu’il se leva enfin, elle lui offrit un magnifique sourire et s’approcha de lui. Ils étaient deux, ils n’allaient pas non plus danser à quinze mètres l’un de l’autre. Qui plus est, elle avait terriblement envie de le sentir contre elle, ne serait-ce que quelques secondes. Elle s’approcha donc de lui, vraiment près, trop près même et continua de danser. A peine dix petites secondes plus tard, la chanson de Lady Gaga disparut pour laisser place à Stay with me baby de Lorraine Ellison, beaucoup plus lente. Le slow était de rigueur et elle ne réfléchit pas un instant avant de passer un bras derrière Toby et de poser sa tête contre son épaule. Après tout, il fallait bien honorer la musique. Ce n’était pas comme cela qu’elle dansait sur les bars en Russie mais c’était la musique qui passait à la radio. En ce moment précis, appuyée contre lui, la musique résonnant dans l’appartement, elle était merveilleusement bien. Comme si l’heure précédente n’était pas arrivée, comme si les deux années précédentes ne s’étaient pas passées. Ils étaient tous les deux, l’un dans les bras de l’autre, simplement. « Toby, je t’ » Elle venait de chuchoter à son oreille mais arrêta sa phrase en plein milieu, consciente qu’elle allait lui avouer qu’elle l’aimait. Elle se recula soudainement et la panique et l’alcool ne faisant pas très bon ménage, s’étala de tout son long au sol. Elle avait raté le canapé d’à peine quelques centimètres. Sa chute était tellement rapide qu’elle en oublia de crier et se retrouva seulement appuyée sur les coudes, allongée par terre. Un rire s’échappa de sa gorge tant la situation était ridicule, et la scène hilarante à y repenser. L’alcool anesthésiait la légère douleur qu’elle aurait du ressentir, elle n’avait donc pas mal. Aria se retourna et s’assit au sol, cela semblait plus sage. « C’est comme ça que ça c’est terminé aussi en Russie. » Elle rit de nouveau en lui lançant un léger regard. Elle aurait donné cher pour savoir ce qu’il pensait en cet instant, s’il avait comprit ce qu’elle s’apprêtait à dire.
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Tobias Blackheart
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TOBY
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptySam 4 Fév - 22:12

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100230946703 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120201100308715779

then you open up your eyes and you don't feel lonely
see it feels bad now but it's gonna get better someday

Il voulait le savoir. Qui s’était occupé d’elle une fois qu’il n’était plus là pour le faire ? Qui avait été son compagnon de route, son nouveau Toby, sa nouvelle victime ? Car il supposait – ou plutôt espérait – que si elle n’avait pas été prête pour lui, elle ne l’avait été pour personne. Il ne supporterait pas l’idée que ce n’était ni le timing ni les conditions qui les avaient empêchés d’être ensemble, mais lui. Pourtant il n’était pas dupe. Il savait qu’une fille comme Aria ne pouvait pas rester seule bien longtemps. Avec son accent british et ses grands yeux, elle pouvait se mettre n’importe qui dans la poche. Avec lui, elle n’avait même pas eu à faire d’efforts ou à prononcer le moindre mot. Elle s’était contentée de dormir dans le train et il avait été incapable de détacher ses yeux d’elle. Elle ignorait complètement l’effet qu’elle avait sur les hommes, mais lui était bien placé pour savoir qu’il n’était pas anodin. Ensemble, à Prague, il ne la lâchait pas du regard une seule seconde, de peur qu’elle lui échappe. Alors, quand il était parti, elle n’avait résolument pas pu rester seule longtemps. Il voulait savoir. Il en avait besoin. Egoïstement, il éviterait le sujet de Siohban aussi longtemps qu’il le fallait mais il ne laisserait pas Aria faire de même. Pour quelques secondes, elle s’en alla loin de lui, très loin, en Russie et il la laissa faire, scrutant son visage en espérant y trouver des réponses. Il la connaissait trop bien pour qu’elle puisse lui cacher délibérément des choses, à plus forte raison quand la vodka avait un rôle dans l’histoire. Elle avait les yeux fixés sur un point dans le vide entre elle et la télévision, semblant complètement perdue dans ses souvenirs. Toby en eut un pincement au cœur. A ce moment, il se rendait compte qu’il y avait véritablement tout un pan de la vie d’Aria dans lequel il n’avait aucun droit, dans lequel il n’existait même pas. Il n’était pas là quand elle dansait sur les bars en Russie. Qu’avait-il été pour elle, dans le fond ? Il était ce gars avec qui elle avait valsé sur le pont Charles. Il n’était qu’un gars, dans une ville. Qui sait combien il y en avait-eu, des Toby ? Des types qui l’avaient fait danser à Moscou, à Paris, à Rome, à L.A. ? Qu’est-ce qu’il serait, maintenant ? Le gars qui la ferait danser à Rio, avant qu’elle ne prenne sa valise qu’elle n’avait toujours pas défaite et s’en aille, virevolter ailleurs…

Il n’était plus fâché. Alors qu’il la regardait ondoyer au rythme des notes, une princesse dans son salon, il ne lui en voulait plus. Il n’était pas même triste. Plutôt… résigné. Comme s’il savait qu’il ne pourrait pas la garder près de lui, malgré les efforts qu’il était prêt à mettre en œuvre. Si elle voulait danser, alors qu’ils dansent. C’était bien la moindre des choses qu’il pouvait faire pour elle. Il se leva et l’accompagna, en fermant les yeux il aurait été transporté deux ans auparavant, dans les boites intemporelles de la capitale tchèque. Mais il décida de les garder ouverts. Il ne voulait pas rater une seconde du spectacle qu’elle offrait, les joues rouges, les cheveux accompagnants chacun de ses mouvements, dans un t-shirt trop grand du Hard Rock Café. A ses yeux, elle n’avait jamais été plus belle. Toby fut presque soulagé quand la musique changea. Ils avaient enfin une vraie raison pour être proches à nouveaux, pour la serrer contre lui et sentir son corps fin dans ses bras. Lorsqu’elle se leva sur la pointe des pieds pour lui parler dans l’oreille, son cœur rata un battement. Est-ce qu’elle était vraiment sur le point de dire… ? Il ne le sut jamais. Le rêve vaporeux dans lequel ils dansaient tous les deux disparut soudainement lorsqu’elle recula brutalement comme s’il venait de la mordre. La chute qui suivit fut tellement gracieuse qu’elle parut presque être au ralenti et il ne put s’empêcher de joindre son rire à celui, cristallin, d’Aria. Il avança vers l’endroit où elle se trouvait et s’assit juste en face d’elle, une jambe de chaque côté de la fine silhouette de la jeune femme. Ne supportant plus la distance qui semblait être devenue une nouvelle habitude entre eux, il passa ses bras dans le dos d’Aria, qui riait toujours, et la fit glisser vers lui. « Ça en a pour moi. De l’importance. Ça ne devrait probablement pas mais ça en a. Parce que pendant que tu dansais sur les bars en Russie, moi j’écumais ceux de Rio en espérant t’oublier. Et je n’ai pas réussi, sinon tu ne serais pas ici maintenant. Tu le savais que je t’aimais, je te l’ai jamais caché. T’aurais dû te douter du mal que ça me faisait de recevoir tes lettres, de savoir que pendant que je déprimais ici, toi tu t’éclatais là-bas. T’as pas idée du nombre de fois où je suis resté à fixer l’écran de mon ordinateur, me demandant si oui ou non je devais acheter un billet d’avion et venir te rejoindre. Chaque fois, quand je me décidais à le faire, je recevais une carte d’un nouvel endroit, m’expliquant à quel point tu t’amusais. Et moi, la seule chose que je lisais c’était que tu t’amusais sans moi. » Il jouait avec une mèche rousse sur l’épaule d’Aria, ne sachant pas trop pourquoi il lui confiait toutes ces choses mais sachant qu’il avait raison de le faire. Certaines choses ne peuvent pas rester secrètes indéfiniment. « Je ne veux pas te faire te sentir coupable de quoi que ce soit, t’as pas fait exprès de me briser le cœur, je t’ai pardonné immédiatement. Mais y avait un gars en Russie, pas vrai ? Et un à Los Angeles. Si tu savais comme je regrette... J’aurais jamais dû partir. J’aurais dû rester, et me battre pour toi. » Il observa son visage, sur lequel se mêlaient des expressions qu’il préférait ne pas prendre le temps d’identifier. « Allez, viens, je vais te mettre au lit. J’espère vraiment que tu as bu assez de vodka pour avoir oublié tout ce que je viens de dire, demain matin. » continua Toby avec un doux sourire. Peut-être qu’ils n’étaient plus à ça près ? Quoi qu’il en soit, il ne voulait pas risquer de refaire les mêmes erreurs qu’avant. Il avait déjà eu sa chance une fois.

