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(c) tumblr.

« Joey Roxane Everdeen. »
“ - J'ai décidé que ma vie était trop simple. Je veux vraiment la compliquer...avec toi. - ”

Maddie .

she expected the world.

J'ôte mes petites baskets blanches avant de commencer à fouler le sable chaud. J'adore cette ville et le climat qui va avec. J'ai pas mal voyagé parce que mes parents ont toujours tenu à ce que mon grand frère et moi, nous puissons voir d'autres pays - d'autres cultures. L'Europe, les Etats-Unis, tant de contrées différentes et de souvenirs plein la tête. Je reste pourtant foutrement attachée à mes racines brésiliennes. Je regarde autour de moi essayant de repérer ma meilleure amie, Maddison parce qu'on a rendez-vous ici. C'est pas mademoiselle ponctualité alors je me dis que c'est normal de ne pas encore l’apercevoir. Je continue de marcher sous ce soleil ardant avant de voir mon crétin de frère au loin. Il est seul et doit sans doute attendre sa petite amie du moment. Je m'approche de lui. Il est étendu et je lui gâche volontairement le soleil créant une ombre au dessus de son corps. Il arque un sourcil ouvrant un oeil en me fixant. Je souris. Il se redresse avant de reprendre la parole. « Tu ne devais pas aider maman toi ? » Et non Spencer. Ma mère cuisine pour le fameux et traditionnel repas de famille du vendredi soir. C'est devenu une sorte de moment incontournable. Mais au fond ça me dérange pas, ça me permet de passer du temps avec mes parents que je ne vois pas beaucoup à cause de la société qu'ils gèrent mutuellement. « ça t’emmerde de me voir ici ? » Que je dis en souriant - pour le faire chier. On a une relation assez fusionnelle tous les deux. On se confie beaucoup l'un à l'autre mais au fond on ne peut pas s'empêcher de se foutre l'un de l'autre. « T’es chiante Joey. » qu'il me dit alors que je me baisse à sa hauteur. Je lui pince une joue comme notre grand-mère avait l'habitude de faire. Je sais qu'il déteste ça et ça me fait rire. Il dégage ma main en me lançant un regard noir continuant de scruter les alentours pour sûrement vérifier si sa conne du moment arrive. Je suis assez possessive avec lui. Je sais qu'il plaît et je n'ai pas envie de le faire voir tomber sur une fille mal attentionnée qui n'en aurait qu'après son argent ou un truc du genre. « Pleures-pas Spencer, promis je te piquerais pas ta petite copine. » Que je dis naturellement. Je n'ai jamais caché ma sexualité à Spencer. Il sait que je suis clairement attirée par les filles et ça le gêne pas. Pour mes parents c'est autre chose. Ils sont super ouverts d'esprits mais je ne me sens juste pas prête à leurs avouer la vérité. Je couche parfois avec des mecs pour faire illusion que ça me plaît. Mais non, les filles c'est ce que je préfère - en particulier ma meilleure amie, Maddie. On couche souvent ensemble, ça a été ma première fois avec une demoiselle et c'était foutrement bon. « Elle voudrait pas de toi toute façon. » Qu'il me dit en me balançant sa serviette au visage. Je me mets à rire en l'attrapant avant de me redresser pour vérifier à mon tour, si ma meilleure amie arrive. Aucun signe d'elle, ni de la fille que mon frère attend. « Je peux être très persuasive tu sais. » Que je dis alors qu'il se lève pour me tourner de force vers le chemin inverse me montrant de bout du doigt - le chemin à prendre. « Dégages. » Qu'il ajoute en souriant alors que je lui tire la langue en riant.« Je t’aime aussi frérot. » Je me casse en lui faisant un joli doigt d'honneur - amical évidemment.

every pieces of your heart.