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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptySam 4 Fév - 22:56



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I COULD FEEL IT FROM THE START, COULDN'T STAND TO BE APART. SOMETHING ABOUT YOU CAUGHT MY EYE, SOMETHING MOVED ME
DEEP INSIDE. DON'T KNOW WHAT YOU DID BOY BUT YOU HAD
IT AND I'VE BEEN HOOKED EVER SINCE.
~~

Le sol n’était pas stable et l’appartement tournait autour d’elle. Seul Toby, puissant, majestueux restait immobile dans son champ de vision. A vrai dire, une fois qu’elle posait les yeux sur lui, elle ne voyait rien d’autre alors le ciel pouvait bien lui tomber sur la tête elle n’en avait que faire. Elle riait toujours et l’entendre la rejoindre à son tour lui fit chaud au cœur. Cela faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient pas été heureux ensemble, qu’ils n’avaient pas ri. Cela pouvait paraitre simple et banal mais c’était en quelque sorte un tournant de leur histoire. Lorsqu’il vint se poser en face d’elle, Aria posa naturellement une de ses mains sur sa jambe et la caressa instinctivement, sans même y penser. Le contact entre eux avait toujours été quelque chose de très naturel et ça aussi, ça lui avait manqué. Elle pensait qu’elle avait réussi à dévier la conversation mais à l’entendre, elle avait simplement gagné du temps, quelques minutes de répit avant la grande explication. C’était à son tour de s’épancher, de lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Et c’était loin d’être plaisant à entendre. Elle savait qu’elle l’avait fait souffrir, surement plus que n’importe qui. Elle en avait conscience, chaque lettre qu’elle envoyait lui déchirait le cœur mais il fallait qu’elle garde contact avec lui, il le fallait. Elle n’avait pu se résoudre à simplement couper les ponts, c’était trop difficile. Peut-être que s’il lui avait avoué ses sentiments avant, elle l’aurait laissé s’envoler mais n’en était même pas certaine. Elle n’avait pensé qu’à elle, qu’à la douleur qu’elle ressentirait s’il l’avait oublié. Quelque part, le malheur de Toby la flattait. A peine cette pensée lui avait effleuré l’esprit qu’elle se serait giflée. Elle était horrible de penser comme cela, ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas. Et par ailleurs, ce n’était pas vrai. Ce qu’elle n’avait jamais dit dans ses lettres c’est qu’à chaque fois qu’elle rencontrait un garçon, elle ne pouvait s’empêcher de le comparer à Toby. A chaque fois qu’elle posait ses lèvres sur celles d’un autre, elle se propulsait dans cette chambre miteuse où elle avait passé la meilleure nuit de toute sa vie. Et lorsqu’elle s’était finalement installée à Los Angeles, elle ne pensait qu’à Rio, ses plages, sa chaleur, Tobias. Partout où elle allait il y était aussi, en quelque sorte. « Tu aurais du. » Elle murmura ces quelques mots après qu’il lui ait avoué qu’il avait de nombreuses fois voulu la rejoindre. Ça ne changeait rien, aujourd’hui le savoir ne changeait rien mais c’était dit. Elle aurait tellement aimé vivre toutes ces aventures avec lui.

Il avait tout comprit, il la connaissait si bien qu’il savait pour la Russie, et Los Angeles. Elle attrapa sa main qui jouait avec ses cheveux, la serra fort tout en hochant la tête. Il savait mais elle se devait de confirmer. Et cette pensée la torturait parce qu’il n’avait pas droit de lui dire ça maintenant, alors qu’il était avec Siobhan. Elle aussi avait tenté en vain de l’oublier. Elle aussi s’était lancée à cœur perdu dans cette nouvelle relation avec Sven pour pouvoir effacer le souvenir si divin de Toby qui restait gravé dans sa mémoire. « Et maintenant tu as tourné la page. Et moi je suis là, à me battre pour toi. » Elle n’était pas certaine qu’il ait entendu ce qu’elle avait dit, ne savait pas non plus si elle désirait que ce soit le cas. Elle ne savait plus, le monde semblait tout d’un coup beaucoup trop flou. La fatigue commençait à s’emparer d’elle, effet secondaire d’une trop grande ingestion de vodka. Elle hocha la tête lorsqu’il proposa de la ramener au lit. Elle se leva doucement et le regarda avec cet air de chien battu qui lui allait si bien. Aria était parfaitement capable de rejoindre la chambre toute seule mais elle voulait le sentir contre elle encore une fois. Une fois au lit, elle attrapa sa main et le tira vers elle. « Reste, reste s’il te plait. » Elle ne voulait pas qu’il parte, elle voulait passer la nuit avec lui, toute ses nuits. A défaut de pouvoir toutes les posséder, une seule était suffisante. « J’espère que je n’oublierai rien, j’espère que je n’oublierai jamais à quel point j’ai été égoïste, à quel point je ne te mérite pas. »
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Tobias Blackheart
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyDim 5 Fév - 13:28

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120205022834380678 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120205023011546576

oh but that night was more than just right
I didn't leave you 'cause I was all through, oh I was overwhelmed
and frankly scared as hell because I really fell for you


Le corps frêle d’Aria était si léger dans ses bras alors qu’il la porta jusqu’à sa chambre, excuse pour l’avoir contre lui. Il sentait son coeur battre contre son avant-bras et se disait qu’il était bien trop rapide pour que ce soit normal. Elle était si drôle quand elle avait trop bu. Elle était si libérée, si franche, et par extension, lui aussi finissait par l’être. S’ils buvaient de la vodka à la place de l’eau, ils s’entendraient toujours à merveille elle et lui. Malheureusement, aussi parfait qu’était ce moment à ses yeux, se parler à bâtons rompus, rire ensemble, Toby savait que ça ne durerait pas. Le lendemain matin marquerait le début d’un jour comme tous les autres, du retour de tous les non-dits qui les entravaient, et peut-être même d’une nouvelle gêne, celle de toutes ces choses qu’ils s’étaient dit la veille sans vraiment y avoir pensé. Alors qu’ils étaient assis près du canapé, elle avait murmuré quelque chose si bas qu’il ne l’avait pas bien entendu, la radio continuant toujours à passer en fond musical, et il avait eu peur de ce que ça pouvait être. Il avait peur qu’elle n’aille trop loin. Que, désinhibée par l’alcool, elle lui chuchote des mots qui allaient vraiment faire des dégâts. Qui allaient passer le point de non-retour qu’ils avaient si précautionneusement évité depuis le début de la soirée.

Il préférait ne pas y penser. On disait un tas de trucs quand on avait l’alcool à la place du cerveau et il ne fallait pas toujours en prendre compte. Aussi essaya-t-il d’oublier leurs dernières minutes dans le salon quand il la déposa le plus délicatement possible sur le lit. Alors qu’il fit glisser les couvertures sur elle pour qu’elle n’ait pas froid, il la sentit agripper son poignet du bout des doigts. Il balaya son doux visage du regard alors qu’elle commençait déjà à s’assoupir. Une petite voix dans sa tête lui dit de quitter cette pièce, d’aller se coucher dans son propre lit et d’oublier ce qui venait de se passer. Ce serait tellement plus simple à expliquer le lendemain matin. Cette voix était pourtant complètement inutile. Il savait qu’il resterait si elle le lui demandait. Qu’il était incapable de penser raisonnablement quand elle lui parlait avec cette voix grave de sommeil, ses yeux papillonnant pour lutter contre le sommeil. Alors il enleva ses chaussures du bout du pied et se glissa près d’elle. Aria se blottit comme instinctivement sur son torse et il referma son bras sur elle. « Evidemment que je reste. Fais de beaux rêves. » dit-il en lui posant un innocent baiser sur le front. Elle sembla s’endormir presque immédiatement et Toby se laissa porter par la respiration régulière de la petite silhouette contre lui. Elle souriait dans les bras de Morphée, apparemment faisait un rêve plaisant. Il eut du mal à trouver le sommeil. Son corps tout entier semblait vouloir l’empêcher de rater une seule seconde de ce moment alors qu’il faisait lentement courir ses doigts le long du bras d’Aria. Tout à coup, il ne se sentait plus coupable de quoi que ce soit, plus en colère non plus. Il avait simplement la sensation d’être à sa place.

Ce ne fut que quelques heures plus tard qu’il finit par sombrer. Il dormit comme une pierre, tant que lorsqu’il s’éveilla, il eut l’impression qu’il venait seulement de poser la tête sur l’oreiller. Les rideaux n’ayant pas été fermés la veille, il fut forcé d’ouvrir les yeux quand un rayon de soleil se posa lui titilla les paupières. Il ouvrit les yeux difficilement, constatant que la pièce entière était baignée de lumière et lui chauffait doucement la joue. La première pensée qui lui effleura l’esprit fut aujourd’hui, c’est samedi, et tu ne travailles pas de toute la journée. Il s’étira paresseusement et sentit la petite forme féline contre lui s’éveiller à son tour. [color=#95B4B0] « Bonjour toi. » Les yeux mi-clos, Toby dégagea le visage d’Aria d’une mèche de cheveux rebelle et se pencha vers elle, l’embrassant doucement sur les lèvres comme si c’était la chose la plus naturelle à faire. Alors qu’il redressait la tête, le déclic se fit. Soudain alerte, il écarquilla les yeux et fit un bond en arrière, comme s’il venait de recevoir un choc électrique. « Oh merde, excuse moi ! J’ai cru que… » il s’apprêtait à dire j’ai cru que tu étais Sioh mais s’arrêta à temps, sachant que ce n’était probablement pas ce qu’Aria voulait entendre. Depuis le début, elle semblait avoir du mal à la supporter alors qu’elles ne s’étaient croisées que quelques fois. Il s’était toujours dit qu’elle avait ses raisons. Il n’essayait plus de comprendre tout individu de sexe féminin. Mais s’il avait fini sa phrase, ç’aurait été un mensonge. Ce qu’il avait cru, c’est qu’ils étaient ensemble. Qu’elle était à lui et rien qu’à lui, et que l’embrasser en guise de bonjour était dans l’ordre des choses. Au lieu de ça, il préféra laisser sa phrase en suspens et se relever en position assise, mettant autant de distance entre eux que ce lit le permettait. « Hum, je… Ça va ta tête ? » lui demanda-t-il en repensant à la vodka de la veille. Elle n’avait pas du tout l’air d’être victime de la gueule de bois, mais il lui fallait à tout prix un alibi et il aimait à se dire qu’il était resté ici pour s’occuper d’elle et non par pur intérêt personnel.

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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyDim 5 Fév - 15:29



©TUMBLR SING FOR THE LION AND LAMB + NICOLE KIDMAN
IN A VERY UNUSUAL WAY ONE TIME I NEEDED YOU. IN A VERY UNUSUAL WAY, YOU WERE MY FRIEND. MAYBE IT LASTED A DAY, MAYBE IT LASTED AN HOUR. BUT, SOMEHOW IT WILL NEVER END. IN
A VERY UNUSUAL WAY I THINK I'M IN LOVE WITH YOU.
IN A VERY UNUSUAL WAY, I WANT TO CRY.
~~

Toute la pression de ces derniers jours semblait l’avoir assommée et elle croulait sous la fatigue. Si elle avait du mal à garder les yeux ouverts, son sourire ne s’éteignit pas pour autant. Il avait accepté de la porter, de rester. Elle se cala contre son torse au moment même où sa tête toucha les coussins, comme si c’était son oxygène. Aria était tellement bien qu’elle s’endormit en un rien de temps, Toby occupant la moindre de ses pensées. Elle s’était réveillée plusieurs fois dans la nuit, notamment une où elle avait gouté les effets de la vodka sur un estomac presque vide. Elle s’était lavée les dents dans le plus grand silence, avait enlevé son short et ses chaussettes et s’était remise au lit sans pour autant le réveiller. Sa main caressa légèrement la joue du jeune homme avant de reprendre sa place initiale. Elle était si bien qu’elle sombra de nouveau dans un sommeil réparateur. Cette fois ça, ce n’était pas son estomac capricieux mais le soleil qui illuminait la pièce qui la réveilla. Elle fronça le nez, hésitant ou non à se retourner lorsqu’elle sentit une main repousser une de ses mèches. Ouvrant rapidement les yeux, ils se posèrent sur Toby, à quelques centimètres d’elle. Son cœur s’envola et elle jeta un regard autour d’elle. Ils étaient dans sa chambre, habillée, elle venait de réveiller donc ils n’avaient rien fait de sexuel à priori. La soirée de la veille était comme embrumée dans son esprit, elle avait beaucoup de mal à s’en remémorer la fin. Avant qu’elle ne puisse chercher plus en avant dans ses souvenirs, Toby l’embrassa. Sans prévenir, il s’était simplement avancé comme si c’était la chose à faire en cette situation. Mais qu’est ce qu’ils avaient bien pu faire la nuit dernière ! Avant qu’elle ne puisse réaliser ou même lui rendre son baiser, il s’était déjà violemment reculé, la laissant dans la perplexité la plus complète. Le plaisir que lui avait procuré ce baiser s’évanouit aussitôt qu’il ouvrit la bouche. Elle termina sa phrase laissée en suspend. « Siobhan. Tu croyais que j’étais Siobhan, bien sur. » Prononcer son nom était comme s’écorcher la langue à la ponceuse. C’était douloureux et laissait un goût amer dans sa bouche. Alors peu importe ce qu’il s’était passé, ils en étaient exactement au même point que la veille. C’était déprimant au plus haut point. Elle soupira et se mit sur le dos, fermant les yeux pour essayer de se remémorer. Il lui fallait absolument retrouver ses souvenirs, elle en avait besoin, elle avait l’impression que c’était vital. Mais plus elle se concentrait, plus ils semblaient lui échapper. Son mal de crane lui par contre, était bel et bien présent.

« Oui, oui, ça va très bien. » Elle préféra mentir ne désirant absolument pas qu’il fasse quoi que ce soit pour elle en cet instant. Il l’avait prise pour Siobhan et ça, c’était dur à encaisser. Plus que tout ce qu’il avait pu se passer, hypothétiquement ou non, c’était vraiment la cerise sur le gâteau. Elle ne pouvait pas sourire, n’y arrivait pas, c’était trop difficile. « Si j’étais toi j’éviterai de lui dire qu’on a dormi ensemble. Ou alors précise que j’ai gardé ma petite culotte. » La rancune était un sentiment difficile à effacer, et surtout à contrôler. Elle s’excusa immédiatement, après tout c’était peut-être elle qui l’avait forcé à rester. « Désolée, c’est mon mal de tête qui parle. » Elle ne voulait absolument pas ouvrir les yeux et observer sa réaction après cette phrase peu amicale. Elle posa une main sur sa lèvre qu’elle caressa doucement en souvenir de ce baiser si spontané qu’il lui avait offert avant de se souvenir qu’il était encore là et laissa son bras retomber le long de son corps. « Ca va toi ? » Elle avait la nette impression que si elle allait passer une mauvaise journée, ce n’était pas son cas. Il tenait bien mieux qu’elle l’alcool en règle générale. A contre cœur, elle releva ses paupières et tourna la tête pour l’observer. Elle avait raison, il n’avait absolument pas l’air d’avoir besoin d’une aspirine ou d’une bonne journée de repos. En se redressant pour appuyer son dos contre le mur, elle jeta un coup d’oeil au réveil et pesta. « Raaah. » Sa tête frappa légèrement le mur, n’arrangeant aucunement sa migraine. Elle était en retard pour son cours du samedi matin. Tellement qu’il n’était même plus question de s’y rendre. Posant son menton sur ses genoux, elle tourna la tête vers lui. « J’ai loupé mon td de russe. Vu mon état je n’aurai pas été très réactive mais ça m’embête. » Elle ne savait pas pourquoi elle avait prit le temps de s’expliquer mais c’était sortit naturellement, comme s’il en avait quelque chose à faire de ses problèmes. Malgré tout, c’était surement le seul qui savait comme les études comptaient pour elle, il savait qu’elle détestait manquer un cours, même si elle n’en avait pas forcément besoin. « Tu ne travailles pas aujourd’hui ? » Il n’était jamais là, elle en avait conclut qu’il travaillait tous les jours, sans discontinuité, c’était son genre après tout.
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyDim 5 Fév - 16:48

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Entendre le nom de Siohban dans la bouche d’Aria était plus douloureux qu’il ne l’aurait cru. Elle le prononçait comme si c’était un mot qui lui était interdit, et il baissa les yeux en entendant ces deux syllabes qui sonnaient comme une accusation. Cela lui donnait un sentiment de culpabilité presque criminel, il avait l’impression de trahir les deux d’un coup d’une façon dont il ignorait pourtant tout. Il n’avait rien à se rapprocher après tout. Un innocent baiser ne comptait pas. Bien sûr, il ne le lui dirait pas mais même s’il le faisait, sa copine ne pourrait pas lui en vouloir, ce n’était rien ! Très bien, ils avaient dormi enlacés mais elle avait trop bu et elle le lui avait demandé. Qu’est-ce qu’il aurait dû faire, la laisser là toute seule alors qu’elle avait trop bu ? Il savait que la seule chose dont il devait vraiment s’en vouloir, c’était d’aimer Aria. Plus qu’il n’avait jamais aimé Siohban. Mais ça, il ne pouvait rien y faire. Ça lui était tombé dessus sans qu’il le décide et il avait beau tenter de se débattre, on n’échappe pas à son propre cœur. Il baissa les yeux et fixa ses mains reposant sur les draps, n’ayant aucune idée de ce qu’il était censé faire, là, à cet instant. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de lui parler de la pluie et du beau temps et de faire sortir le mot Siohban de leurs mémoires à tous les deux. Comment se faisait-il qu’elle était devenue un obstacle entre eux deux ? Elle n’avait jamais été la cause de quoi que ce soit. Elle était plutôt le résultat, le seul remède qu’il avait trouvé contre le souvenir d’Aria brûlé au fer rouge dans sa mémoire. Il ignorait pourquoi ce nom flottait comme une épée de Damoclès entre eux alors que la seule fautive, si on allait par là, c’était Aria. C’était elle qui l’avait rejeté deux ans auparavant. Qu’est-ce que voulait dire leurs aveux de la veille ? Qu’elle avait changé d’avis ? Qu’ils pouvaient désormais être heureux ensemble ? Non. Il refusait d’y penser ne serait-ce que pour une seconde. Il ne s’agissait de rien de plus que les dérives d’une amitié qui ne s’était jamais vraiment donné de limites. Peut-être était-il temps d’en mettre. Pas de contact physique à part les accolades de rigueur, pas de sous-entendus dans les regards, et en aucun cas de nuit ensemble, même si elles étaient chastes. Dans ces conditions, ils finiraient tôt ou tard à devenir amis, simplement amis, pour la première fois puisqu’ils ne l’avaient jamais vraiment été. Même à Prague, c’était ambigu, c’était sur le fil du rasoir, c’était un maelstrom de sentiments dans lesquels ils s’étaient plu à nager. Toby savait que cette nuit avait été un pivot, et que continuer comme avant était impossible.