Allongée à moitié sur le lit de ma meilleure amie, mon regard est concentré sur un bouquin de médecine. Je suis de nature studieuse et mon examen d’entrée débute bientôt. Je ne peux pas me louper. Maddie, est à quatre pattes par terre – la tête enfouie dans son immense armoire. Ça me fait rire, parce que la mienne est minuscule à côté. Elle a toujours été plus coquette que moi. Je crois que c’est depuis que je suis gamine que c’est comme ça. J’ai toujours été plus attiré par les trucs de mecs que les poupées et compagnie. Je tourne la tête de temps en temps pour observer ses courbes sans me gêner. Je suis clairement attirée par les filles et ce n’est pas une honte. J’ai couché avec des mecs déjà mais ce n’est pas moi, ce n’est pas ce que je veux. J’ai couché avec Maddie à de nombreuses reprises et à chaque fois ça me démontrait un peu plus que c’était ce que j’aimais – surtout avec elle. Notre relation oscille entre amitié et amitié améliorée et parfois ça me trouble foutrement. Je ne préfère pas me poser de questions avant de devenir une de ces pauvres idiotes qui devient ivre d’amour pour quelqu’un. Je ne veux pas gâcher notre amitié et c’est le plus important. « Rêves pas, Maddie. Je ne porterais pas ça. » Que je dis alors que la blonde finit par se relever brusquement en levant dans les airs une tenue rose fluo complètement atroce. J’arque un sourcil en retenant un rire. Je dépose mon livre contre le lit avant de ramener mes pieds contre le sol. Je souris en la fixant parce que moi vivante, je ne porterais pas ça. Je suis très bien dans mes shorts en jean, mes débardeurs et mes baskets. Je ne veux pas me transformer en une espèce de poupée artificielle. Elle affiche une mine boudeuse et ça me fait encore plus sourire. « Je suis sûre que ça va t’aller à merveille. » Qu’elle me dit en me tirant par le bras m’obligeant ainsi à me relever. Je soupire – m’exécutant. Elle pose la robe contre mon corps comme pour essayer de s’imaginer mes courbes recouvertes par cette dernière. C’est carrément impossible. Je me recule en remettant ma queue de cheval en place. « Petit un, c’est une robe. Petit deux, elle est rose et petit trois, je ne suis pas Barbie. » » Que je dis en riant avant de reculer un peu. Elle essaye de m’amadouer avec la tête qu’elle commence à faire. Avec toutes ces années passées à ses côtés, j’ai appris à la connaître. Maddie et moi, on a toujours formé une sorte de duo inséparable. Quand on trouvait une, on trouvait l’autre. Quand elle va bien, c’est moi qui vais bien. Quand elle va mal, je me sens mal. On est vraiment unies et je crois que parfois je mets mes sentiments sous silence pour ne pas risquer de la voir flipper ou se casser. Elle a toujours été plus indépendante et délurée que moi. Je sais que les trucs sérieux ça doit pas être forcément son truc, encore moins avec une fille, encore moins avec moi. On n’a jamais réellement abordé le sujet alors je me contente de me forger ma propre opinion. « Pour me faire plaisir Joey, allez. » Qu’elle me dit en venant près de moi prenant ma main pour me forcer à aller vers la salle de bain. Je souris en coin avant de le faire reculer lentement contre le mur de sa chambre. Elle arque un sourcil. Je déplace ma bouche vers son oreille avant d’y souffler un petit : « Non. » Je me recule à peine en la regardant alors qu’elle laisse échapper un soupire. Elle est blasée, ça se voit. Je souris de mon côté parce qu’elle est encore plus foutrement canon. Je replace une mèche de sa chevelure blonde derrière son oreille. « T’es une chieuse. » Qu’elle me dit en tentant de s’échapper de mon étreinte. Je pose une main contre le mur, mon corps se rapprochant un peu plus encore. Elle ne peut pas s’empêcher de sourire. Je pose une main contre son cou puis je le remonte contre sa joue. « Je préfère te faire plaisir avec ça moi. » Que je dis en venant déposer mes lèvres contre les siennes. Elle sourit - moi aussi. Je laisse ma langue venir frôler la courbe de sa bouche avant de la laisser filer vers la sienne. Elles débutent un combat sans fin. Ma main glisse dans ses cheveux et je le serre contre moi. Mon autre main remonte contre sa hanche que je relève pour la plaquer contre la mienne. Elle laisse échapper un soupire plus sonore encore et ça me fait rire un peu. « Hm. » Qu'elle se contente de dire alors que je me recule. Mes prunelles croisent les siennes et mon index ripe contre sa bouche sensuellement. Elle semble apaisée et moi ça me prouve qu'un peu plus le putain d'effet qu'elle a sur moi. « On oublie la robe alors ? » Que je dis arquant un sourcil avant de finalement m’asseoir sur son lit, la regardant victorieuse. « T’es pas drôle. » Qu'elle aligne - résignée.

you shoot me down but i won' fall.