Le ton acéré qu’elle employa le tira de sa stupeur. Ça, c’était plutôt son truc à lui d’habitude. Elle lui en voulait clairement pour quelque chose et il n’était pas certain de la raison. Parce qu’il avait passé la nuit ici ? C’était elle qui l’avait voulu ! Elle avait sans doute oublié. D’un côté, il espérait que la vodka avait eu des effets amnésiques sur Aria et qu’elle aurait oublié le plus gros de leur conversation mais de l’autre, l’idée que ce qui avait été avoué hier les fasse avancer ne le quittait pas. Et si ça avait été bénéfique ? Dans un torrent de pensées confuses typiques du matin, il restait immobile, ignorant complètement quoi faire ou quoi dire. « Ça va moi. » répondit-il monotonement à la question qu’elle venait de poser. Elle, par contre, ça avait l’air d’être moins ça. Quand elle gémit doucement, en proie à une petite migraine de lendemain, il tendit une main vers elle par réflexe, avant de s’arrêter à mi-chemin en priant pour qu’elle ne l’ait pas remarqué. Se tenir loin d’elle pour le moment était sans doute la meilleure des idées. Son regard suivit celui d’Aria vers le réveil et constata qu’il était déjà 11h30. Il pouvait comprendre que c’était dérangeant pour elle qui était étudiante. Lui, il ne comprenait pas comment on pouvait décider de bosser un samedi. C’était le meilleur jour de la semaine, et son congé du samedi était sacré à ses yeux. « Non, je bosse jamais le samedi moi. » Le ton dont il dit ça supposait que c’était une info évidente. Il était surpris qu’elle ne le sache pas, ils vivaient ensemble après tout, mais il se rendit vite compte qu’il y avait une raison assez logique : depuis qu’elle était là, il n’avait pas passé un seul samedi ici. Ni un seul vendredi soir. Ils les passaient chez Siohban et dormait là pour être sûr de ne pas avoir à croiser Aria. Il se sentit ridicule sur le coup, et il avait envie de passer cette journée avec elle pour compenser toutes celles à coté desquelles il était passé. Se levant finalement, raide dans ses vêtements de la veille, il rencontra son regard et lui sourit. « Bouge pas. » Toby s’éclipsa quelques minutes dans la salle de bain et revint avec une aspirine et un verre d’eau pour Aria. Tout était plus simple quand on avait les idées plus claires. « Si on prenait une douche… chacun » ajouta-t-il précipitamment pour éclaircir le moindre malentendu « et qu’on allait boire un café quelque part ? T’as raté ton cours de toute façon. » continua-t-il avec un sourire espiègle, bien qu’il ait l’étrange impression d’être en train de l’inviter au bal de promo.


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Ariana Perry
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyDim 5 Fév - 19:49



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~~

La prochaine fois qu’une pensée concernant l’alcool étant un bon moyen de détendre l’atmosphère lui passait par la tête, elle se promit de se frapper. C’était peut-être efficace le soir même mais au petit matin, c’était une histoire tout à fait différente. Quelques bribes de conversations lui revenaient mais elle ne parvenait pas à se souvenir du moment où elle avait été mise au lit, ni de ce qu’ils avaient fait après leur danse par ailleurs. Un vrai trou noir, du à l’alcool ou son subconscient qui préférait qu’elle ne se torture pas à analyser tout ce qui avait pu se dire. C’était surement mieux comme ça, peu importe ce qu’elle avait pu dire, ça n’était pas anodin et sans répercussion, elle se connaissait assez bien pour savoir qu’elle était beaucoup plus prolixe sur ses sentiments en proie à l’alcool. C’est pourquoi elle ne lui posa aucune question. Pas la moindre, préférant garder un trou noir que de récolter une tempête. Elle hocha légèrement la tête lorsqu’il affirma aller bien, elle connaissait déjà la réponse. Le fait qu’il ne travaille pas le samedi la surprit plus par contre. Qui plus est il avait ajouté ça comme si c’était parfaitement naturel, qu’il passait tous ses samedis à trainer dans l’appartement. « D’accord. » Elle haussa les épaules, décidant que ce n’était pas assez important pour outrepasser son mal de crane. Elle y réfléchirait sans doute plus tard, le lendemain probablement. Alors qu’elle n’avait esquissé aucun mouvement, il lui demanda de ne pas bouger, vœu qui ne fut pas difficile à exaucer. Malgré elle, un sourire éclaira son visage lorsqu’il lui ramena une aspirine avec de l’eau. « Merci. » C’était gentil de sa part et même si elle était probablement fâchée contre lui, elle n’en était pas tout à fait certaine, la politesse était de mise. Elle mit le cachet sur sa langue tout et posa ses lèvres sur le verre pour faire passer le tout. Alors qu’elle sirotait l’eau qu’il restait, elle faillit tout recracher lorsqu’il lui proposa de prendre une douche. Elle était en passe d’écarquiller les yeux lorsqu’il ajouta le chacun. L’idée de la douche lui plaisait bien mais celle de la prendre avec Toby encore plus. Même si elle aurait du refuser en son âme et conscience à cause, de Siobhan, problème central de son existence en ce moment. Une petite voix dans sa tête lui suppliait de dire non pour le café. C’était une mauvaise idée, ils allaient surement se regarder dans les blancs des yeux jusqu’à ce que l’un des deux prétexte une encontre quelconque. Pourtant, elle s’entendit dire nonchalamment. « Oui, pourquoi pas. » Quelle idiote, elle pouvait nommer une cinquantaine de raison pour ne pas y aller et simplement une pour et elle choisissait le pour. Malheureusement, son cœur régnait en maitre ici bas et elle n’avait guère de plaisir à lui dire non. « Je vais à la douche alors. » Elle hocha la tête plusieurs fois, attendant quelques secondes avant de se lever et d’y aller. Elle avait espéré qu’il désire la rejoindre mais c’est seule qu’elle sortit de la douche, parfaitement propre.

Puisqu’elle n’avait prit aucun vêtement, c’est en serviette qu’elle revint dans sa chambre à peine cinq petite minutes après, ses cheveux mouillés lui parsemant le visage. « C’est libre. » elle lui adressa un léger sourire tout en ramenant ses cheveux vers l’arrière. Alors qu’elle était sur le point de lui demander s’il ne voulait pas qu’elle vienne avec lui, du moins alors que cette question lui tenaillait les reins, Eyes Of The Tiger retentit dans la petite chambre. Son portable posé sur la table de nuit se mit à vibrer en plus de la sonnerie. Elle savait parfaitement qui c’était puisque la sonnerie lui était destinée. Aria mordilla légèrement sa lèvre avant de s’approcher vers son téléphone pour stopper le son. Visiblement, c’était la troisième fois qu’Esteban appelait en moins de cinq minutes. Il devait vouloir prendre de ses nouvelles puisqu’elle n’était jamais absente. L’identifiant étant affiché sur son téléphone, il était probable que Toby sache qui pour la troisième fois réclamait l’attention d’Aria. Celle-ci préféra faire comme si de rien n’était et lui adressa un vague sourire. « Je vais le rappeler. » C’était la moindre des politesses. Elle quitta sa chambre et lui préféra le canapé sur lequel elle se laissa tomber. La discussion fut de courte durée. Elle du le rassurer plusieurs fois qu’elle allait bien, qu’elle n’était ni malade, ni droguée mais que le réveil n’avait simplement pas sonné. Il voulait absolument lui faire parvenir ses cours et insista plusieurs fois pour le faire tout de suite, tant qu’il était dehors et qu’il n’avait rien d’autre à faire. Aria hésita un long moment. D’un côté, elle avait vraiment envie de passer la journée avec Toby, simplement parce que même si les choses étaient compliqués entre eux, sa présence était toujours un réconfort. Et décommander le café pour rejoindre Esteban serait de très mauvais gout. Mais en voyant les choses sous un autre angle, ce café risquait d’être un mauvais moment à passer. Elle finit par trancher et donna rendez vous à Esteban dans l’heure prochaine. Ne restait plus qu’à annoncer la nouvelle à Tobias. Sans attendre, elle alla frapper à la porte de la salle de bain. L’eau qui coulait devait l’empêcher d’entendre alors après deux autres coups, elle entrouvrit la porte et passa la tête, puis tout son corps en réalisant qu’il faisait plutôt frais dans l’appartement. « Hey Toby. T’inquiètes pas ce n’est que moi. » Réaliser qu’ils n’étaient séparés que par un rideau de douche était assez déstabilisant, il en fallait peu pour le rejoindre. Trop peu. « Je suis désolée de te déranger mais euh … Je dois aller vois Esteban, pour récupérer mes cours. Il dit qu’il est dehors et qu’il travaille demain donc que c’est maintenant ou jamais. Je suis désolée mais on va devoir reporter le café. » Elle marqua une légère pause tout en tortillant une de ses mèches de cheveux. « Tu m’en veux pas trop ? » Sa voix s’était faite hésitante bien qu’il n’y avait aucune raison. Si la bienséance indiquait qu’il était préférable qu’elle ne le fixe pas, elle ne pouvait pour autant détacher ses yeux de la silhouette de Tobias qui lui apparaissait à travers le rideau. Bon dieu qu’il était beau.
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Tobias Blackheart
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TOBY
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyDim 5 Fév - 21:17

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Toby faisait pianoter ses doigts sur son genou, essayant de rester le plus immobile possible. Il avait beaucoup de mal à se retenir. Il aurait aimé décrocher. Il aurait tellement aimé décrocher ce foutu portable et prendre sa voix la plus douceâtre pour dire « oui allô, vous êtes qui ? Ah, vous voulez parler à Aria, une seconde. Chéééééérie, y a quelqu’un au téléphone pour toi ! ». Il voulait que ce gars arrête d’appeler. Mais il savait pertinemment qu’elle lui en voudrait quand elle le découvrirait et c’était la seule chose qui le retenait de saisir ce maudit objet. Elle lui avait bien dit qu’ils n’étaient pas ensemble, pas vrai ? Elle lui avait même dit qu’il avait une copine. Tout à coup, il se fichait de tout ce qu’elle avait bien pu lui dire, il ne la croyait plus. Quelle sorte de gars insiste autant pour une fille qui ne l’intéresse pas, juste une amie ? Cette chanson qu’il aimait tant avant, Eye of the Tiger, lui était devenue détestable. Pitié, qu’elle s’arrête. Il aurait été tellement plus simple pour lui de quitter la pièce, d’aller dans sa chambre, ce qui était plus logique que de rester dans celle d’Aria. Mais il ne parvenait pas à s’y résoudre. Il voulait savoir combien de temps cet Esteban allait passer à attendre qu’elle réponde, temps qui était directement proportionnel avec ce qu’il y avait exactement entre eux. Toby était devenu parano du portable en quelques secondes et savait que ces appels lui en diraient plus long qu’elle ne se résoudrait jamais à le faire elle-même. Pourquoi semblait-elle l’accuser dès que le prénom de Siohban réapparaissait dans la conversation, alors qu’elle avait son Esteban ? Il détestait ce gars qu’il n’avait jamais vu avec une haine féroce qu’il ne se connaissait pas. Il avait toujours été jaloux, il était né comme ça, et son frère lui disait toujours qu’il avait un sentiment de propriété bien trop développé. Mais avec Aria, c’était différent. Il se sentait volé au plus profond de lui-même, comme si elle était un objet rare et précieux sur lequel il devait veiller constamment s’il ne voulait pas se le faire voler. Ce que, au fond, elle était. La sonnerie s’arrêta enfin et avec elle, le tapotement des doigts de Toby. Il posa ses mains à plat sur ses jambes, n’arrivant toujours pas à se résoudre à quitter cette pièce, attendant une troisième sonnerie qui allait arriver, il en était sûr. Et évidemment, il eut raison. Le portable se remit à vibrer une seconde seulement après qu’Aria soit revenue dans sa chambre. Il aurait dû être gêné d’être resté dans sa chambre, de l’observer alors qu’elle n’avait qu’une serviette comme seul vêtement, de fixer les gouttes glissant de ses cheveux sur ses épaules, il aurait dû détourner le regard par galanterie et s’en aller. Mais bien sûr, il n’en fit rien et resta là à la contempler, de toute façon trop sur les nerfs que pour apprécier le spectacle. Bien que sa mémoire se chargerait d’enregistrer l’image pour lui. Il attendait qu’elle décroche, qu’elle parle à cet Esteban, puisque c’est ce qu’elle allait faire de toute façon. « C’est ça, rappelle le. » grommela Toby mais c’était peine perdue, elle avait déjà quitté la pièce.

Il resta plusieurs minutes sans bouger sous l’eau chaude, les gouttes coulant de ses cheveux à ses yeux et l’empêchant de voir quoi que ce soit. Il n’était pas certain de la raison pour laquelle il se sentait tellement trahi, mais il savait qu’il ne pourrait pas tenir longtemps à ce rythme : lui demander de rester dormir avec lui un moment, et le planter l’autre. Parce qu’elle allait le planter, non ? Il avait presque envie qu’elle le fasse. Il n’avait pas envie de se forcer à lui sourire et lui parler gentiment alors que tout ce qu’il voulait c’est qu’elle le laisse tranquille, arrête de mettre le bordel dans sa vie et dans sa tête, ce qu’elle faisait depuis qu’elle était là. Non, c’était faux. Il laissa l’eau chaude le détendre et entreprit d’expirer sa colère. Il avait envie de la voir. De passer du temps avec elle. De boire de la vodka jusqu’à en perdre la raison puisqu’apparemment c’était la seule façon pour qu’ils s’entendent enfin et qu’ils se disent toutes les choses qu’ils gardaient enfouies. Se rappelait-elle seulement de ce qu’elle lui avait dit ? De leur complicité toute fraichement retrouvée ? Et pour ne rien arranger, il l’avait embrassée ce matin, comme si il n’avait pas déjà suffisamment perdu le nord avec ce qui s’était passé la veille. Ce qu’il pouvait être con parfois… Il sursauta en entendant sa voix, surpris de la savoir si proche alors qu’il ne l’avait même pas entendu entrer. Il resta interdit pour un moment, ne sachant pas trop que penser du fait qu’elle trouvait ça normal d’entrer dans la salle de bain alors qu’il prenait sa douche, nu. Ce n’est que moi, disait-elle. Que. Il distinguait sa silhouette floue à travers le rideau de douche et se surprit à se demander si elle ne portait toujours qu’une serviette… Non, ce n’était pas le moment de penser à ça, il était remonté contre elle. D’ailleurs, au cas où il l’avait oublié, elle sembla se faire un plaisir de le lui remémorer. Evidemment, elle allait retrouver son Esteban. Elle le plantait. A quoi d’autre avait-il pu s’attendre ? « T’es une grande fille, tu fais ce que tu veux. » répondit-il d’une voix tellement sèche que la température de la pièce sembla descendre de dix degrés sous le choc. « Et puis c’est mieux comme ça. J’aurais du temps pour voir Siohban. » Il insista sur cette dernière phrase, l’emphasant dans une tentative désespérée de lui faire mal, autant qu’il avait mal lui. Avant qu’elle ne puisse répondre, il la prit de court, tout plutôt que d’entendre sa voix, cette voix qui, il le savait, pouvait trop facilement lui valoir le pardon de Toby. « Rappelle moi de mettre un verrou à cette porte. Je prends ma douche, là, tu vois. » Il attendit d’entendre la porte se fermer, preuve qu’elle était partie, avant de tendre un bras pour saisir une serviette. Elle l’avait poussé à bout. Il se la noua autour de la taille et se regarda dans la glace une fraction de secondes avant de se ruer vers la porte à son tour, et l’ouvrit à temps pour l’intercepter alors qu’elle était encore dans le couloir. « Et tu sais quoi ? C’est toi qui m’as demandé de rester avec toi hier soir. Je l'ai fait parce que tu me l'as demandé. Et là tu me plantes en me demandant si je t’en veux avec ta petite voix ! Oui, je t’en veux, évidemment que je t’en veux ! Parce que je ne sais pas à quoi tu joues exactement mais maintenant tu joues sans moi ! »

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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyDim 5 Fév - 22:00