« Ce soir, c’est ta soirée. Pour une fois, je reste sobre, profites. » Que me dit ma meilleure amie en souriant alors que mon regard est inévitablement porté sur le bar, les nombreux shots de tequila et la musique assourdissante qui m'arrive aux oreilles. J'ai besoin d'oublier. Je dois oublier que je suis actuellement amoureuse de ma meilleure amie qui ne voit rien. Ça me fait un mal de chien et je ne pensais pas en arriver là. Je voudrais parfois lui dire et pourtant je ne le fais pas. Les sentiments et tout ce genre de truc, ça finit forcément par foutre la merde. Je ne veux pas la perdre, c'est sans doute ma seule certitude du moment. « Parfait. » Que je dis simplement avant de filer vers le bar prenant place. Je regarde à droite, à gauche. Des espèces de mecs commencent à aligner les shots et c'est le genre de truc nouveau pour moi. Je ne bois que très rarement parce que je me charge le plus souvent de ramener Maddie. Je ne veux pas qu'elle baise tout Rio à cause d'un coup de tequila de trop. Je souris en coin avant de commencer à boire. Un, deux, trois, quatre, cinq, dix, douze et je crois que je ne sais plus exactement. Je sens les effets de l'alcool rapidement et je commence à me lever, arrivant sur le bar en dansant à m'en faire exploser le cerveau. J'ondule des hanches, mes cheveux partent dans tous les sens. Je me sens foutrement bien. J'ai une putain de sensation en moi et c'est bon. Je redescend du bar m'apprêtant à prendre un nouveau verre alors qu'un type me prend le bras. Y a foule et je réalise pas tout de suite. « Alors chérie, t’as un sacré bon cul dans ce petit short ? » Qu'il me dit en passant une main contre mes fesses. Je soupire - pensant à un énième mauvais dragueur. Je le fixe en lui lançant un regard noir, prenant sa main pour l'ôter. « Casses-toi connard. » Que je dis en tournant les talons pour repartir danser. Sauf que ce mec en a décidé autrement. Il me rattrape le bras avant de me tirer vers l'arrière salle - me plaquant fermement contre un mur. Il me lance un regard salace et je commence à reprendre mes esprits en deux temps trois mouvements. « Tu devrais être plus gentille tu sais. » Qu'il me dit avant de déboutonner mon short plaquant sa main au creux de me gorge en serrant. Je ferme les yeux - sentant une larme couler. « LACHES-MOI ! » Que je réussi à hurler au moment où il commence à molester mon intimité à travers ma petite culotte. Je ferme les yeux priant pour que ce cauchemars se termine. Je tente de le repousser mais il me retient encore plus fort. Il m'embrasse et je le mords volontairement pour le faire reculer. « Arrêtes de bouger traînée. » Qu'il me dit en me giflant foutrement fort. J'ai l'impression de tomber - de sombrer. J'oublie les effets d'alcool et je suis consciente de ce qui va m'arriver. « JOEY ! » La voix de ma meilleure amie le surprend et en me lançant un dernier regard, il me lâche. Mon corps chute au sol et Maddie court vers moi en me prenant rapidement contre elle, me berçant comme une enfant. Je ne dis rien - restant totalement prostrée même dans ses bras. « Je suis tellement désolée, viens. » Qu'elle souffle. Tout me semble trop irréel pour dire quoique ce soit. Je sens mon coeur battre à s'en rompre et j'me sens foutrement mal. « Je...Je veux rentrer. » Que je me contente de dire.

you are the light that's leading me.