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Le ton de Toby était sans appel, il lui en voulait. Elle eut du mal à respirer pendant quelques secondes, le temps que sa voix disparaisse de son esprit. La tension était presque palpable dans leur petite salle de bain et Aria était à deux doigts de maudire Esteban de lui infliger ça. C’était bien évidemment hypocrite puisqu’au final, elle était la seule responsable mais blâmer les autres était quelque chose qu’elle savait très bien faire. Qui plus est il n’était pas mal et personne n’irait lui rapporter cette pensée donc pour le moment, elle se mit intérieurement en colère contre l’espagnol, pour ne pas craquer principalement. Elle n’était plus une petite fille, elle n’avait pas à pleurer dès que quelqu’un était en colère contre elle. Même si ce quelqu’un était Toby. Il avait raison, elle était une grande fille et prenait ses décisions toute seule, en se comportant en adulte. Revigorée par cette nouvelle résolution, elle allait lui signifier qu’elle s’en allait mais il la prit de court. Mettre Siobhan sur le tapis c’était petit, si petit qu’elle était presque autant en colère que peiné par ses propos. Esteban n’était rien pour elle. D’accord, elle avait menti sur sa soit disant petite amie pour apaiser les tensions mais il n’en savait rien. C’était juste un bon copain qui avait été là pour elle pour faciliter la transition. Elle s’était très rapidement adaptée à sa vie de nomade il y a deux ans mais avait parfois la bougeotte en restant au même endroit. Prague, Moscou, Malaga lui manquait énormément, les rencontres fortuites, les douches froides dans des hôtels miteux. Elle était finalement revenue pour Toby qui n’était même pas là, alors naturellement elle s’était tournée vers Esteban qui avait eu l’amabilité de lui proposer un tour de la ville et de nombreuses autres sorties pour la distraire. Siobhan, elle, avait le titre officiel de petite amie, avait le droit de se balader nue dans l’appartement si cela lui chantait. « Parfait. » Son ton était implacable. Il voulait sortir avec Siobhan, que grand bien lui fasse. Elle était debout, les bras croisés et mitraillait littéralement Toby des yeux, peu importe qu’il soit capable de la voir ou non. Pas besoin de dessin encore une fois, il était en colère. Elle ne comprenait même pas pourquoi. Pas une fois il lui avait proposé de sortir avec elle depuis qu’elle était arrivée, elle annulé un petit rendez vous de rien du tout et voila que monsieur montait sur ses grands chevaux. Cela dit, le fait qu’il la jette de la salle de bain lui mit un coup au cœur et la tristesse mêlée de colère lui fit monter les larmes aux yeux.

Elle quitta la salle de bain d’un mouvement rapide et claqua la porte derrière elle de toute la force dont elle était capable. Une larme coula sur sa joue qu’elle essuya rageusement. Elle ne voulait pas pleurer, pas pour ça et surement pas pour lui après ce qu’il venait de faire. Elle n’avait pas atteint sa chambre qu’il fit à son tour en sortie fracassante de la salle de bain. Elle se retourna immédiatement vers lui, faisant voltiger ses cheveux mouillés et écouta ce qu’il avait à dire. Elle aurait du être en colère, l’être encore plus qu’elle ne l’était mais sa dernière phrase en détruisit chaque parcelle. Qu’est ce qu’il entendait par sans lui ? Il ne voulait plus la voir ? Ne voulait plus être son amie ? Est-ce qu’il désirait aussi qu’elle déménage et ne plus jamais la voir ? La panique la submergea rapidement et elle avança d’un pas mal assuré vers lui, jetant son regard à demi perlé de larme sur lui. « Toby je… » Elle ne savait pas quoi dire. Un milliard de question lui traversait l’esprit mais aucune ne paraissait sensée ou même adaptée à la situation. Elle ne pouvait pas lui avouer qu’elle l’aimait, il y avait Siobhan, encore elle et elle n’était pas une briseuse de ménage. Elle ne pouvait clairement pas se mettre en colère après l’avoir sciemment attiré dans son lit. Quitte à dormir avec lui, elle aurait tout de même pu tenter quelque chose d’ailleurs, mais ce n’était pas le moment de divaguer. Ses lèvres se mirent à trembler et ses yeux piquaient tant elle essayait, en vain de retenir ses larmes. Ce n’était que pour récupérer ses cours, rien d’autre. Lorsque les larmes furent trop nombreuses pour être éradiquées et que son nez commença à couler, elle lui lança un dernier regard avant de courir dans sa chambre. Elle ne voulait pas pleurer devant lui, n’en avait pas le droit. Désormais, elle avait une très bonne raison de détester Esteban. Elle ne savait pas exactement ce dont il était responsable mais si jamais Toby se contentait de l’ignorer désormais, leur amitié en pâtirait. Unes fois la porte fermée derrière elle, Aria se laissa glisser contre un mur pour finir la tête dans les genoux à pleurer toutes les larmes de son corps. Ce ne pouvait pas être terminé, pas maintenant, pas comme ça.
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Tobias Blackheart
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MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyLun 6 Fév - 18:38

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Elle lui ferma la porte au nez alors qu’il entamait un geste inutile pour essayer de la retenir. Il ne savait pas pourquoi il avait tendu le bras vers elle, cherchant à l’empêcher de le fuir, comme par réflexe. Il ignorait si c’était parce qu’il ne voulait pas qu’elle se défile ou parce qu’il se sentait coupable de ce qu’il venait de lui lancer à la figure. Quand il avait vu une larme perler au coin de son œil, il avait eu l’impression d’être un monstre. Lui infliger pareil traitement paraissait tout à coup inhumain, mais il n’eut pas le temps de s’appesantir sur la question. Ni de se faire trop attendrir par la vue de sa petite Aria tremblante. La porte se ferma, mettant résolument une barrière entre eux deux et il abattait son poing sur le mur juste à côté, furieux. Elle n’était même pas fiche de le regarder en face, de lui donner des réponses. Apparemment, il ne méritait pas une vraie confrontation. Il était éreinté de devoir faire semblant, de jouer les équilibristes avec elle et il était assez logique que deux ans de rancœur finissaient par exploser. Pourtant, elle ne semblait pas décidée à lui jeter ses quatre vérités au visage. Toby aurait tellement voulu qu’elle le fasse, qu’elle crie, qu’ils puissent enfin se décharger tous les deux avant de reprendre sur une ardoise vierge. Il avait l’impression qu’elle le privait d’un droit qu’il réclamait, celui de la regarder dans les yeux pendant qu’il sortait ce qu’il avait sur le cœur depuis tout ce temps. Celui de lire ses réactions sur son visage. Celui de comprendre, enfin. Cette colère contre elle qui s’était amassée en deux ans d’absence et qu’il ignorait avant ce jour avoir en lui le surprenait probablement plus qu’elle. Il n’aurait jamais cru être capable d’une telle réaction avec elle. Il avait toujours été tellement attaché à elle et n’aurait certainement permis à personne d’autre de lui parler comme il venait de le faire.

Toby avait les joues en feu sous le coup de la colère et s’apprêtait à frapper à la porte, l’appeler, n’importe quoi pour la faire réagir, mais sa voix s’éteint dans sa gorge avant qu’il ait eu le temps de dire quoi que ce soit, car le pire son imaginable traversa la fine cloison entre eux. Un sanglot. Il posa le front contre la porte et ferma les yeux. Il avait envie de la rejoindre. De la prendre dans ses bras. Malgré tous ses efforts, Aria avait un pouvoir sur lui dont il n’arrivait pas à se défaire. Il essaya de garder sa colère intacte, de l’entretenir, ne voulant pas qu’elle lui échappe car elle lui permettait de penser clairement, comme la douleur nous garde alertes. Il savait que si il était furieux contre elle, il pensait plus rationnellement, sans être influencé par ses sentiments qui prenaient trop de place. Il essaya du mieux qu’il pouvait, mais il entendit la respiration saccadée d’Aria qui lui disait qu’elle était en train de pleurer et il n’en fallut pas plus pour que toutes ses belles stratégies s’effondrent. Ne voulant pas rester là à endurer ce supplice, il rejoignit sa chambre à lui en trois enjambées et claqua la porte à son tour. Enfiler un jean, boutonner sa chemise, sortir de sa chambre. Rejoindre le salon, ranger le carton de pizza et la vaisselle de la soirée, éteindre la télé qui était en veille. Il accomplit tous ces gestes avec un empressement et une rigidité qu’il ne se connaissait pas. Toute cette tension, les dents tellement serrées qu’il les entendait grincer quand il tournait la tête, tout ça, ce n’était pas lui. Seule Aria pouvait le mettre dans cet état, mais elle ne méritait pas. Il lança un regard vers le couloir : elle n’était toujours pas sortie de sa chambre. Sachant qu’il ne supporterait plus une minute de plus avec cette boule dans l’estomac, il traversa l’appartement en sens inverse et vint frapper à sa porte, ignorant ce qu’il allait lui dire ou ce qu’il espérait qu’elle fasse. Il avait besoin d’entendre sa voix, de savoir qu’elle ne pleurait plus. N’importe quoi ferait l’affaire. Il frappa timidement, n’osant pas, pour une raison qu’il ignorait, tourner la poignée et entrer. « Aria, ouvre… » Sa voix était suppliante, plus qu’il ne l’aurait voulu, et il inspira un grand coup avant de s’adosser au chambranle de la porte. « Ou n’ouvre pas. Dis un truc, je sais pas, n’importe quoi. Dis-moi que tu m’en veux, que tu me hais, crie moi dessus, je comprendrais. Mais parle-moi. J’en peux plus de ne pas te comprendre. Pourquoi t’es venue à Rio si ce n’est pas pour qu’on se voie ? Peut-être que j’ai été stupide, mais c’est ce que je croyais. Alors pourquoi tu décides de me laisser tomber la première fois qu’on a l’occasion de passer du temps tous les deux ? C’était peut-être prétentieux de ma part, mais je me disais que tu serais contente qu’on puisse enfin faire des choses ensemble. Parce que moi je l’aurais été. » Une bouffée de jalousie envers cet Esteban lui emplit les joues. Il avait espéré compter plus pour elle qu’un gars qu’elle venait à peine de rencontrer. Ils avaient un passé tous les deux, une histoire. Est-ce que ça ne comptait pas pour quelque chose ? « Tu me manques, vraiment. Mais je ne suis pas sûr que ça marche cette… ce semblant d’amitié auquel on essaie de croire. Peut-être que ça sera jamais plus comme avant que...» avant que je te dise que je t'aime, s'apprêtait-il à dire, mais les mots s'étranglèrent dans sa gorge. Il savait que c'était à ce moment que tout s'était détérioré, qu'ils avaient, malgré tous leurs beaux efforts, perdu leur simplicité du début. Mais il ne pouvait pas se résoudre à finir une phrase si lourde de conséquences. Il tendait l’oreille, essayant de percevoir un son, un mouvement, n’importe quoi qui lui dirait qu’elle l’écoutait. Qu’elle était là, aussi mal que lui l’était, et pas en train de se faire belle pour ce type.

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Ariana Perry
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ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. Empty
MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyMar 7 Fév - 14:26



©TUMBLR F CRESTAS + HEDLEY
WHEN YOU'RE CAUGHT IN A LIE AND YOU'VE GOT NOTHING TO HIDE. WHEN YOU'VE GOT NOWHERE TO RUN AND YOU'VE
GOT NOTHING INSIDE. IT TEARS RIGHT THROUGH ME.
YOU THOUGHT THAT YOU KNEW ME. YOU THOUGHT
THAT YOU KNEW. I'M NOT PERFECT BUT I
KEEP TRYING.
~~

A chaque fois qu’elle pensait en avoir terminé avec les larmes, une nouvelle pensée traversait son esprit et elle était repartie. Elle n’avait pas pleuré ainsi depuis tellement longtemps. Elle avait l’impression d’être de nouveau une petite fille et d’écouter ses parents se disputait à travers son mur. Mais cette fois, c’était elle, la raison, la cause et la principale instigatrice de cette dispute. Elle s’en voulait tant d’avoir tout détruit en à peine quinze heures. Hier matin encore, tout allait bien, ils vivaient tous les deux dans cette sorte de déni et de frustration qu’ils avaient mit en place pour se protéger. Et aujourd’hui, ils ne pouvaient pas se parler plus de trente secondes sans que l’un des deux ne s’énerve. Ils étaient devenus ses parents, et ça, elle ne pourrait jamais le supporter. Aria savait que s’ils en étaient arrivés c’était principalement à cause d’elle. Par conséquent, elle se mit en tête de tout réparer. Forte de cette nouvelle résolution, elle sécha ses larmes, abandonna sa serviette sur sa chaise et enfila rapidement jean et tee shirt. Dans la seconde qui suivait, elle attacha ses cheveux en queue de cheval et attrapa ses deux valises qui trônaient devant son lit. Ne les ayant pas défaites, ce serait nettement plus pratique pour faire ses bagages. Elle n’aurait jamais du venir, jamais. Après tout leurs problèmes avaient commencés lorsqu’elle avait débarqué, tout sourire de Los Angeles. Peut-être qu’elle pourrait récupérer son travail là bas, peut-être que Ian pourrait l’héberger quelques jours, le temps qu’elle se retourne. Il ne lui restait pas beaucoup d’argent sur son compte en banque, de quoi prendre un billet pour l’Amérique, partir loin d’ici, loin de Toby. Au moment même où elle avait apprit l’existence de Siobhan elle aurait du repartir, elle n’aurait jamais du faire comme si tout allait bien alors qu’elle avait de le rejoindre chaque soir qu’il passait dans l’appartement. Avoir réussi à berner Toby était un vrai miracle mais elle ne pouvait plus se leurrer elle-même aujourd’hui. Ils n’étaient pas fait pour être amis, ils n’avaient aucune idée de comment s’y prendre ou même par ou commencer. Ils étaient faits pour être ensemble, pour vivre ensemble, pour s’aimer. Elle fit le vide sur ses étagères, casant autant de livres que possible dans ses valises, même s’il était certain qu’elle ne pouvait tout emporter. A la fermeture de sa deuxième valise, elle resta assise dessus quelques secondes et regarda autour d’elle. Aria avait finit par se faire à cette chambre, à voir ces quatre murs chaque soir de la semaine, encore et encore. Cet appartement allait lui manquer, le chinois du coin allait lui manquer, les rues animées de Rio, la fac… Elle ne pouvait pas penser à Toby, ne pouvait pas l’ajouter à cette liste sachant qu’elle était à deux doigts de craquer. Il serait si facile de rester encore un peu, et encore un peu. Jusqu’à ne jamais partir et le torturer jusqu’à la fin de ses jours. Il n’était pas heureux avec elle dans les parages et elle prenait la bonne décision. Elle l’avait fait partir de Prague parce qu’elle n’était pas prête, elle était revenue car elle l’était. Elle faisait tout en fonction de ses besoins et de ses envies. Cette fois, elle partait pour lui, quitte à vivre une vie de remord.

Elle tourna la tête vers la porte tout en écoutant Toby qui devait sans doute ranger à côté. Elle ne pouvait pas le croiser, n’y arriverait jamais si c’était le cas. Considérant l’option fenêtre, elle se pencha par celle-ci et déchanta. C’était haut, plutôt très haut. Bon, elle pouvait éventuellement arriver en bas grâce à la gouttière mais ses valises elles ne pouvaient pas être du voyage. Elles pourraient revenir les chercher dans l’après midi lorsqu’il partirait voir Siobhan. Elle se cacherait dans les buissons et dès qu’il quitterait l’appartement elle irait récupérer ses valises. Oui, c’était un plan. Elle inspira longuement avant de passer une jambe par la fenêtre. C’était encore plus haut avec un pied dans le vide. Son cœur s’accéléra et elle avait l’impression que sa vie allait défiler devant ses yeux dans très peu de temps. « Tu peux le faire. » Même à voix haute, elle n’en était pas vraiment certaine. L’escalade n’était pas quelque chose qu’elle maitrisait à la perfection. Elle allait passer son deuxième pied lorsqu’elle entendit frapper à sa porte. Elle sursauta si fort qu’elle en tomba à la renverse. A l’intérieur de l’appartement bien heureusement mais elle se massa le coude en se relevant. Elle n’avait pas prévu de lui parler, elle ne pouvait pas partir en le sachant là, juste derrière la porte. Elle la fixa d’ailleurs avec tant d’intensité qu’elle aurait rougie si elle avait pu, c’était certain. Ses pieds se mouvèrent de leur propre grès et s’arrêtèrent juste devant cette simple cloison qui la séparait de l’homme de sa vie. D’un geste mal assuré, elle leva la main et la posa sur la porte, simplement. C’était quelque peu ironique qu’au final, ils ressentent exactement les mêmes choses. Elle avait aussi pensé qu’il aurait voulu faire des choses avec elle mais ça faisait déjà bien plus d’un mois qu’elle était ici et ça ne lui venait que maintenant ? Elle lui avait déjà proposé à de nombreuses occasions de passer la soirée ensemble mais il avait Siobhan et son travail. Elle avait le malheur de refuser une fois et c’était la fin du monde.