Je ne suis plus vraiment moi-même depuis cette soirée où j’ai failli me faire violer. Je ne peux pas m’empêcher de revoir par moment, les mains de ce type se focaliser sur mon corps. Ça me donne la nausée. Ma meilleure amie culpabilise et y a aucune raison pour cela. Ce n’est pas de sa faute. Du moins, c’est ce que je m’attache à lui prouver. Je suis allongée à côté d’elle sur le lit et nos deux mains sont entremêlées alors qu’elle me parle de ses cours à la faculté de droit. « Je compte vraiment terminer dans les premiers de ma promotion, c’est important. » Qu’elle me dit alors que je tourne mon regard vers elle – en souriant. J’ai confiance en elle. Elle est peut-être fêtarde et tout ce qui va avec mais elle sait aussi se montrer foutrement studieuse. Je pose ma main contre sa joue, la caressant du bout des doigts. Elle sourit légèrement en fermant les yeux. « T’y penses encore parfois à ce qui t’es arrivé ? » Qu’elle me demande en me regardant bien plus sérieusement cette fois-ci. Je regarde ailleurs n’ayant pas envie de parler de ça à présent. C’est encore trop douloureux dans mon esprit. Je finis par chevaucher ma meilleure amie avant de coller brusquement ma bouche contre le sienne. Elle se laisse faire avant de se redresser pour mettre une main contre mon ventre. « T’es sûre que tu te sens prête ? » Qu’elle me dit un peu perdue. On n’a pas recouché ensemble depuis la soirée. J’y arrivais pas. La plaie était encore béante. Je regarde autour de moi, passant une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière. « Oui. » Que je lui avoue sincèrement. Elle penche sa tête sur le côté sans rien ajouter posant ses mains contre mon cou avant de retrouver le chemin de mes lèvres. Je bascule contre elle, ses bras glissant en arrière alors que ma bouche dérape dans sa nuque pour y déposer une série de baisers. Je la débarrasse de son haut, puis du bien. Ma langue glisse contre le haut de ses seins avant de s’attarder sur sa poitrine. Je descends ma langue dessinant une ligne humide contre son abdomen avant de tirer contre sa petite culotte. Je la fais vite tomber au sol, ma bouche déposant une série d’autres baisers contre le creux de sa cuisse descendant jusqu’à la limite de sa cheville. Elle me regarde esquissant un sourire avant de se cambrer au moment où ma langue glisse contre son intimité. Ma langue appuie contre le bouton de son plaisir à une allure cadencée alors que mes doigts finissent par s’unir au creux de son intimité débutant des mouvements de vas et vient. Elle se met à gémir et ça me donne qu’un peu plus envie de continuer. Je continue mes mouvements alors que ma bouche remonte contre son ventre – sur sa poitrine puis contre ses lèvres que j’embrasse furieusement. Je sens ses mains monter dans mon dos pour le caresser sous le bout de tissus qui me recouvre. Je soupire contre sa bouche alors que sa main vient serrer mon entre cuisse la caressant en écartant mon bas de sous vêtement sur le côté. J’accélère le rythme de mes doigts en elle, avant de venir mordiller un de ses tétons durcis. Elle gémit mon prénom et resserre ses jambes autour de mon bassin. A son tour elle bascule sur moi, s’occupant de mes formes à présent, sa langue goutant à la chaleur de ma peau. Mes doigts restent caler en elle pour continuer à lui offrir tout le plaisir que je peux. Nos deux corps collés l’un contre l’autre finissent par entrer en fusion totale. Une chaleur immense se dégage dans la pièce et nos lèvres ne se quittent plus. Je bascule - encore sur elle en l’embrassant alors des gémissements se font de plus en plus forts. Je me sens partir ailleurs – elle aussi. On se regarde dans les yeux, nos lèvres séparées par quelques millimètres alors qu’on atteint ensemble le sommet de notre plaisir. Je tombe sur le lit – mon dos butant contre celui-ci. Je ferme les yeux quelques secondes tentant de retrouver un rythme cardiaque normal. Je finis par tirer la couette sur nous, attirant Maddie contre moi, une main sur son ventre – ma tête dans sa nuque. Pas un mot de plus – les bras de Morphée nous attendent.

she took my heart, i think my soul.