C’était injuste, mais tout ce qu’elle arrivait à ressentir était cette peine qui l’accablait. Un sourire sans joie étira ses lèvres alors qu’elle posait son front sur sa main. Il s’était tu et elle ne savait pas quoi faire. L’option fenêtre était définitivement une très mauvaise idée. Cependant ouvrir la porte c’était céder, elle le savait. Une prémices d’idée naquit dans son esprit et à cette simple pensée, ses yeux s’embuèrent. Sa respiration se fit saccadée, elle commença à légèrement trembler. C’était la pire idée qu’elle n’avait jamais eu de toute sa vie et la mettre en scène était d’une cruauté affligeante pour tous les deux. Se cacher dans cette chambre n’était pourtant pas la solution. Elle essuya une larme qui avait échappé à ses cils, respira un bon coup et ouvrit la porte pour faire face à Toby. Sous le visage impassible qu’elle arborait bouillait une haine féroce avec laquelle elle allait surement devoir vivre pendant un bon moment. « Je pensais aussi que je serai contente de faire des choses avec toi. » Ne pas entendre la moindre inflexion de faiblesse dans sa voix la surprit au plus haut point. Mais c’était bien, il ne fallait pas qu’elle se trahisse. « Mais c’était une erreur de venir ici. » Si son cœur battait la chamade et menaçait à tout moment de tout bonnement s’arrêter, elle n’en montra rien. Elle n’était pas très bonne actrice, mais c’était la scène de sa vie, son oscar l’attendait au bout du tunnel. « C’est plutôt évident que nous n’avons plus grand-chose en commun aujourd’hui. » Ne pouvant se résoudre à le regarder, elle fixait un point entre ses deux yeux. « Cela fait deux ans, on a eu le temps d’idéaliser ce petit voyage à de nombreuses reprises. » Elle avait l’impression d’entendre son père se séparer élégamment d’un de ses employés. A deux doigts de craquer, elle s’accorda une pause et respira longuement. « Je vais retourner chez Ian, à Los Angeles. Il vient de m’avouer qu’il n’avait toujours pas remit ses affaires dans les tiroirs qu’il m’avait consacré. » Ses mains tremblaient trop alors elle les passa derrière elle, puis devant lorsqu’elle se retourna vers sa chambre, montrant à Tobias les deux valises fermées au centre de la pièce. Sa main en profita pour discrètement essuyer sa joue, une larme s’y étant déposée. « C’est le moment de se dire adieu. » Elle venait de se tourner de nouveau vers lui, et étira ses lèvres avec la plus grande difficulté du monde. Elle avait l’impression que l’on venait de la drainer de toute l’énergie qu’elle possédait, et de toute étincelle de vie. Elle était vide à l’intérieur, il ne restait plus que son corps, et ce sourire qu’elle lui adressait.
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Tobias Blackheart
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TOBY
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ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. Empty
MessageSujet: Re: ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely.   ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. EmptyMar 7 Fév - 19:14

ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120205022834380678 ARIA&TOBY • then you open up your eyes and you don't feel lonely. 120205023011546576

oh but that night was more than just right
I didn't leave you 'cause I was all through, oh I was overwhelmed
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Quand elle ouvrit la porte, il y crut. Cette stupide, et pourtant nécessaire à ses yeux, dispute allait prendre fin. D’une façon ou d’une autre ils ne pouvaient pas s’en vouloir à jamais. Il y avait seulement trop de tensions entre eux, de sous-entendus, la seule chose dont ils avaient besoin c’était de se dire les choses clairement, une fois pour toutes. Il savait qu’il y avait tant qu’elle lui cachait, aussi bien que lui de son côté et vivre ensemble ne serait que malaise tant qu’aucun ne faisait un pas en direction de l’autre. Toby se demandait comment ils avaient pu en arriver là. Leur relation était si parfaite avant. Quand ils vivaient encore hors du temps, sans titres, sans horaires, sans maison non plus, rien qu’eux et leur liberté. A quel moment précisément tout avait commencé à se détériorer ? Plus rien n’avait d’importance. Quand elle ouvrit la porte, les joues rouges et les cheveux encore humides, il savait qu’il se fichait de tout, tout sauf elle. Elle était tout ce qu’il voulait, tout ce qu’il avait toujours voulu depuis qu’il avait posé les yeux sur elle dans ce train en Europe. Le reste pouvait attendre. Tant pis pour Sioh, pour Esteban, pour le fait qu’elle n’avait jamais dit vouloir rester ici indéfiniment, pour le fait qu’elle n’avait pas encore complètement défait ses valises et ne le ferait probablement jamais. Et pour le fait que parfois, quand son regard se perdait dans le vide, il savait qu’elle était ailleurs, dans une autre ville avec un autre Toby. Il lui aurait tout pardonné et se serait tout pardonné. Il l’aimait et savait qu’après deux ans sans être parvenu à l’oublier, il n’y arriverait jamais plus.

Il scannait son visage attentivement, essayant d’en soutirer quelque chose lui disant qu’il avait raison d’espérer. N’importe quoi. Sa mâchoire tremblait légèrement, mais c’était le seul signe d’émotion un tant soit peu humaine sur son expression de marbre. Il n’était pas habitué à cette Aria. Il lui préférait celle qui était un vrai livre ouvert sans même s’en rendre compte, qui ressentait tout à fleur de peau. C’est de cette Aria dont il avait besoin maintenant. Il la laissa parler sans s’interrompre, incrédule. C qui lui sembla être une mauvaise blague sonnant faux s’abattit sur ses épaules comme une enclume lorsqu’il vit ses valises bouclées, derrière elle. Il n’était pas sûr de comprendre ce qui se passait, ne comprenant pas comment ils avaient pu en arriver là en si peu de temps. Et puis elle prononça un nom, Ian, qui lui parut immédiatement encore plus haïssable que tous les Esteban du monde. Il la fixait, la gorge serrée, attendant qu’elle dise quelque chose qui lui fasse comprendre, qui lui explique. Ce n’était simplement pas possible d’en rester là. Il s’accrochait aux lèvres d’Aria, dernier espoir qu’il lui restait que tout ça n’était pas ce qu’il croyait, qu’elle ne s’en allait pas vraiment. Les deux petites syllabes du mot adieu semblèrent s’étaler sur ses lèvres et s’évanouir dans un écho emplissant toute la pièce. Il n’y avait même pas une heure, ils étaient encore endormis dans les bras de l’autre. Qu’avait bien pu être l’élément déclencheur d’une telle débandade ? Tout foutait le camp dans sa vie depuis qu’elle était là, mais il y avait une chose, une seule, à qui il interdisait de le faire : elle. Non, elle ne pouvait pas partir. Elle ne pouvait pas lui piétiner le cœur une seconde fois. Sa mâchoire se crispa et sa main se ferma en un poing contre le chambranle de la porte. Elle ne pouvait pas lui faire ça. Il la détestait. Jamais auparavant n’avait-elle été si cruelle. Aveugle, oui. Il avait vécu avec. Mais cruelle, jamais. Elle semblait déterminée à ne pas croiser son regard, mais décidée à ne pas baisser la tête non plus, ce qu’elle faisait habituellement quand elle était gênée. C’était la première fois qu’il se rendait compte qu’il y avait tant de choses chez elle qui faisaient partie de lui, des détails qu’il avait appris malgré lui à identifier et à repérer. Il la connaissait bien au fond. Du moins, avait cru la connaitre, car cette Aria ci était une étrangère pour lui. Il traqua son regard, faisant tout pour obliger leurs yeux à se rencontrer enfin et quand il y parvint, elle avait l’air d’un lapin piégé par les phares d’une voiture. Son sourire était faux. Malgré qu’il l’ait tant évitée ces derniers temps, il la connaissait à fond pour reconnaitre l’imposture dans son visage. Pourquoi lui infligeait-elle ça si ce n’était qu’une mascarade ? Elle se rendait bien compte de ce qu’elle lui faisait endurer, il le savait. « Adieu alors. Je ne te retiens pas. » Il espéra l’espace d’un instant agripper une saillie dans ce visage trop lisse pour être vrai mais ce fut si bref qu’il n’eut pas le temps de savoir si oui ou non, elle était aussi dévastée qu’il l’était. Elle ne pouvait pas lui être à ce point indifférente, si ? Pas après leur soirée de la veille. Il voulait la faire réagir, la saisir par les épaules et la secouer, qu’elle se réveille, qu’elle lui revienne. Ce rôle de poupée de cire qu’elle se donnait enterrait Toby un peu plus chaque seconde. Alors, plus mesquin qu’il ne l’avait jamais été, il décida de frapper là où ça faisait le plus mal. « Tu ferais peut-être mieux de retourner chez tes parents, en fait. Tu dois leur manquer… Et puis, vous vous ressemblez plus que tu ne le crois. C’est triste de se dire qu’ils t’ont tellement foutue en l’air que t’es pas capable d’affronter tes responsabilités. Je te croyais moins lâche que ça, Aria. » Quelque chose changea dans ses yeux, la surface sans accro de son masque commençait à se fissurer. Il s’en voulait de lui dire ça, sachant à quel point c’était un sujet douloureux pour elle. Elle lui en avait parlé quelques fois à Prague, évasive au début, plus loquace lorsqu’il avait réussi à gagner sa confiance, et il s’était bien senti chanceux dans sa petite famille heureuse, face à ce qu’elle avait dû endurer quand elle était petite. Pourtant, aveuglé par ce mélange de haine et d’amour qu’il lui portait, il poussa son avantage encore un peu plus loin. « La pomme ne tombe vraiment pas loin de l’arbre. »


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