« T’étais où cette nuit ? » Que je demande à ma meilleure amie alors qu'elle vient d'entrer dans notre appartement, la mine fatiguée. Elle est pas rentrée de la nuit. Je déteste quand elle fait ça. Je passe des heures seules à me poser des dizaines de questions et à imaginer le pire des scénarios. Elle se place dans le canapé à mes côtés alors que je me relève aussitôt. Elle soupire. Je m'adosse à la fenêtre, attendant clairement des explications. « Une soirée, elle s’est terminée tard, j’ai dormi sur place. » Qu'elle me dit simplement avant d'ôter ses escarpins en fermant les yeux sur le sofa. Non mais merde. C'est du fucking foutage de gueule rendu à ce stade. « Je parie que Travis t’as tenu compagnie. » Que je dis sur un ton amer. Travis ou le plus gros connard que la terre ai connu. C'est un mec qui veut la baiser et ça me fait clairement peur. J'ai jamais évoqué très sérieusement mes sentiments, mon homosexualité ou la portée réelle de l'attirance de Maddie pour les filles. J'ai peur oui. Peur qu'elle m'échappe, qu'elle finisse par m'abandonner pour un type. Je sais très bien que je m'en remettrais pas. « Recommences-pas. » Qu'elle ajoute en soupirant. Je la fixe - secouant la tête passablement énervée. C'est tout le temps comme ça quand je tente d'obtenir des explications. Je vais finir par croire que c'est impossible au fond. « Vous avez baisé c’est ça ? » Que je demande soudainement. Ma jalousie prend le dessus comme souvent. Je m'approche alors qu'elle se lève pour partir chercher une bouteille d'eau. Elle semble agacée, tant mieux moi aussi. « Mais qu’est ce que ça peut te foutre, merde. T’es pas ma mère, ni ma petite copine. J’ai zéro compte à te rendre. » Qu'elle me crache au visage. Je commence à rire nerveusement en passant une main dans ma nuque. Je vais craquer. Je vais finir par faire un truc que je regretterais. J'ai pas envie de dire des choses odieuses. Je me connais. Je réagis souvent impulsivement et après je finis par me dire que c'était pas la bonne solution. Je suis simplement à bout de la voir agir comme si rien ne comptait et surtout comme si moi je ne comptais pas. « Ouais, t’as raison. Tu sais quoi ? Je me casse. J’en ai marre de te voir agir ainsi, de passer la nuit à m’inquiéter et au final voir que t’en a rien à foutre. » Que je dis d'un ton énervé en la fixant. Je me casse dans ma chambre, préparer mes affaires pour ma garde de ce soir. Je vais me vider la tête au boulot et ça me fera le plus grand bien. Je crois que je n'arriverais jamais à dire à Maddie que je suis amoureuse d'elle. Je finirais par la perdre ou ne pas accepter ce qu'elle voudrait bien m'offrir en retour. Je soupire sentant les larmes monter mais je les retiens. Je déteste pleurer, c'est pour les mauviettes ça. J'entends la sonnerie de l'appartement qui retentit. Je prends mon sac - ouvrant furieusement la porte de ma chambre. La blonde est debout dans le salon affichant une moue un peu plus désolée qu'auparavant. C'est juste trop tard en fait. J'ouvre la porte, découvrant Faye, une amie de mon internat. « J’arrive, Faye. » Que je dis tournant les talons pour prendre mon sac que j'accroche sur mon épaule. Maddie semble soudainement plus mal à l'aise et énervée. Elle m'agrippe par le bras pour me forcer à l'affronter. Je le fais. Je croise ses prunelles qui veulent dire tant de trucs parfois.« Tu vas partir avec elle là ? » Qu'elle me demande comme surprise. Je me défais de son étreinte lui lançant un regard froid. Mon coeur se serre et ça me tue qu'on n'en arrive là. Ça me tue qu'on soit incapables de parler librement de ce qui nous unis réellement. « On n’a pas de comptes à se rendre, t’as été claire ». Que je dis sous le coup de la colère avant de passer une main dans le dos de Faye pour la faire sortir de l'appartement me retournant une dernière fois vers la seule que j'aime et qui pourtant ne voit rien.

Tobias Blackheart a écrit:

but it flew away from her reaaaach, so she ran away in her sleeep